75 % des jeunes dipl�m�s pr�f�rent travailler dans les h�pitaux plut�t que dans les Big Tech

Ce n'est plus un emploi de r�ve, 75 % des jeunes dipl�m�s US se d�tournent de Google et de Meta et pr�f�rent travailler dans les h�pitaux plut�t que chez les g�ants de la technologie de la Silicon Valley

Le paysage professionnel des jeunes Am�ricains est en train de changer radicalement. Contrairement aux g�n�rations pr�c�dentes, un nombre croissant de dipl�m�s s'�loignent de l'industrie technologique, autrefois consid�r�e comme l'incarnation de la r�ussite professionnelle. Ils s'orientent plut�t vers des domaines qui offrent une certaine stabilit� et un sens de l'objectif. Parmi les secteurs les plus notables qui connaissent cette �volution, on peut citer celui de la sant�, qui constitue d�sormais une destination de carri�re privil�gi�e pour de nombreux nouveaux dipl�m�s.

Ce changement survient alors que les signes de d�sillusion se multiplient au sein m�me des g�ants de la technologie. Au d�but de l'ann�e, un rapport a r�v�l� que Google avait propos� de l'argent � certains de ses employ�s qui n'�taient pas � profond�ment engag�s � dans sa mission pour qu'ils d�missionnent. L'entreprise a confirm� avoir mis en place le programme de � d�part volontaire � pour certains employ�s de ses �quipes produits qui ne s'alignent pas sur les objectifs de la division ou qui �prouvent des difficult�s avec les exigences d'un travail hybride ou avec leur r�le. Cette initiative fait suite au licenciement de 1 000 travailleurs par Google en janvier 2024, puis � l'annonce de la suppression de 12 000 emplois.

D�sillusion � l'�gard de l'industrie technologique

Pendant des d�cennies, les g�ants de la technologie tels que Google, Amazon et Apple ont �t� consid�r�s comme le summum de l'aspiration professionnelle pour les jeunes travailleurs. Cependant, des enqu�tes r�centes r�v�lent un contraste saisissant. Selon une �tude men�e par la National Society of High School Scholars (NSHSS), rapport�e par Forbes, une part importante de la g�n�ration Z s'est d�sint�ress�e des entreprises technologiques et ne les consid�rent plus comme des employeurs id�aux. De nombreux dipl�m�s se m�fient de plus en plus de l'instabilit� de l'industrie technologique, marqu�e par des licenciements tr�s m�diatis�s, une rotation du personnel et des pr�occupations croissantes quant aux effets de l'automatisation et de l'intelligence artificielle (IA) sur la s�curit� de l'emploi futur.

L'un des principaux facteurs � l'origine de cette �volution est la crainte de perdre son emploi � mesure que les technologies d'IA remplacent les travailleurs humains. Ce malaise est aggrav� par le rythme rapide des changements au sein des entreprises technologiques, qui ont souvent conduit � des suppressions d'emploi brutales. Autrefois consid�r�e comme l'industrie id�ale pour les jeunes professionnels, la r�putation du secteur technologique en mati�re de s�curit� et de croissance � long terme est en train d'�tre r��valu�e.

En outre, les r�cents licenciements tr�s m�diatis�s dans des entreprises qui s'enorgueillissaient autrefois des avantages offerts � leurs employ�s et d'une culture du travail progressiste ont mis en �vidence la volatilit� du secteur. Pour de nombreux jeunes chercheurs d'emploi, le message est sans �quivoque : Le r�ve technologique n'est plus une garantie de stabilit�.

Un accent sur la stabilit� et l'objectif

Pour de nombreux jeunes, l'attrait des emplois technologiques bien r�mun�r�s a diminu� au profit d'industries qui offrent une plus grande stabilit� et un sens plus clair de l'objectif. Selon une �tude r�alis�e par Networks Trends, 76 % des �tudiants ont d�clar� que la stabilit� de l'emploi �tait leur principale pr�occupation lorsqu'ils choisissaient une carri�re, devant d'autres facteurs tels que le salaire ou la r�putation de l'entreprise. La m�me �tude a �galement mis en �vidence l'int�r�t croissant pour les domaines de la sant� tels que la m�decine, les soins infirmiers et les services sociaux. Pour ces dipl�m�s, travailler dans le secteur de la sant� n'offre pas seulement la s�curit� de l'emploi, mais aussi la possibilit� d'avoir un impact tangible sur la vie des gens, un aspect qui semble de plus en plus pr�cieux sur le march� de l'emploi incertain d'aujourd'hui.

Cette �volution n'est pas purement �conomique ; elle est profond�ment existentielle. La pand�mie de COVID-19, la sensibilisation accrue � la sant� mentale et l'importance croissante accord�e par la culture � l'empathie et � la communaut� ont recadr� le sens de la r�ussite. Les carri�res dans la m�decine, les soins infirmiers, la sant� publique et la th�rapie sont d�sormais consid�r�es non seulement comme des � valeurs s�res �, mais aussi comme des appels moraux et �motionnels. Elles offrent ce que la technologie ne peut de plus en plus offrir : un impact humain tangible.

L'int�r�t croissant pour les carri�res dans le domaine de la sant� ne se limite pas aux �tats-Unis. En Espagne, le nombre d'�tudiants s'inscrivant dans des programmes de soins de sant� et de services sociaux a connu une augmentation notable entre 2018 et 2024. Cette tendance mondiale est port�e par les m�mes facteurs : le vieillissement de la population, l'augmentation de l'esp�rance de vie, des demandes de soins de sant� et la stabilit� per�ue des emplois dans les secteurs moins susceptibles d'�tre automatis�s par l'IA.

Les implications plus larges pour l'industrie technologique

Face � l'augmentation de la demande de professionnels de la sant�, le secteur des technologies pourrait se trouver confront� � de nouveaux d�fis pour attirer et retenir les meilleurs talents. Les entreprises qui ont autrefois prosp�r� gr�ce � la promesse de technologies de pointe et de salaires mirobolants devront peut-�tre aujourd'hui revoir leur approche du recrutement. Les jeunes dipl�m�s sont de plus en plus � la recherche d'un travail qui leur offre non seulement des r�compenses financi�res, mais aussi un sentiment d'accomplissement personnel et de stabilit� � long terme.

Pour les grandes entreprises technologiques, un remaniement cosm�tique ne suffira donc pas. Il ne suffit plus d'offrir des salles de jeux, des stock-options et des caf�t�rias gastronomiques. Les dipl�m�s d'aujourd'hui posent des questions plus difficiles : Quel est l'impact �thique de ce travail ? Mon emploi existera-t-il encore dans cinq ans ? Est-ce que je construis quelque chose qui sert le bien public, ou seulement les r�sultats financiers ?

Si la tendance aux carri�res dans le domaine de la sant� se poursuit, la main-d'�uvre de demain pourrait conna�tre une �volution dans les secteurs de la technologie et de la sant�. Pour les entreprises du secteur technologique, s'adapter � ces changements sera essentiel afin de maintenir leur position sur un march� de l'emploi comp�titif. Cela signifie qu'elles doivent r�orienter leurs missions au-del� de la rupture et du profit, investir dans la responsabilit� sociale et cr�er des r�les qui promettent non seulement une progression, mais aussi un sens � la vie.

De leur c�t�, les prestataires de soins de sant� devraient b�n�ficier d'un regain d'int�r�t de la part de la prochaine g�n�ration de professionnels, d�sireux d'apporter une contribution significative dans un secteur qui leur promet � la fois un but et la s�curit� de l'emploi.

L'avenir du travail est en train d'�tre r��crit

Ce � quoi nous assistons n'est pas simplement un rejet d'un secteur, mais une red�finition de l'ambition elle-m�me. Un emploi chez Google ne garantit plus le prestige ; il peut susciter des inqui�tudes quant � l'�puisement professionnel, au caract�re jetable ou � l'ambigu�t� �thique. En revanche, un dipl�me d'infirmi�re ou un r�le dans le domaine de la sant� publique peuvent d�sormais symboliser le courage, la r�silience et la pertinence sociale.

Il ne s'agit pas du d�clin d'un secteur, mais de l'essor d'un autre, d'une d�claration g�n�rationnelle selon laquelle le travail ne doit pas seulement �tre rentable, mais aussi utile. Si le d�but des ann�es 2000 a �t� marqu� par la mont�e en puissance de l'empire num�rique, le milieu des ann�es 2020 pourrait �tre consid�r� comme l'�poque o� de jeunes esprits ont choisi de soigner plut�t que de pirater.

Les tensions chez Meta mettent en �vidence les changements plus profonds qui se produisent au sein des grandes entreprises technologiques. En f�vrier dernier, le directeur technique de Meta a conseill� aux employ�s qui critiquaient les nouvelles politiques de l'entreprise de d�missionner et � d'envisager de travailler ailleurs �, apr�s la suppression de son programme DEI et l'assouplissement des r�gles de mod�ration des contenus. Ces remarques refl�tent un changement culturel plus large que de nombreux anciens employ�s jugeaient de plus en plus en d�calage avec leurs valeurs. Certains d'entre eux ont m�me qualifi� Meta d' � entreprise technologique la plus cruelle �.

Sources : National Society of High School Scholars (NSHSS), Forbes

Et vous ?

Quelle lecture faites-vous de cette situation ?
Trouvez-vous les conclusions de cette �tude du NSHSS cr�dibles ou pertinentes ?
Trouvez-vous ce changement dans le paysage professionnel des jeunes dipl�m�s coh�rent ou pertinent ?

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La population vieillit, le besoin en sant� va donc augmenter avec le temps, que ce soit en europe, aux usa et m�me en chine, d'ici 2050 presque 1/3 des chinois seront des retrait�s.
C'est donc bien un secteur d'avenir et faut bien remplir le frigo et payer les factures. Les vieux d�tiennent le gros du patrimoine, en vieillissant ils vont le donner via le paiement dans la sant� aux jeunes.


Le progr�s technologique a de toute fa�on atteint un plafond de verre. Les nouvelles innovations coute trop cher pour un gain tr�s faible.
Entre windows 7 et windows 11, il n'y a rien de chang� pour l'informatique du particulier, le raytracing apporte tr�s peu de gain et de toute fa�on les graphismes dans un jeu ne font pas tous. Les triple AAA coute d�sormais 80�, es ce que ca vaut vraiement le coup de d�penser autant ? des jeux � 20� sont tout aussi int�ressant. Les t�l� 8K valent t'elle vraiment le coup ?
Les processeurs en 2nm es ce vraiment int�ressant financi�rement ? surtout pour au final juste faire du web dans son smartphone et jouer � des jeux de plateforme 2d.
des smartphones pliable � 2000�...

Enfin, j'attends le vrai prix � pay� pour l'ia, pour l'heure c'est nous autres, les investisseurs qui finance, quand ce sera le consommateur, �a fera comme netflix: un prix qui va rapidement �tre multipli� par 2-3.