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Et la France osera-t-elle sauter le pas �galement ? J'utilise Linux depuis une bonne dizaine d'ann�es et pour rien au monde je ne reviendrai vers Microsoft Windows, qui impose son monopole sur les ordinateurs. Dans la mesure du possible, quand je d�panne un ordinateur d'un ami, �quip� d'office de Windows bien entendu:), je cherche � l'orienter vers LinuxMint tout au moins en dual Boot, histoire d'y faire go�ter ! :)
Chaque pays est toujours tr�s marqu� par son histoire. En Allemagne (et en Autriche), la p�riode nazie et surtout celle post 1945-1990 de la RDA avec sa Stasi avec l'espionnage quasi syst�matique de la population a beaucoup marqu� l'inconscient collectif.Citation:
Envoy� par OrthodoxWindows
Cela explique pas mal pourquoi l'Allemagne est un des pays au monde le plus sensible sur la protection des donn�es, notamment celles qui arrivent sur les r�seaux sociaux et sur le cloud. Et aussi de sa politique logicielle.
Berlin est aujourd'hui une place �minente dans la s�curit� informatique, avec pas mal de startup et autres boites de services autour.
Dans une autre mesure, Microsoft propose en Allemagne depuis plusieurs ann�es une version "souveraine" de son offre 365 avec l'assurance que les donn�es restent sur le sol allemand: l'offre cloud est en partenariat avec Deutsche Telekom.
J'ai eu l'occasion il y a longtemps (en 2016-2017) de bosser pour une entreprise allemande travaillant depuis longtemps avec Microsoft et en pointe sur les solutions "cloud": apr�s �valuation, elle avait alors d�cid� de pr�f�rer l'offre Microsoft standard plutot que celle souveraine Telekom pour 2 raisons principales:
- offre souveraine en "retard" sur le d�ploiement des services cloud Azure par rapport � l offre standard
- offre standard je crois moins ch�re.
"L�Europe, une colonie logicielle de Microsoft", le documentaire toujours d'actualit� qui refait surface et cr�e un �norme buzz sur le net, suite � la migration d'un �tat f�d�ral allemand � Linux, LibreOffice
D�but avril 2024 une annonce secoue le net : Un �tat f�d�ral allemand fait passer 30 000 PC de Microsoft Windows et Microsoft Office � Linux, LibreOffice et d'autres logiciels libres et open-source, cette annonce parait logique, mais pourquoi cela choque t'il en fin de compte ? Pourquoi est-ce qu'au final �a n'est qu'une exception qui confirme la r�gle ? la r�gle c'est qu'en r�alit� � de tr�s rares exceptions pr�s, toute l�Europe est rest�e sous Microsoft Windows et Microsoft Office, mais pourquoi donc ? et c'est la qu'un excellent documentaire refait surface sur les r�seaux sociaux, qui explique tout.
Le lundi 19 f�vrier 2018, � 22h55, un reportage t�l�vis� de 45 minutes sur la d�pendance des administrations publiques � l'�gard de Microsoft a �t� diffus� sur Das Erste, la premi�re cha�ne de l'ARD (radiodiffuseur public allemand). Il s'intitule " The Microsoft Dilemma ; Software Colony Europa " (Le dilemme Microsoft ; la colonie logicielle en Europe). Une partie de l'�mission traitait de l'accord Open Bar entre Microsoft et le minist�re fran�ais de la D�fense, et proposait des interviews d'une s�natrice fran�aise, Joelle Garriaud-Maylam, d'une journaliste fran�aise qui avait fait un reportage sur le sujet en 2017, Le�la Minano, et du responsable des affaires publiques d'April, �tienne Gonnu.
Une �quipe multinationale de journalistes - Investigate Europe - a r�dig� une s�rie d'articles sur la d�pendance d�sastreuse de l'Europe � l'�gard de Microsoft, chacun analysant un cas national sp�cifique de d�pendance publique � la firme am�ricaine. L'article fran�ais, �crit par Le�la Minano et publi� dans le magazine d'information Marianne en mai 2017 (en fran�ais), portait sur l'accord Open Bar entre Microsoft et le minist�re fran�ais de la D�fense. Le reportage t�l�vis� a �t� r�alis� dans la foul�e de cette impressionnante enqu�te journalistique, et revient sur l'accord Open Bar.
Il est int�ressant de noter que l'article de Marianne - qui a r�v�l� des informations pr�cieuses sur la fa�on dont l'accord Open Bar a �t� initialement conclu, et a confirm� qu'il avait �t� renouvel� pour quatre ann�es suppl�mentaires - a aid� April � obtenir le texte du nouveau contrat (en fran�ais) par le biais d'une demande d'acc�s aux documents administratifs. Cela a finalement incit� une s�natrice fran�aise, Joelle Garriaud-Maylam, � soumettre une proposition de r�solution visant � cr�er une commission d'enqu�te sur cet accord Open Bar en octobre 2017.
Esp�rons que l'�mission t�l�vis�e apportera de nouvelles r�v�lations et contribuera � faire la lumi�re sur la d�pendance d�sastreuse du minist�re fran�ais � l'�gard de Microsoft.
Et vous ?
:fleche: Quel est votre avis sur le sujet ?
:fleche: Trouvez-vous que le contenu de ce documentaire est cr�dible ou pertinent ?
:fleche: Pensez-vous que l'Europe est une colonie logicielle de Microsoft ?
Voir aussi :
:fleche: Un �tat f�d�ral allemand fait passer 30 000 PC de Microsoft Windows et Microsoft Office � Linux, LibreOffice et d'autres logiciels libres et open-source
:fleche: Linux et non Windows ? Le Schleswig-Holstein, un �tat f�d�r� allemand, veut faire passer 25 000 PC � Linux et LibreOffice, le plan pr�voit une migration � LibreOffice � l'horizon 2026, Linux suivra
Purement politique. �a fait des d�cennies que dans les grands services publics chaque agent ne bidouille plus son ordinateur :weird:
En ch il il y a d�j� 17 ans on �tait en r�seau pas en local. Des centaines de postes si l'informaticien allait r�parer les ordis un par un il ne serait pas � la retraite mais d�j� plus de ce monde.:ptdr: sous citrix de m�moire. Donc l�agent fait avec ce qu�on lui donne ou� il d�missionne. C�est tout. De toute fa�on tous les os se ressemblent de nos jours.
Chacun fait ce qu�il veut a titre personnel de ses sous. Mais�Pour un sp ce qui compte c�est en principe le budget public et la s�curit� des donn�es ce qui signifie comme l�a tr�s compris la gendarmerie nationale un contr�le complet du syst�me. Mais avec un Pr�sident pro uber �a n�arrivera pas. Lobbying plus fort que la raison.Cf donn�es de sant� et Microsoft.
:weird:
On ne stoppe pas une �volution sur deux ou trois macros. On demande aux informaticiens de refaire des macros ou alors eux aussi n�ont qu�� aller ailleurs.
Ce n�est pas une question technique mais politique. Question aussi de mentalit�s r�trogrades. Tous les bons ingr�dients pour permettre � une multinationale us de continuer � dominer le monde.
Je pense que ce n'est pas l� le plus gros probl�me, la maintenance d'un parc informatique sous Windows ou linux demande des personnes form�es qui n'ont pas forc�ment les m�mes connaissances et donc cela implique des formations et du temps.
Effectivement, mais c'est le chat qui se mort la queue, on ne va pas former des techniciens sous Linux si il n'y a pas de machines sous Linux.
Autrefois on avait des chats pour nous d�barrasser des rongeurs, et une fois qu'il n'y en a presque plus, le chat s'occupe comme il peut ...Citation:
Envoy� par chrtophe
Bof ! Ce n'est pas que politique : Dans l'universit� fran�aise o� j'exer�ais (nan, je ne la nommerai pas), j'installais syst�matiquement LibreOffice, en sugg�rant vivement les th�sards & les enseignants de l'utiliser.
Et, quand l'Office plantais, je r�pondais perfidement � Bah ! C'est pas grave, t'as LibreOffice. � R�ponse syst�matique : � Ah non, je veux mon Word ! � 8O
Et pourtant, c'�taient tous des chercheurs ! Donc, en principe, des gens habitu�s � se remettre en question.
La seule fois o� ils se sont mis au Libre, c'est quand Adobe a supprim� ses licences perp�tuelles sur ses produits, car l�, �a devenait trop cher. Ceci dit, acheter Photoshop pour remplir deux cartes g�ographiques dans l'ann�e...:aie:
� Nous en avons fini avec Teams �, d�clare un Etat allemand lanc� dans une vaste op�ration d�abandon de solutions Microsoft
Pour passer au libre et � l�open source
Solutions logicielles libres et non Microsoft ? La derni�re annonce de l�Etat allemand du Schleswig-Holstein relative � l�abandon de Microsoft Teams pour une solution libre n�est pas une nouveaut�. Les cas de la municipalit� de Munich et de l��tat f�d�r� de Basse Saxe en Allemagne l�illustrent. Une municipalit� turque a d�dlar� avoir fait des �conomies d'1 million de dollars sur les co�ts des licences Windows dans le cadre de sa migration vers Linux Pardus, ce, m�me s�il y a eu quelques goulots d��tranglement. En effet, d�une initiative � l�autre, des points communs �mergent : h�sitations, r�trop�dalages de Linux � Windows. Quelles raisons expliquent ces �checs d�abandon des solutions Microsoft pour le libre et l�open source ? Sup�riorit� des solutions Microsoft ? Lobbying pro Microsoft ?
L��tat allemand du Schleswig-Holstein a lanc� cette politique d�s 2024. Ce Land a d�abord migr� vers LibreOffice, puis amorc� une transition compl�te vers Linux sur 30 000 postes de travail. L�initiative fait suite � celle de la ville de Munich, dont le projet LiMux avait �chou� par manque de coordination et de soutien politique durable.
Pour m�moire, en 2017, le conseil municipal de Munich a pris la d�cision d�abandonner LiMux, la distribution de Linux cr��e sp�cialement pour la ville, afin d�adopter pleinement Windows 10. Les �lus de la ville avaient, � l��poque, vot� � une majorit� de 50 contre 25 la migration de l�ensemble des postes alors sous Linux vers Windows 10. Apr�s Munich, en 2018, une importante migration de Linux vers Windows a �t� annonc�e en Basse-Saxe, un �tat f�d�r� d'Allemagne.
Les autorit�s ont expliqu� qu�un grand nombre des agents de terrain et des services de support t�l�phonique du Land utilisait d�j� Windows et que de ce fait, il paraissait tout � fait logique de proc�der � une standardisation. � L'unification des syst�mes de postes de travail existants simplifiera les proc�dures et facilitera le d�veloppement logiciel pour le r�seau KONSENS �, a expliqu� un porte-parole du minist�re des Finances de la Basse-Saxe.
Le Danemark vient de prendre une d�cision similaire
La responsable du minist�re danois de la num�risation a d�clar� que son d�partement allait se d�tacher de Microsoft, en commen�ant par LibreOffice.
Dans une interview accord�e au journal danois Politiken, Caroline Olsen, la ministre des Affaires num�riques du pays, a d�clar� qu'elle envisageait de montrer l'exemple et de commencer � supprimer les logiciels et les outils Microsoft du minist�re. La ministre a d�clar� au quotidien danois Nordyske de Jutland qu'il �tait pr�vu que la moiti� des ordinateurs du personnel (y compris le sien) soient �quip�s de LibreOffice � la place de Microsoft Office 365 d�s le premier mois, l'objectif �tant de proc�der � un remplacement total d'ici la fin de l'ann�e.
�tant donn� qu'au d�but de l'ann�e, le pr�sident am�ricain Donald Trump a �voqu� � plusieurs reprises la possibilit� de la prise de contr�le du Groenland, un territoire autonome du Danemark, il semble tout � fait compr�hensible que le pays s'int�resse nettement plus � la souverainet� num�rique comme l'a expliqu� le gourou danois de Ruby, David Heinemeier Hansson, plus t�t ce mois-ci :
� La r�cente mise � l'�cart du procureur g�n�ral de la CPI, sur ordre de l'administration am�ricaine, n'aurait pas pu arriver � un pire moment pour Microsoft. Un mois auparavant, les responsables de Redmond avaient tent� d'assurer � l'Europe que tout allait bien. Que toute sp�culation sur le fait que les Europ�ens pourraient �tre coup�s de l'infrastructure num�rique critique n'�tait que peur, doute et incertitude. Puis, tout ce que les Europ�ens craignaient de voir arriver s'est produit � La Haye. Oups !
� Les assurances de Microsoft se sont heurt�es � la r�alit� et c'est la r�alit� qui l'a emport�.
� Cette r�alit�, c'est que toutes les administrations am�ricaines ont le pouvoir de d�connecter n'importe quel individu, entreprise ou gouvernement �tranger de l'infrastructure num�rique fournie par les grandes entreprises am�ricaines. En ce sens, il est donc inutile de bl�mer Microsoft pour le pouvoir de sanction dont est investi le Bureau ovale. Mais nous pouvons certainement lui reprocher d'avoir enfum� l'Europe sur les risques.
� Ce qui est plus important que l'attribution des responsabilit�s, c'est de sortir l'Europe de l'impasse dans laquelle elle se trouve. Le continent est d�sesp�r�ment d�pendant des Big Tech am�ricaines, m�me pour les infrastructures num�riques les plus �l�mentaires. Si cette administration am�ricaine, ou la suivante, d�cide d'utiliser � nouveau son pouvoir de sanction, l'Europe se trouve dans un v�ritable p�trin. Et avec les actions entreprises contre la CPI � Haag, l'Europe serait n�gligente d'ignorer la menace.
� Le Danemark encore plus. Ce n'est un secret pour personne que les tensions entre le Danemark et les �tats-Unis sont � un niveau historique. Trump ne cesse de r�p�ter qu'il souhaite s'emparer du Groenland par tous les moyens possibles. Les services de renseignement am�ricains ont re�u l'ordre d'intensifier leur espionnage du Danemark et du Groenland. Naturellement, les Danois sont effray�s. Ils ont raison de l'�tre !
� Quoi qu'il arrive avec le Groenland, les n�gociations commerciales ou les d�saccords g�opolitiques, l'Europe aurait tout int�r�t � devenir num�riquement souveraine. Cela ne signifie pas qu'il faille se couper de toute technologie am�ricaine, mais cela signifie qu'il faut rejeter tous les services qui peuvent �tre d�sactiv�s � partir de Washington. En ce qui concerne Microsoft, cela signifie qu'il n'y aura plus de Microsoft 365, plus de Teams, plus d'Azure �.
La qu�te de souverainet� num�rique et de ma�trise technologique fait partie des raisons qui justifient le lancement de ces initiatives d�abandon des solutions Microsoft pour le libre et l�open source
Au c�ur de cette transition se trouve une ambition profonde de � souverainet� num�rique �. Le Danemark, � l'unisson avec une tendance grandissante au sein de l'Union europ�enne, cherche � s'�manciper d'une d�pendance jug�e excessive envers les fournisseurs de technologie �trangers, et en particulier ceux bas�s aux �tats-Unis. Cette d�marche n'est pas uniquement symbolique ; elle r�pond � des pr�occupations concr�tes concernant le contr�le et la gestion des donn�es europ�ennes. Qui d�tient les clefs de nos infrastructures num�riques ? Qui d�finit les r�gles d'acc�s et d'utilisation de nos donn�es ? Et qui pourrait potentiellement restreindre l'acc�s � des services essentiels en cas de tensions g�opolitiques ? Telles sont les questions fondamentales auxquelles le Danemark et l'UE cherchent � apporter des r�ponses concr�tes.
En adoptant des solutions open source, le Danemark vise � reprendre la pleine ma�trise de son �cosyst�me num�rique. LibreOffice et Linux, par leur nature ouverte, offrent une transparence et une capacit� d'audit accrues, permettant aux entit�s publiques de comprendre pr�cis�ment le fonctionnement de leurs outils, d'adapter le code � leurs besoins sp�cifiques et de s'affranchir des logiques propri�taires.
Les motifs �conomiques ne sont pas en reste
Au-del� des consid�rations de souverainet�, l'aspect �conomique joue un r�le pr�pond�rant dans cette d�cision. Les co�ts li�s � l'utilisation des logiciels Microsoft ont connu une augmentation significative ces derni�res ann�es pour la ville de Copenhague. Le passage � des alternatives open source repr�sente une opportunit� substantielle de r�aliser des �conomies budg�taires � grande �chelle. Ces �conomies peuvent ensuite �tre r�investies dans le d�veloppement local de comp�tences num�riques, l'innovation open source ou d'autres priorit�s publiques.
De surcro�t, la fin prochaine du support officiel de Windows 10, pr�vue pour octobre, pose un d�fi financier et logistique consid�rable. Maintenir un parc informatique sous un syst�me d'exploitation non support� n�cessite soit des mises � niveau co�teuses vers Windows 11, soit l'acquisition de contrats de support �tendus, �galement on�reux. En migrant vers Linux, le Danemark �vite cet investissement contraint, optant pour une plateforme dont la maintenance et les mises � jour sont souvent moins co�teuses et plus flexibles dans le cadre de l'open source.
Et vous ?
:fleche: Qu�est-ce qui explique les �checs qui marquent en g�n�ral les projets de passage des solutions Microsoft au libre ou � l�open source ? La sup�riorit� des solutions Microsoft ? Le lobbying ? La r�sistance au changement ?
Voir aussi :
:fleche: Un logiciel libre doit-il �tre en mesure de restreindre les t�ches que ses utilisateurs peuvent effectuer avec son aide ? Non, pour Richard Stallman
:fleche: France : le S�nat choisit d'encourager l'utilisation des logiciels libres et formats ouverts plut�t que de leur donner la priorit�
:fleche: Les d�put�s votent la priorit� au logiciel libre dans l'enseignement sup�rieur, �chec du lobbying des �diteurs de logiciels propri�taires
:fleche: Les logiciels libres ne seront plus prioritaires dans l'�ducation Nationale, ils seront envisag�s mais plus pr�f�r�s aux solutions propri�taires
:fleche: Choisir en priorit� le logiciel libre porterait atteinte au principe de neutralit� technologique des march�s publics, pour le Syntec Num�rique
Et qui pourrait potentiellement restreindre l'acc�s � des services essentiels en cas de tensions g�opolitiques ? Telles sont les questions fondamentales auxquelles le Danemark et l'UE cherchent � apporter des r�ponses concr�tes.
Il a fallu que trumpette arrive (encore) au pouvoir pour se poser ces questions !??
�a fait combien de d�cennies que Microsoft tient le march� de l'informatique en monopole ?
d�j� faudrait que l'Europe d�veloppe un OS complet avec appli, etc au moins pour les gouvernements, mais c'est pas gagn� et �a prend des ann�es pour le d�velopper, sinon demander � Huawei ? 🤣
Linux que j'utilise d�j� depuis fin des ann�es 90 (� l'�poque, avec internet � 56k, fallait acheter des magazines informatiques o� les CD d'install se trouvaient � l'int�rieur), c'�tait bcp en ligne de commande, mais �a a tellement �volu� et le nbre de distributions aussi et �a devient m�me un peu compliqu� de s'y retrouver ; alors imaginez un n�ophyte !
�tant technicien en informatique sp�cialiste en s�curit�, il est tr�s compliqu� de passer un parc informatique de Windows � Linux si le personnel n'a pas re�u une formation avant.
de passer de office � libre office, c'est une chose (d�j� compliqu� pour ceux qui utilisent les macro), mais de changer de syst�me d'exploitation avec ts les logiciels qui vont avec, la formation c'est avant et pas apr�s qu' il faut la faire et �a a un co�t (compens� par les licences).
par contre, concernant les pilotes, y'a encore bien des probl�mes avec Linux qu'on ne trouve plus sur Windows et surtout carte graphique ou certains appareils utilis�s dans des secteurs d'activit� que l'on ne voit pas ailleurs.
concernant la s�curit�, il est faux de penser que Linux n'a pas de probl�me de virus, rappelez-vous Apple au d�but des Mac ? d�s qu'ils ont acquis qques parts de march� suppl�mentaires, ben les attaques ont commenc�. un hacker s'en prend au syst�me le plus r�pandu et c'est normal ; il va pas perdre du temps sur OS qui n'a pas 10% du march� mondial.
Pas besoin de d�velopper un OS. Une distro Linux ira tr�s bien. Rien n'emp�che de faire tourner des applis m�tiers sur Linux, Mais pour l'existant il faudra refaire les applis.Citation:
d�j� faudrait que l'Europe d�veloppe un OS complet avec appli
Et encore, comme la mode est au client l�ger (acc�s via le web), �a limite aussi le besoin de recodage.
� Pat2kz : Linux, moins de 10 % du parc mondial ? Je n'en sais rien. Mais Linux, 90 � 95 % des serveurs & grappes de calcul, �a j'y crois. Et pour un pirate, ce sont des cibles de choix. Donc, Linux doit �tre au moins aussi prot�g� que n'importe quel syst�me.
@Pat2kz, Linux est le luxe d'avoir le choix.
Doit-on avoir une seule marque de moto pour ceux qui s'initie � la moto ? Comme pour tout on demande conseille. Et tu as oubli� que depuis 5 ans (voir plus), l'installation d'un Linux s'est �norm�ment simplifi�.
Depuis la version Debian 12, c'est du click-click et au bout de 20 min, le syst�me est op�rationnel. Ensuite il y a plus qu'� installer via "le store".
Mais en effet le point de blocage sera d'avoir du personnel qualifi� pour joindre des desktop Linux � des Windows entre eux via des annuaires. C'est le serpent qui se mord la queue. Windows est en telle position dominante par divers moyen (lobby � l'�ducation nationnal pour emp�cher toute neutralit� et enseigner au maximum avec du Windows des outils simples pour habitu� + la vente li�e sans m�me ventill� le prix rendant une boite noire mat�riel et OS ) cr�ant ainsi une ignorance qu'il existe autre chose.
Mais une fois que Linux sera plus connu, il y aura plus de personne qualifi�e. Le d�but peut �tre un peu compliqu� mais il faut bien commenc� si l'on veut s'en sortir.
Et en effet c'est bien dommage que c'est depuis les �v�nements de Trump que l'Europe commence � prendre des mesures fortes, notamment cr�er un OS pour les administrations en Europe : https://eu-os.eu/
Mais c'est loin d'�tre indispensable comme le dit Christophe. Il y a bien un lander allemands qui a choisi une distribution qui r�pondait � ses besoins, tout comme la gendarmerie qui a fait sa propre distribution Gendbuntu en se basant sur Ubuntu :
https://fr.wikipedia.org/wiki/GendBuntu
https://eu-os.eu/ n est pas un projet de l ue.
Mais oui ca bouge un peu, les administrations et les DSI commencent � comprendre � quel points faire le choix microsoft, oracle, vmware...etc est dangereux.
Des grosses structures n etant pas full microsoft y en a plein et depuis longtemps : la gendarmerie, certains services de l etat qui n utilisent plus les services de mails de microsoft ou des grosses boites priv�es (il y a 20 je bossais chez un gros voyagiste dont toutes les agences tournaient sous linux).
Ce n'est pas un mal de se d�barrasser des OS propri�taires ...
https://eu-os.eu/ est aussi bas� sur Fedora. Pourquoi, �a ne me semble pas �tre la distribution la plus adapt�e.
J'aurais plut�t pris un Debian.
Mais ce n'est que mon humble avis d'ArchLinux fanboy !
J'avais pu lire que la question de la distribution n'est pas encore tranch�. La probl�matique de Fedora est qu'elle est bas� aux USA.
Une des distributions qui pourrait �tre int�ressante serait OpenSuse bas� en Allemagne.
Le principal aspect est la localisation des donn�es... Un Office365 (donn�e US) pose beaucoup plus de probl�mes qu'un Office avec serveur h�berg� on-premise (m�me SharePoint, quoique j'en pense). Mais effectivement, en libre, les backdoors sont plus "visibles", ce qui n'emp�che rien (cf XZ utils backdoors).
S'il faut mettre l'accent sur la s�lection des outils, ce sont avant tout les services Cloud (non on-Premise)... et une pr�f�rence pour des solutions fran�aises/europ�ennes plut�t qu'am�ricaine peut faire sens.
Tu veux dire remplacer en priorit� les services cloud par du "on premise" Europ�en, c'est bien �a?Citation:
Envoy� par floyer
Parce que si c'est de partir vers du cloud Europ�en au lieu d'Am�ricain, plut�t que de prendre du "on premise", on ne fait que pr�parer les monopoles/vendor lock-in de demain.
L�id�e est que l��diteur importe plus en Cloud qu�en on-premise.
Dans les cas o� le Cloud est difficilement contournable, c�est surtout l� que le probl�me de souverainet� doit �tre regard� avec attention.
Une approche Zero Trust peut �tre difficile hors des offre Cloud. Mais choisir le leader (Zscaler am�ricain) peut �tre d�licat.
