IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oubli� ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les r�ponses en temps r�el, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

  1. #1
    Chroniqueur Actualit�s

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de donn�es
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    9 656
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activit� : Administrateur de base de donn�es

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 9 656
    Par d�faut La g�n�ration Z confront�e � une � apocalypse de l'emploi � alors que les entreprises privil�gient l'IA
    Dipl�mes universitaires � l'�re de l'IA : la g�n�ration Z estime qu'ils ont �t� une perte de temps et d'argent,
    tandis que l'IA s'infiltre de plus en plus sur le lieu de travail

    L'arriv�e massive de l'intelligence artificielle dans les entreprises bouleverse profond�ment le rapport de la g�n�ration Z � l'�ducation sup�rieure. Une �tude r�cente r�v�le une tendance inqui�tante : un nombre croissant de jeunes dipl�m�s estime d�sormais que leur parcours universitaire a �t� une perte de temps et d'argent, face � une IA toujours plus comp�titive sur le march� du travail.

    Ces dipl�m�s, appartenant � la g�n�ration Z (n�s entre 1997 et 2012), expriment un d�sarroi croissant. Initialement encourag�s par leurs parents et enseignants � poursuivre des �tudes sup�rieures co�teuses, ils constatent aujourd'hui avec amertume que leurs comp�tences durement acquises peuvent �tre rapidement surpass�es par des syst�mes d'intelligence artificielle sophistiqu�s, capables d'effectuer des t�ches complexes � moindre co�t et en moins de temps.


    Quatre ann�es de cours, des milliers de dollars de frais de scolarit� et un dipl�me fra�chement obtenu... tout cela pour �tre surpass� par un chatbot.

    Alors que l'intelligence artificielle envahit le monde du travail, pr�s de la moiti� des demandeurs d'emploi de la g�n�ration Z affirment que leurs dipl�mes ont d�j� �t� rendus obsol�tes par la mont�e en puissance d'outils d'IA g�n�rative tels que ChatGPT - et ils se demandent pourquoi ils se sont donn� la peine d'�tudier.

    C'est une perte de temps et d'argent, selon les personnes interrog�es dans le cadre d'un nouveau rapport d'Indeed, qui r�v�le que 49 % des demandeurs d'emploi de la g�n�ration Z pensent que leur formation universitaire a perdu de sa valeur sur le march� du travail en raison de l'IA. Seul un tiers des mill�niaux est de cet avis, et seul un baby-boomer sur cinq �prouve des regrets similaires, comme l'indique un rapport de CIO Dive.

    La mar�e technologique n'est pas pr�s de s'inverser. Les entreprises adoptent l'IA plus rapidement que vous ne pouvez dire � r��criture de CV �, et les jeunes travailleurs - en particulier ceux qui viennent de terminer leurs �tudes - sont ceux qui ressentent le plus la pression.

    Le rapport d'Indeed, r�alis� par Harris Poll et bas� sur les r�ponses de 772 travailleurs et demandeurs d'emploi am�ricains ayant au moins un dipl�me universitaire, r�v�le un foss� g�n�rationnel dans la confiance en la carri�re.

    Les jeunes candidats sont beaucoup plus susceptibles que leurs a�n�s de penser que l'IA a rendu leurs comp�tences - et leurs �tudes - inutiles.

    Pire encore, les dipl�mes universitaires perdent rapidement leur priorit� dans les offres d'emploi. Alors que les entreprises abandonnent de plus en plus l'exigence des quatre ann�es d'�tudes, la moiti� des membres de la g�n�ration Z d�clarent aujourd'hui que l'universit� a �t� un mauvais investissement.

    Nom : higher.png
Affichages : 447367
Taille : 83,2 Ko

    � Chaque poste actuellement affich� sur le tableau d'affichage des offres d'emploi d'Indeed sera probablement expos� � un certain niveau � l'IA g�n�rative et aux changements qu'elle repr�sente �, a averti Linsey Fagan, conseill�re principale en strat�gie des talents d'Indeed.

    Et les employeurs ne recherchent pas seulement des personnes dipl�m�es, mais aussi des personnes qui savent comment travailler avec les machines.

    � Pour qu'une organisation r�ussisse avec l'IA, chaque employ� doit avoir une compr�hension de base de l'IA et de la mani�re dont son entreprise l'utilise �, a d�clar� Linsey Fagan. � Les dirigeants jouent un r�le crucial dans ce changement en �valuant leurs �quipes, en �coutant les besoins individuels et en soutenant leur d�veloppement. �

    La pression pour s'adapter est r�elle. Des postes de d�butants aux postes de direction, l'IA transforme non seulement la fa�on dont les gens travaillent, mais aussi ce sur quoi ils travaillent, comment ils sont pay�s, et m�me qui est embauch�.

    Certains employeurs r�agissent en proposant des programmes de perfectionnement, tandis que des fournisseurs de technologie comme Microsoft et Google d�ploient des outils de formation publics pour pr�parer les travailleurs � l'IA - et les aider � le rester.

    La plateforme d'enseignement en ligne O'Reilly a fait �tat d'une forte augmentation de la demande d'outils d'apprentissage de l'IA l'ann�e derni�re, avec quatre fois plus de professionnels s'inscrivant � des cours sur l'apprentissage automatique, l'ing�nierie rapide et d'autres comp�tences autrefois r�serv�es � une niche.

    � Pour vraiment lib�rer le potentiel de l'IA, les organisations doivent investir dans leur personnel, en offrant des formations, des exp�riences pratiques et des possibilit�s d'explorer de nouveaux outils dans un environnement favorable �, a d�clar� Fagan.

    � Les organisations ont besoin que les employ�s soient motiv�s pour essayer ces outils et qu'ils veuillent les appliquer dans leur travail quotidien. �

    Cela signifie qu'il est pr�f�rable d'apprendre la technologie, ou de se laisser distancer.

    Dipl�mes Universitaires � l'�preuve de l'IA : la g�n�ration Z se sent flou�e

    � Pourquoi passer quatre ans et s'endetter lourdement alors qu'une IA peut apprendre mon m�tier en quelques secondes ? �, s'interroge L�a, fra�chement dipl�m�e en marketing digital. Ce sentiment est loin d'�tre isol�. Les t�moignages abondent, notamment dans les domaines du journalisme, du droit, du marketing et de la finance, secteurs particuli�rement affect�s par l'�mergence rapide de ChatGPT, Midjourney et d'autres IA g�n�ratives.

    Selon un rapport du Forum �conomique Mondial, pr�s de 44% des comp�tences actuelles seront obsol�tes d'ici 2027 � cause de l'IA et de l'automatisation. Cette perspective renforce l'id�e chez de nombreux jeunes dipl�m�s que leurs ann�es d'�tudes auraient pu �tre mieux investies dans l'apprentissage de comp�tences pratiques ou directement li�es � la gestion et au d�veloppement technologique.

    La d�sillusion pousse certains jeunes � reconsid�rer leurs choix professionnels. On observe ainsi une hausse notable de l'int�r�t pour des formations courtes, cibl�es sur des comp�tences techniques directement applicables, telles que la programmation, la gestion de projets technologiques ou la cybers�curit�. D'autres envisagent m�me de quitter les voies traditionnelles pour explorer des opportunit�s d'entrepreneuriat num�rique o� l'adaptabilit� prime sur les dipl�mes formels.

    Face � cette situation, les institutions �ducatives sont interpell�es : doivent-elles repenser profond�ment leurs cursus pour int�grer davantage les comp�tences num�riques avanc�es et les capacit�s � collaborer avec l'intelligence artificielle ? L'urgence est palpable, car le risque est grand de voir une g�n�ration enti�re perdre confiance dans la valeur d'une �ducation sup�rieure traditionnelle.

    Pourtant, tout n'est pas perdu. Des experts sugg�rent que la cl� r�side dans la r�orientation des formations vers des comp�tences humaines difficiles � automatiser : esprit critique, empathie, cr�ativit� et prise de d�cision strat�gique. Ces comp�tences, coupl�es � une bonne ma�trise des outils num�riques avanc�s, pourraient offrir aux jeunes dipl�m�s un avantage d�cisif dans un march� du travail domin� par l'IA.

    La g�n�ration Z fait ainsi face � un carrefour d�cisif : s'adapter rapidement ou risquer de se retrouver d�pass�e par la vitesse fulgurante des �volutions technologiques.

    37 % des employeurs pr�f�rent embaucher une IA plut�t qu'un jeune dipl�m� de la g�n�ration Z

    Selon une enqu�te de la Hult International Business School, environ 37 % des employeurs ont d�clar� qu'ils pr�f�raient embaucher l'IA plut�t qu'un jeune dipl�m�. Dans le cadre de l'�tude, 1 600 employeurs ont �t� interrog� et 96 % d'entre eux ont d�clar� que la plupart des formations universitaires ne pr�parent pas du tout les gens � leur travail.

    Au total, 89 % d'entre eux ont d�clar� qu'ils �vitaient d'embaucher des jeunes dipl�m�s.

    Ce sentiment refl�te un d�calage croissant entre les �tudes universitaires et les comp�tences dont les employ�s ont besoin pour r�ussir en d�but de carri�re. Dans l'enqu�te de Hult, 77 % des jeunes dipl�m�s ont d�clar� avoir appris davantage en six mois de travail qu'au cours de leurs quatre ann�es d'�tudes.

    L'enqu�te a �galement r�v�l� que les entreprises, malgr� leur recours privil�gi� � l'IA, peinent � trouver des talents. La quasi-totalit� des dirigeants, soit 98 % d'entre eux, ont d�clar� que leur organisation avait du mal � trouver des talents.

    En ce qui concerne les raisons pour lesquelles ils ne veulent pas embaucher de jeunes dipl�m�s, 60 % d'entre eux d�clarent que les travailleurs n'ont pas d'exp�rience pratique et 55 % qu'ils ne travaillent pas bien au sein d'une �quipe.

    En r�fl�chissant � leur propre exp�rience universitaire, 94 % des jeunes dipl�m�s regrettent leur dipl�me et 43 % se sentent condamn�s � l'�chec parce qu'ils n'ont pas choisi le bon dipl�me.

    Les juniors n'ont pas les connaissances essentielles pour cr�er des logiciels s�curis�s

    De nombreux rapports indiquent que les employeurs se plaignent de l'�tat d�plorable des connaissances informatiques des employ�s de la g�n�ration Z. Un rapport publi� en f�vrier 2024 par la Linux Foundation Research et de l'Open Source Security Foundation (OpenSSF) indique que de nombreux d�veloppeurs n'ont pas les connaissances et les comp�tences essentielles pour d�velopper efficacement des logiciels s�curis�s. Pr�s d'un tiers des d�veloppeurs logiciels ne sont pas familiers avec les pratiques de d�veloppement de logiciels s�curis�s. Le rapport indique que l'�ducation et la formation sont requises.

    Nom : facteur.png
Affichages : 158070
Taille : 40,0 Ko

    Par ailleurs, selon une �tude publi�e en 2023 par Dell Technologies, les membres de la g�n�ration Z estiment que l'�cole ne leur donne pas les comp�tences n�cessaires pour survivre dans un monde num�rique. Ils reconnaissent la n�cessit� de d�velopper des comp�tences num�riques pour leur future carri�re, mais les membres de la g�n�ration Z sont frustr�s par le fait que leur �ducation ne les ait pas suffisamment pr�par�s au monde du travail.

    Selon le rapport, 37 % des r�pondants � l'�tude ont d�clar� que l'enseignement scolaire ne leur a pas permis d'acqu�rir les comp�tences technologiques dont ils avaient besoin pour la carri�re qu'ils envisageaient. Environ 44 % des r�pondants pensent que les entreprises doivent travailler plus �troitement avec le secteur public, principalement avec le secteur de l'�ducation, pour r�pondre � leur soif d'apprentissage, notamment autour des comp�tences num�riques.

    Les cadres interrog�s par Intelligent dans le cadre de son enqu�te ont �galement d�clar� que les jeunes dipl�m�s doivent renforcer leurs comp�tences techniques et leur �thique de travail. En outre, alors qu'ils rencontrent des difficult�s pour faire d�coller leurs carri�res, les travailleurs de la g�n�ration Z se tournent vers ChatGPT pour obtenir des conseils sur le sujet. Une grande partie d'entre eux consid�rent d'ailleurs que les conseils de ChatGPT sont meilleurs.

    Selon une enqu�te men�e par Intoo et Workplace Intelligence, pr�s de la moiti� (47%) des employ�s de la g�n�ration Z disent obtenir de meilleurs conseils de carri�re de ChatGPT que de leurs managers sur le lieu de travail. Les membres de la g�n�ration Z per�oivent leurs managers comme trop occup�s, trop focalis�s sur leur propre carri�re, ou pas assez comp�tents ou int�ress�s pour aider leurs subordonn�s � se d�velopper professionnellement.

    Sources : rapport de Hiring Lab, rapport de CIO Dive

    Et vous ?

    Que pensez-vous de ces rapports ? Les trouvez-vous cr�dibles ou pertinents ?

    Les dipl�mes universitaires traditionnels sont-ils encore pertinents � l'�re de l'IA ? Quelles comp�tences devraient d�sormais �tre privil�gi�es dans les cursus universitaires pour r�pondre � l'int�gration croissante de l'IA dans le monde professionnel ?

    Les universit�s doivent-elles s'associer davantage aux entreprises technologiques pour anticiper les besoins r�els du march� du travail ? Comment l��ducation sup�rieure peut-elle �voluer pour pr�server la valeur du dipl�me face � l'automatisation croissante ?

    Est-il n�cessaire de repenser compl�tement le mod�le d'�ducation sup�rieure pour mieux pr�parer les �tudiants � travailler avec l�IA ? Les formations courtes sp�cialis�es peuvent-elles r�ellement remplacer les dipl�mes universitaires complets dans le contexte actuel ?

    Quels risques courent les jeunes dipl�m�s qui d�laissent trop rapidement les fili�res traditionnelles pour des formations exclusivement techniques ?

    Les universit�s doivent-elles enseigner syst�matiquement comment collaborer efficacement avec l'intelligence artificielle ?

    Comment r�tablir la confiance de la g�n�ration Z dans la valeur �conomique et sociale de leur parcours universitaire ? Quelles sont les responsabilit�s des gouvernements dans l'adaptation rapide des syst�mes �ducatifs face � l'avanc�e rapide de l'IA ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et R�digez des actualit�s

  2. #2
    Membre confirm�
    Homme Profil pro
    Architecte r�seau
    Inscrit en
    F�vrier 2024
    Messages
    305
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    �ge : 45
    Localisation : Allemagne

    Informations professionnelles :
    Activit� : Architecte r�seau

    Informations forums :
    Inscription : F�vrier 2024
    Messages : 305
    Par d�faut
    La g�n�ration Z a raison. Les cols blancs incapables de "battre l'IA" sont vou�s � disparaitre. Les m�tiers d'avenir sont plombier, chauffagiste, carreleur, etc...

    D'ailleurs on accuse l'IA. Mais le vrai probl�me est qu'il y a d�j� plusieurs g�n�rations de suiveurs � la paresse intellectuelle manifeste sur le march� du travail.

  3. #3
    Membre du Club
    Homme Profil pro
    D�veloppeur informatique
    Inscrit en
    Avril 2025
    Messages
    17
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Creuse (Limousin)

    Informations professionnelles :
    Activit� : D�veloppeur informatique
    Secteur : High Tech - �diteur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2025
    Messages : 17
    Par d�faut
    l'avenir des dipl�m�s c'est leur absence.

    On peut revenir � une scolarit� classique pour obtenir un certificat d'un niveau g�n�ral. Puis, pour les secteurs concurrentiels des �preuves pratiques prenant place dans un concours pour int�grer une formation, un stage, un emploi, puis un autre concours pour la formation suivante si n�cessaire, etc. C'est une mise en concurrence globale et �a doit obligatoirement coexister avec une forme am�lior�e d'�ducation populaire qui peut �tre identifier par des lieux.

    R�gurgiter des informations pour obtenir un papier c'est termin�, c'�tait d�j� pas terrible car �a sanctionnait majoritairement l'intellect au sens raisonnement logique ce qui, je pense, pas mal de gens en conviendront ici n'en fait aucunement une intelligence globale. Combien de projets ce sont perdus dans les limbes de la fabuleuse logique d'un dev �gotique au d�triment de la simplicit�, de l'utilisateur et de la connaissance m�tier ? On devra �tre multit�ches certainement, pour te rejoindre apr�s tout pourquoi pas D�veloppeur Couvreur � mi-temps.

    �a peut en effrayer certains mais �a me semble plus fluide tout �a.

  4. #4
    Membre exp�riment�
    Avatar de GLDavid
    Homme Profil pro
    Head of Service Delivery
    Inscrit en
    Janvier 2003
    Messages
    2 897
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    �ge : 48
    Localisation : France, Seine Saint Denis (�le de France)

    Informations professionnelles :
    Activit� : Head of Service Delivery
    Secteur : Industrie Pharmaceutique

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2003
    Messages : 2 897
    Par d�faut
    Bonjour

    Beaucoup de choses ont �t� dites sur la GenZ. Apr�s de l� � en faire une g�n�ralit�...
    Ma vue est que de plus en plus, la tendance sera "Laissons faire l'IA, elle, elle sait".
    Ma crainte, deviendra-t-on mou du bulbe ? Je le crains. Sans prendre du recul sur ce que nous dira l'IA, de double-check, nous perdrons toute objectivit�.
    Peut �tre m�me nous complairons-nous avec un salaire universel, � regarder des plate-formes de VOD ou les derniers chanteurs � la mode auto-tun�s avec des paroles et musiques g�n�r�s par l'IA, une bouffe livr�e par drones, une histoire r�vis�e, ...
    Bon j'arr�te, le futur � ce point, non merci.

    @++
    GLDavid
    Consultez la FAQ Perl ainsi que mes cours de Perl.
    N'oubliez pas les balises code :tagcode: ni le tag :resolu:

    Je ne r�pond � aucune question technique par MP.

  5. #5
    Membre �clair�
    Inscrit en
    Mai 2006
    Messages
    384
    D�tails du profil
    Informations forums :
    Inscription : Mai 2006
    Messages : 384
    Par d�faut
    Citation Envoy� par GLDavid Voir le message
    Bonjour

    Beaucoup de choses ont �t� dites sur la GenZ. Apr�s de l� � en faire une g�n�ralit�...
    C'est l'avantage de faire partie de la GenX, on nous oublie tellement qu'on nous fiche la paix :p

    Ma vue est que de plus en plus, la tendance sera "Laissons faire l'IA, elle, elle sait".
    C'est ce qui me fait peur, quand chatGPT est sorti j'ai vu passer des suggestions : "Pourquoi on laisse pas une IA g�rer la politique ?" Alors qu'autant �a me g�ne pas si une IA aide pour l'�criture d'un texte, il ne faut pas qu'elle en soit l'origine et encore moins que les gens s'imaginent que parce que c'est fait pas une IA c'est objectif.

  6. #6
    Membre averti
    Homme Profil pro
    Coll�gien
    Inscrit en
    Novembre 2020
    Messages
    57
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    �ge : 60
    Localisation : France, Gironde (Aquitaine)

    Informations professionnelles :
    Activit� : Coll�gien

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2020
    Messages : 57
    Par d�faut
    Je suis un vieux, 60 ans.
    Au CP, c'�tait plume et encre violette... La bille �tait mauvaise pour l'�criture, patatra au CE1 c'est devenu autoris�.
    La calculatrice �tait un objet du diable jusqu'en troisi�me.
    L'ordinateur, les commandes num�riques... Je n'en ai vu qu'apr�s une licence !
    l'IA est simplement un OUTIL, �a ne produit aucune intelligence car si vous r�fl�chissez ce n'est pas le plus probable qui sera/est g�nial. M�me l'�tat de l'art, n'est pas certain avec ChatGPT, un comble pour un zinzin qui a toute la connaissance de monde. A oui, on a oubli� : garbage in, garbage out... Une th�se a autant de valeur qu'un tweet !
    Les ChatGPT ne contr�lent pas que la question est dans le p�rim�tre d'apprentissage, c'est de la b�tise crasse. Il y a une faille intellectuelle b�ante. Il ne connait pas son p�rim�tre de comp�tences.
    Les hallucinations, les biais sont pr�sent�es comme fun, c'est masquer le non-professionnalisme des entreprises qui font des milliardaires.
    Qui ach�terai une voiture qui va probablement freiner ? Vous ?

    PS : les ChatGPT font des textes sans faute, la fonction basique 'correcteur' de mon t�l�phone n'est pas capable de corriger mes fautes... Amusant, non ? Je ne vous parle pas de dict�e, il part en vrille une fois sur deux !

  7. #7
    Nouveau membre du Club Avatar de GlouGlouLaGirafe
    Homme Profil pro
    Technicien r�seaux et t�l�coms
    Inscrit en
    Avril 2021
    Messages
    6
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    �ge : 47
    Localisation : France, Var (Provence Alpes C�te d'Azur)

    Informations professionnelles :
    Activit� : Technicien r�seaux et t�l�coms
    Secteur : High Tech - �lectronique et micro-�lectronique

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2021
    Messages : 6
    Par d�faut
    Personnellement je pousse mon gamin � faire des �tudes super en math�matiques ai ou pas.
    L'ai est � la mode, mais dans 10 o� 15 ans on commencera � s'en mordre les doigts pour x raison et la les 🎓 seront devenus une denr�es rares.

  8. #8
    Chroniqueur Actualit�s

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de donn�es
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    9 656
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activit� : Administrateur de base de donn�es

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 9 656
    Par d�faut La � pire � conjoncture pour les jeunes dipl�m�s : l�IA grignote les emplois de d�but de carri�re
    La � pire � conjoncture pour les jeunes dipl�m�s : l'ombre grandissante de l�IA qui grignote les emplois de postes juniors,
    quelles comp�tences cultiver pour rester pertinent en d�but de carri�re ?

    La conjoncture �conomique actuelle pr�sente un d�fi de taille pour les jeunes dipl�m�s entrant sur le march� du travail. Selon plusieurs analyses, les promotions actuelles de dipl�m�s se heurtent � des difficult�s sans pr�c�dent pour d�crocher leurs premiers emplois, marquant ainsi le pire march� de l'emploi de niveau d'entr�e depuis des ann�es. Cette situation est exacerb�e par une s�rie de facteurs �conomiques, mais l'ombre la plus pr�occupante est sans aucun doute l'intelligence artificielle et la perspective imminente qu'elle finisse par automatiser de nombreuses t�ches actuellement d�volues aux employ�s d�butants. Mais tout n�est pas perdu. En adoptant une strat�gie adapt�e � cette nouvelle donne, les jeunes talents peuvent non seulement rebondir, mais aussi tirer profit de la mutation en cours.

    Contexte

    Historiquement, les postes de niveau d'entr�e ont servi de tremplin, permettant aux jeunes professionnels d'acqu�rir une exp�rience pr�cieuse, de d�velopper leurs comp�tences et de construire leur r�seau professionnel. Ces r�les offrent souvent une introduction aux op�rations commerciales, aux interactions avec les clients et aux aspects fondamentaux d'un secteur donn�. Cependant, le paysage de l'emploi �volue rapidement, et l'�mergence de l'IA est en train de red�finir la nature m�me du travail de niveau d'entr�e.

    L'IA, avec ses capacit�s d'apprentissage automatique et de traitement des donn�es, est de plus en plus capable d'accomplir des t�ches r�p�titives, bas�es sur des r�gles et n�cessitant peu d'autonomie d�cisionnelle. Ces types de t�ches correspondent pr�cis�ment � une grande partie du travail traditionnellement confi� aux jeunes dipl�m�s. De la saisie de donn�es et du service client de base � l'analyse pr�liminaire et � la gestion de documents, l'IA peut potentiellement effectuer ces t�ches plus rapidement, avec une plus grande pr�cision et � un co�t potentiellement inf�rieur pour les entreprises.

    Les cons�quences pour les jeunes dipl�m�s sont multiples. La rar�faction des postes de niveau d'entr�e signifie une concurrence accrue pour ceux qui restent disponibles. Les employeurs peuvent se permettre d'�tre plus s�lectifs, exigeant parfois des comp�tences et une exp�rience que les nouveaux dipl�m�s ne poss�dent pas encore. Cette situation peut entra�ner des p�riodes de ch�mage prolong�es ou le recours � des emplois sous-qualifi�s, freinant la progression de carri�re et la stabilit� financi�re des jeunes.

    La situation des jeunes dipl�m�s

    Le taux de ch�mage des dipl�m�s �g�s de 22 � 27 ans a atteint 5,8 % au d�but du printemps, selon les donn�es de la Banque f�d�rale de r�serve de New York, son niveau le plus �lev� depuis environ quatre ans, et bien au-dessus de la moyenne nationale.

    Les entreprises ont r�duit le nombre de dipl�m�s de l'enseignement sup�rieur qu'elles pr�voyaient d'embaucher ce printemps ; il est d�sormais plus difficile de d�crocher un poste de d�butant dans l'une des grandes banques que d'entrer � l'universit� de Harvard. (Chez Goldman Sachs Group Inc, le taux d'acceptation pour la promotion de stagiaires de 2024 n'�tait que de 0,9 %). En fait, selon Oxford Economics, depuis le milieu de l'ann�e 2023, 85 % de la hausse du taux de ch�mage est due aux nouveaux arrivants sur le march� du travail.

    Pour ceux qui commencent leur carri�re, m�me une courte p�riode sans travail peut avoir des effets � long terme. Selon le Center for American Progress, un organisme de recherche sur les politiques publiques, une personne qui conna�t six mois de ch�mage � l'�ge de 22 ans peut s'attendre � gagner environ 22 000 dollars de moins au cours de la d�cennie suivante. C'est un moment d�licat pour une cohorte qui a d�j� vu des ann�es cl�s de son �ducation perturb�es par la pand�mie de Covid-19.

    � J'ai �t� totalement d�concert� par le march� de l'emploi �, d�clare Jack McDonagh, 21 ans, dipl�m� de l'universit� Fordham le mois dernier et � la recherche d'un poste dans le domaine du marketing � New York. � Vous ne pouvez pas comprendre � quel point le march� est comp�titif tant que vous n'avez pas postul� � 50 emplois et que vous n'avez re�u aucune r�ponse �. Les entreprises d'un grand nombre de secteurs, y compris la soci�t� �nerg�tique Chevron, le fabricant de chaussures Nike et les g�ants de la technologie Microsoft et Amazon.com ont licenci� des employ�s ; le gouvernement f�d�ral a fait de m�me.

    Toutes les fili�res ne sont pas touch�es de la m�me mani�re. Le taux de ch�mage parmi les dipl�m�s de l'enseignement sup�rieur qui ont �tudi� les services de construction, par exemple, n'�tait que de 0,7 % selon les donn�es les plus r�centes ; pour les sciences de la nutrition, c'est un taux impressionnant de 0,4 %, selon les donn�es de la Fed de New York. Toutefois, les dipl�m�s en g�nie informatique, qui figuraient autrefois parmi les sp�cialit�s les plus recherch�es, affichent le troisi�me taux de ch�mage le plus �lev� pour les jeunes dipl�m�s, soit 7,5 %, apr�s les dipl�m�s en anthropologie et en physique. Et si l'emploi dans les domaines de l'informatique et des math�matiques pour les plus de 27 ans a augment� de 0,8 % depuis 2022, selon Oxford Economics, il a chut� de 8 % pour les dipl�m�s plus r�cents.

    Nom : new.png
Affichages : 43299
Taille : 82,9 Ko

    L'IA : un � briseur � d'emplois de premier �chelon

    L'IA y est pour quelque chose. Dans une r�cente enqu�te men�e aupr�s de cadres sur LinkedIn, plus de 60 % d'entre eux ont d�clar� que l'IA finira par prendre en charge certaines des t�ches actuellement assign�es aux employ�s d�butants, en particulier les r�les les plus banals et les plus manuels. Des PDG comme Dario Amodei d'Anthropic pr�voient que l'IA pourrait �liminer jusqu'� la moiti� de tous les emplois de bureau de premier �chelon, entra�nant une augmentation du ch�mage de 10% � 20% dans les cinq prochaines ann�es. Pour sa par, Mark Zuckerberg, pr�sident-directeur g�n�ral de Meta Platforms Inc., a parl� publiquement de l'utilisation d'ing�nieurs en IA pour effectuer une grande partie du codage de base, de niveau interm�diaire, d�s cette ann�e.

    Concr�tement, l'IA prend en charge des t�ches qui �taient traditionnellement le pain et le beurre des jeunes recrues :
    • Service client et support : les chatbots et assistants virtuels g�rent de plus en plus les requ�tes initiales.
    • Saisie et traitement des donn�es : ces r�les sont fortement automatis�s.
    • D�bogage de code simple et r�vision de documents : dans le domaine de la tech et du droit, l'IA acc�l�re consid�rablement ces processus.
    • Mises � jour de tableaux et recherches de donn�es financi�res : les juniors analystes � Wall Street voient leurs t�ches r�p�titives assum�es par l'IA.

    Cela signifie que les entreprises peuvent d�sormais faire effectuer des t�ches qui n�cessitaient auparavant plusieurs employ�s juniors par un seul expert ou un outil d'IA. Pour les nouveaux dipl�m�s, cela r�duit les opportunit�s de � faire ses preuves � et d'acqu�rir les comp�tences de base n�cessaires pour progresser.

    Anna Steinmeyer, 23 ans, pense que les progr�s de l'IA expliquent en partie pourquoi elle a du mal � trouver un emploi � temps plein. Cette native de Chicago, dipl�m�e de l'American University au printemps 2024, postule chaque semaine � 10 ou 20 offres d'emploi, mais n'arrive presque jamais � l'�tape de l'entretien. La plupart des emplois qu'elle recherche sont des postes d'assistante administrative ou des postes dans des agences de marketing. Bien qu'elle ait esp�r� obtenir un emploi dans le domaine de la production th��trale, elle a �largi ses recherches, car � beggars can�t be choosers � (ceux dans le besoin n'ont pas le luxe de choisir), dit-elle. � La croissance et l'�volution de la technologie ont rendu certaines de ces t�ches obsol�tes �, explique Steinmeyer. � Il est plus facile d'utiliser la technologie que de payer une personne �.


    37 % des employeurs pr�f�rent embaucher une IA plut�t qu'un jeune dipl�m� de la g�n�ration Z

    Selon une enqu�te de la Hult International Business School, environ 37 % des employeurs ont d�clar� qu'ils pr�f�raient embaucher l'IA plut�t qu'un jeune dipl�m�. Dans le cadre de l'�tude, 1 600 employeurs ont �t� interrog� et 96 % d'entre eux ont d�clar� que la plupart des formations universitaires ne pr�parent pas du tout les gens � leur travail.

    Au total, 89 % d'entre eux ont d�clar� qu'ils �vitaient d'embaucher des jeunes dipl�m�s.

    Ce sentiment refl�te un d�calage croissant entre les �tudes universitaires et les comp�tences dont les employ�s ont besoin pour r�ussir en d�but de carri�re. Dans l'enqu�te de Hult, 77 % des jeunes dipl�m�s ont d�clar� avoir appris davantage en six mois de travail qu'au cours de leurs quatre ann�es d'�tudes.

    L'enqu�te a �galement r�v�l� que les entreprises, malgr� leur recours privil�gi� � l'IA, peinent � trouver des talents. La quasi-totalit� des dirigeants, soit 98 % d'entre eux, ont d�clar� que leur organisation avait du mal � trouver des talents.

    En ce qui concerne les raisons pour lesquelles ils ne veulent pas embaucher de jeunes dipl�m�s, 60 % d'entre eux d�clarent que les travailleurs n'ont pas d'exp�rience pratique et 55 % qu'ils ne travaillent pas bien au sein d'une �quipe.

    En r�fl�chissant � leur propre exp�rience universitaire, 94 % des jeunes dipl�m�s regrettent leur dipl�me et 43 % se sentent condamn�s � l'�chec parce qu'ils n'ont pas choisi le bon dipl�me.

    Les juniors n'ont pas les connaissances essentielles pour cr�er des logiciels s�curis�s

    De nombreux rapports indiquent que les employeurs se plaignent de l'�tat d�plorable des connaissances informatiques des employ�s de la g�n�ration Z. Un rapport publi� en f�vrier 2024 par la Linux Foundation Research et de l'Open Source Security Foundation (OpenSSF) indique que de nombreux d�veloppeurs n'ont pas les connaissances et les comp�tences essentielles pour d�velopper efficacement des logiciels s�curis�s. Pr�s d'un tiers des d�veloppeurs logiciels ne sont pas familiers avec les pratiques de d�veloppement de logiciels s�curis�s. Le rapport indique que l'�ducation et la formation sont requises.

    Par ailleurs, selon une �tude publi�e en 2023 par Dell Technologies, les membres de la g�n�ration Z estiment que l'�cole ne leur donne pas les comp�tences n�cessaires pour survivre dans un monde num�rique. Ils reconnaissent la n�cessit� de d�velopper des comp�tences num�riques pour leur future carri�re, mais les membres de la g�n�ration Z sont frustr�s par le fait que leur �ducation ne les ait pas suffisamment pr�par�s au monde du travail.

    Selon le rapport, 37 % des r�pondants � l'�tude ont d�clar� que l'enseignement scolaire ne leur a pas permis d'acqu�rir les comp�tences technologiques dont ils avaient besoin pour la carri�re qu'ils envisageaient. Environ 44 % des r�pondants pensent que les entreprises doivent travailler plus �troitement avec le secteur public, principalement avec le secteur de l'�ducation, pour r�pondre � leur soif d'apprentissage, notamment autour des comp�tences num�riques.

    Les cadres interrog�s par Intelligent dans le cadre de son enqu�te ont �galement d�clar� que les jeunes dipl�m�s doivent renforcer leurs comp�tences techniques et leur �thique de travail. En outre, alors qu'ils rencontrent des difficult�s pour faire d�coller leurs carri�res, les travailleurs de la g�n�ration Z se tournent vers ChatGPT pour obtenir des conseils sur le sujet. Une grande partie d'entre eux consid�rent d'ailleurs que les conseils de ChatGPT sont meilleurs.

    Selon une enqu�te men�e par Intoo et Workplace Intelligence, pr�s de la moiti� (47%) des employ�s de la g�n�ration Z disent obtenir de meilleurs conseils de carri�re de ChatGPT que de leurs managers sur le lieu de travail. Les membres de la g�n�ration Z per�oivent leurs managers comme trop occup�s, trop focalis�s sur leur propre carri�re, ou pas assez comp�tents ou int�ress�s pour aider leurs subordonn�s � se d�velopper professionnellement.

    Les jeunes dipl�m�s ne sont pas condamn�s � l�invisibilit�

    Alors que l�intelligence artificielle red�finit les contours du monde du travail, les jeunes dipl�m�s se retrouvent face � un d�fi in�dit : les postes d�entr�e de gamme disparaissent progressivement, absorb�s par l�automatisation et la rationalisation. Mais tout n�est pas perdu. En adoptant une strat�gie adapt�e � cette nouvelle donne, les jeunes talents peuvent non seulement rebondir, mais aussi tirer profit de la mutation en cours.

    Adopter une posture proactive et construire son employabilit�

    Avec moins de postes de niveau d'entr�e traditionnels, il faut �tre proactif :
    • Projets personnels et freelancing : cr�ez vos propres projets ou proposez vos services en freelance. Cela permet non seulement d'acqu�rir de l'exp�rience et de construire un portfolio, mais aussi de d�montrer votre autonomie et votre capacit� � r�soudre des probl�mes.
    • L'entrepreneuriat : l'IA r�duit les barri�res � l'entr�e pour la cr�ation d'entreprise. Les jeunes peuvent utiliser des outils d'IA pour d�velopper des produits, des services ou des plateformes innovantes � moindre co�t et avec plus de rapidit�.

    D�velopper des comp�tences "anti-IA" et "pro-IA"

    L'erreur serait de chercher � concurrencer l'IA sur son propre terrain. Au lieu de cela, les jeunes doivent se concentrer sur ce que l'IA ne sait pas (encore) faire et sur la mani�re de travailler avec elle :
    • Comp�tences humaines inimitables : Cultivez la pens�e critique, la cr�ativit�, l'intelligence �motionnelle, le leadership, la r�solution de probl�mes complexes et la communication interpersonnelle. Ces comp�tences sont essentielles pour des r�les qui exigent du jugement, de la strat�gie et de l'interaction humaine.
    • Ma�trise des outils d'IA : Apprenez � utiliser l'IA comme un outil puissant. Cela inclut la compr�hension des principes de base de l'IA, l'utilisation de logiciels et de plateformes bas�s sur l'IA, l'analyse de donn�es g�n�r�es par l'IA, ou m�me la programmation de prompts efficaces pour les mod�les g�n�ratifs. Savoir "parler" � l'IA et interpr�ter ses r�sultats sera une comp�tence pr�cieuse.
    • Comp�tences hybrides : Visez les domaines o� les comp�tences techniques (souvent renforc�es par l'IA) rencontrent des comp�tences humaines. Par exemple, un sp�cialiste du marketing qui sait analyser des donn�es IA pour affiner une strat�gie cr�ative, ou un ing�nieur qui utilise l'IA pour optimiser des processus de conception.

    Adopter l'apprentissage continu comme philosophie de vie

    Le dipl�me n'est plus la fin de l'apprentissage, mais le d�but. Les jeunes doivent s'engager dans un apprentissage tout au long de la vie :
    • Formation constante : suivez des cours en ligne (MOOCs), obtenez des certifications dans des domaines �mergents (cloud computing, cybers�curit�, science des donn�es, gestion de l'IA), et participez � des ateliers ou des bootcamps.
    • Veille technologique : restez inform�s des derni�res avanc�es en mati�re d'IA et de leurs applications dans votre secteur. Lisez des articles, suivez des experts et participez � des conf�rences.
    • D�velopper des comp�tences transversales : ne vous enfermez pas dans une seule niche. La capacit� � s'adapter � de nouvelles technologies et � de nouveaux secteurs est cruciale.

    Source : donn�es sur le march� du travail

    Et vous ?

    La situation est-elle pareille dans votre pays ?

    Quelles comp�tences conseillez-vous aux jeunes dipl�m�s de cultiver pour rester pertinent en d�but de carri�re ?

    Comment les syst�mes �ducatifs (universit�s, �coles techniques) devraient-ils adapter leurs programmes pour pr�parer efficacement les jeunes aux emplois de l'�re de l'IA ? Faut-il privil�gier les comp�tences techniques, les comp�tences humaines, ou une combinaison des deux ?

    Comment les entreprises peuvent-elles �tre encourag�es � investir dans la formation de leurs employ�s d�butants, plut�t que de simplement automatiser les t�ches, afin de garantir un vivier de talents qualifi�s pour l'avenir ?

    Au-del� des aspects �conomiques, quelles sont les implications soci�tales � long terme d'un march� du travail o� les opportunit�s de niveau d'entr�e se rar�fient ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et R�digez des actualit�s

  9. #9
    Membre confirm�
    Homme Profil pro
    Architecte r�seau
    Inscrit en
    F�vrier 2024
    Messages
    305
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    �ge : 45
    Localisation : Allemagne

    Informations professionnelles :
    Activit� : Architecte r�seau

    Informations forums :
    Inscription : F�vrier 2024
    Messages : 305
    Par d�faut
    L'IA a bon dos. Le vrai probl�me, c'est que le syst�me �ducatif produit des bac+3 et des bac+5 alors que la majorit� des emplois disponibles est � niveau Bac.

  10. #10
    Membre �prouv�
    Avatar de calvaire
    Homme Profil pro
    .
    Inscrit en
    Octobre 2019
    Messages
    2 142
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    �ge : 43
    Localisation : Singapour

    Informations professionnelles :
    Activit� : .
    Secteur : Conseil

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2019
    Messages : 2 142
    Par d�faut
    a moins d��tre bien renseign� sur les salaires r�els, l'�volution possible et les d�bouch�s, je d�conseille de partir dans des �tudes longues bac+3/+5. Je vois pas l�int�r�t de faire 5ans d'�tudes pour gal�rer � trouver un 1er job et en France d��tre pay� au mieux 1800� net voir au smic avec certains bac+5.
    j'ai encore vu hier un freelance en it en france se brader � 200� de tjm, a ce tarif autant �tre salari�


    pendant ce temps un simple cap plomberie/�lectricit� peut rapporter beaucoup plus.

    de toute fa�on en 2025 faire un bac+5 n'a rien de rare, et des jeunes sortie d'�cole sans comp�tences/experience (autre que les enseignements et projet d'�cole) c'est encore moins rare, ce qui n'est pas rare ne vaut pas grand chose dans le monde de l'entreprise.

    la douche froide va �tre violente pour certains: bac+5 pay� au smic, vivant dans une vielle voiture (ouf plus de zfe)/en colloc et une retraite de 900� � 75ans (+100� de minimum vieillesse car l'�tat et trop bon).

    il existe quelques domaine encore porteur: M�decine / Sant� sp�cialis�e, Finance de march� / banque d�investissement (attention a bien se renseign� et pas payer un hec 60000� pour avoir un salaire au smic � la sortie), Notariat / Avocat d�affaires...

  11. #11
    Membre �prouv� Avatar de kain_tn
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Mars 2005
    Messages
    1 883
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Suisse

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2005
    Messages : 1 883
    Par d�faut
    Citation Envoy� par calvaire Voir le message
    a moins d��tre bien renseign� sur les salaires r�els, l'�volution possible et les d�bouch�s, je d�conseille de partir dans des �tudes longues bac+3/+5. Je vois pas l�int�r�t de faire 5ans d'�tudes pour gal�rer � trouver un 1er job et en France d��tre pay� au mieux 1800� net voir au smic avec certains bac+5.[...]
    C'est un horrible conseil � donner! Dans un march� concurrentiel o� justement les juniors se "bradent", comment une personne avec un simple BAC pourrait-elle encore trouver un emploi??

  12. #12
    Membre �prouv�
    Avatar de calvaire
    Homme Profil pro
    .
    Inscrit en
    Octobre 2019
    Messages
    2 142
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    �ge : 43
    Localisation : Singapour

    Informations professionnelles :
    Activit� : .
    Secteur : Conseil

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2019
    Messages : 2 142
    Par d�faut
    Citation Envoy� par kain_tn Voir le message
    C'est un horrible conseil � donner! Dans un march� concurrentiel o� justement les juniors se "bradent", comment une personne avec un simple BAC pourrait-elle encore trouver un emploi??
    non ce n'est pas ce que je dis:
    Je vois pas l�int�r�t de faire 5ans d'�tudes pour gal�rer � trouver un 1er job et en France d��tre pay� au mieux 1800� net voir au smic avec certains bac+5.
    quelle int�r�t de faire des �tudes qui d�bouche sur rien derri�re ? J�appelle juste a �tre tr�s vigilant avant de se lancer sur les d�bouch�s apr�s les �tudes et les salaires r�els (pas les salaires surgonfl�s donn� par l'�cole qui a pour but de remplir toutes les places ou les profs qui n'y connaissent rien)

    Les �tudes, un dipl�me ne donne aucune garantie d'un salaire. Il faut bien �tudier le march� du travail et en pr�dire les tendances d'ici 5ans.
    On peut faire des �tudes plus courte dans d'autres domaine bien plus r�mun�rateur (cap �lectricien par exemple)

    Le bac+5 dans la tech n'est plus un eldorado tranquille d�sormais, le secteur et en crise et faut bien r�fl�chir post bac a aller ou pas dans la tech.

  13. #13
    Membre �prouv�
    Homme Profil pro
    D�veloppeur
    Inscrit en
    Ao�t 2003
    Messages
    1 508
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    �ge : 39
    Localisation : France, Charente Maritime (Poitou Charente)

    Informations professionnelles :
    Activit� : D�veloppeur

    Informations forums :
    Inscription : Ao�t 2003
    Messages : 1 508
    Par d�faut
    Je rejoins en partie calvaire, � ce jour, s'orienter dans des fili�res tertiaires est moins r�mun�rateur qu'avant et le march� est g�n�ralement satur� (d�veloppeurs, RH, architecte, commerce, ...). Sinon, je dirais qu'il faut �tre � l'aise avec l'anglais et �ventuellement une autre langue pour avoir de meilleures opportunit�s.

    Les salaires �tant bas, autant faire un CAP ou un bac pro voire aller jusqu'� bac+2 sont des fili�res +/- manuelles (g�nie �lectrique, maintenance industrielle, m�canique, ...)... car au final, le tangible a besoin de mains pour �tre fait.

  14. #14
    Expert confirm�
    Avatar de popo
    Homme Profil pro
    Analyste programmeur Delphi / C#
    Inscrit en
    Mars 2005
    Messages
    3 011
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Rh�ne (Rh�ne Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activit� : Analyste programmeur Delphi / C#
    Secteur : High Tech - �diteur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2005
    Messages : 3 011
    Par d�faut
    S'il y a bien un point sur lequel, je suis d'accord avec l'article, c'est que ce qu'on enseigne � l'�cole ne pr�pare pas vraiment � la r�alit� du monde du travail.
    C'�tait d�j� le cas lorsque j'ai termin� mes �tudes mais j'ai l'impression que plus le temps passe, plus le gap devient important.

    J'ai r�cemment eu un alternant (arriv� � bac +4, reparti apr�s l'obtention de son bac +5), et j'ai �t� choqu� de constater que m�me les reflex de bases (comme le nommage) n'�taient pas acquis.
    J'ai du batailler plusieurs mois pour lui faire prendre le pas.

    A l'�poque o� je passais juste le bac, le prof m'enlevais des points pour cela.
    A croire que cela ne se fait plus, et c'est bien dommage.

    Le conseil que je donnerai � un jeune (en tout cas pour le domaine de la technologie) serait de privil�gier l'alternance.
    Il est important de se confronter aux r�alit�s du monde du travail car, d'apr�s ma propre exp�rience, la diff�rence entre la th�orie et la pratique est assez large.

  15. #15


    Femme Profil pro
    �tudiant
    Inscrit en
    Avril 2022
    Messages
    6
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Femme
    Localisation : France, Haute Savoie (Rh�ne Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activit� : �tudiant

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2022
    Messages : 6
    Par d�faut pas que les jeunes sur la terre!
    Partout, on ne s'inqui�te QUE des jeunes. Aussi /protection, autant les couches pour enfant, on veille � faire tr�s attention � l'�tat cutan� des b�b�s, on renouvelle +++, etc. Autant, les personnes �g�es, alors qu'elles, elles sont conscientes et ont le soucis de leur continence, de ne pas �tre mouill�es, etc., ben on leur dit d'attendre que la protection soit satur�e...

    Juste pour info: on sera tous un jour � leur place...

    Pour en revenir aux emplois et � l'IA: toutes les personnes qui se trouvent accident�es en un sens, mais pas suffisamment pour justifier une pension d'invalidit� (et y'en a + qu'on ne croit, pour ce qui concerne la France), /autrefois, ne peuvent plus se reconvertir correctement: les offres de reconversion sont pris d'assaut par les trentenaires... qui ne laissent plus ou gu�re de place aux + �g�s, quelque soit l'�tat de ces derniers.

    Ensuite, si les s�niors arrivent malgr� tout � se reconvertir, ils sont en comp�tition avec ces jeunes juniors, donc les premi�res victimes de l'IA ne sont absolument PAS les jeunes mais les s�niors. Ceux qui n'ont pas atteint l'�ge de la retraite, pas atteint l'�ge de l'indemnit� rallong�e (qu'on a repouss�, pas innocemment du tout), et qui se retrouvent au RSA ou ASS, et qu'on n'aide PAS. Souvent les + motiv�s � trouver un emploi, mais qu'on ne prend pas. Et on les a utilis�s d'ailleurs pour pouvoir r�duire le salaire des s�niors (ceux en emploi) de 30%.
    Ce qui va faire que la retraite � venir de ces personnes va chuter.
    La g�n�ration d'avant a profit� de tout: l'apr�s-guerre et innovation, de peu d'�cologie, de consommer tout +++, de tas d'offres pour un candidat, d'une retraite tr�s correcte.
    Ceux qui arrivent derri�re, on a d�j� r�duit peu � peu leurs emplois, licenciement � r�p�tition, us�s, salaires qui chutent (passage � l'euro, etc.) et qu'on va priver de retraite ou fortement la r�duire.
    Les + � plaindre ne sont pas les jeunes et jeunes � venir car ils savent ce qu'ils les attendent et peuvent s'organiser � l'avance. Ce sont ceux qui ont actuellement la cinquantaine qu'on pi�tine +++.
    En tout cas pour la France.

  16. #16


    Femme Profil pro
    �tudiant
    Inscrit en
    Avril 2022
    Messages
    6
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Femme
    Localisation : France, Haute Savoie (Rh�ne Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activit� : �tudiant

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2022
    Messages : 6
    Par d�faut
    Citation Envoy� par popo Voir le message
    S'il y a bien un point sur lequel, je suis d'accord avec l'article, c'est que ce qu'on enseigne � l'�cole ne pr�pare pas vraiment � la r�alit� du monde du travail.
    C'�tait d�j� le cas lorsque j'ai termin� mes �tudes mais j'ai l'impression que plus le temps passe, plus le gap devient important.

    J'ai r�cemment eu un alternant (arriv� � bac +4, reparti apr�s l'obtention de son bac +5), et j'ai �t� choqu� de constater que m�me les reflex de bases (comme le nommage) n'�taient pas acquis.
    J'ai du batailler plusieurs mois pour lui faire prendre le pas.

    A l'�poque o� je passais juste le bac, le prof m'enlevais des points pour cela.
    A croire que cela ne se fait plus, et c'est bien dommage.

    Le conseil que je donnerai � un jeune (en tout cas pour le domaine de la technologie) serait de privil�gier l'alternance.
    Il est important de se confronter aux r�alit�s du monde du travail car, d'apr�s ma propre exp�rience, la diff�rence entre la th�orie et la pratique est assez large.
    Normal. Comme je tente et ai tent� de me reconvertir sans succ�s... et suis en comp�tition pour les candidatures � la formation... Je sais ce qu'il se passe.
    Autrefois, on ne cherchait pas tant que �a le capitalisme � outrance et avoir le beurre... ET l'argent du beurre. On acceptait le "OU".
    En fait, si de leur c�t� les entreprises ne veulent pas vraiment former... ni payer... etc., les organismes de formation sont pareils!

    On m'avait envoy� dans un "DAQ color� industrie 2.0" "en amont de la qualification". PAYE PAR LA REGION.
    Alors, d�j�, que 5 personnes � prendre en charge...et, malgr� �a, j'ai �t� discrimin�e (Fran�aise, senior, dipl�m�e, pas une d�linquante � surveiller et essayer de convaincre de changer, etc.).
    Ensuite, j'ai vu le niveau des intervenants. A part 2 qui s'y connaissent dans leur domaine, le reste en savait peu et n'avait absolument RIEN � m'apporter.
    On semble recruter ceux qui baratinent, voir mentent le + et qu'on peut payer au lance-pierre et qui ne risquent pas de critiquer ni vouloir am�liorer et, � l'heure de la procrastinisation, de menacer leur propre emploi...

    A part peut-�tre les Compagnons, pour les autres, chacun consid�re qu'en fait, c'est � l'autre de former...

    J'ai r�cemment tent� d'entrer dans une formation acc�l�r�e de BTS dans le num�rique, et, on m'a reproch�e de ne pas avoir D�J� les connaissances pr�vues dans le programme...
    Et d'ailleurs, dans leurs tests, ils ne v�rifiaient ni la probit� de la personne, sa capacit� d'analyse, etc. mais UNIQUEMENT ces connaissances/ce qui est sens� �tre enseign� dans le programme. Ils recherchent des personnes qui rel�vent d'une VAE non d'une formation.

    En m�me temps, leur jeter la pierre? Ils font comme tout le monde dans cette soci�t�: plus personne ne veut se mouiller, tout le monde veut tirer un maximum de profit, tjrs et tjrs +, avec une indiff�rence totale de ce qui finit au caniveau, qu'on consid�re qu'ils ont d� le chercher.

    Donc on r�colte ce qu'on s�me...

    Le progr�s et narcissisme de chaque �poque (p�ch�s capitaux qui ne nous pr�occupent plus trop, ou qu'on r�gle par des formes de sacrifice, ou extr�mes: comme plus de milieu, certains vont vers une des extr�mes et les autres vers l'autre...), font que l'on ne pr�te pas assez attention � l'Histoire et ce qu'elle enseigne... Toutes ces civilisations disparues, dites avanc�es et que impressionnant ce qu'elles �taient parvenues d�j� � faire � l'�poque et comment??? et qui a souvent surv�cu en grande partie aux al�as du temps et climat (contrairement aux ouvrages + r�cents...), on a PERDU leur savoir... On tente d'ailleurs de le deviner. De comment...
    Les fables de La Fontaine destin�es au roi Louis XIV, si on les relit ou se les rappelle... sont encore tellement vraies... APRES la r�volution...!

    Constat que le programme de m�decine s'est d�t�rior� et qu'on a jug� ceux de l'hom�opathie etc. comme non-avenue... Le r�sultat? Ce que les appareils ne parviennent pas � expliquer, les m�decins non plus. Ils ont besoin d'analyses pour se faire une id�e, or les analyses co�tent cher... Autrefois? Les bons m�decins vous regardaient, touchaient, palpaient et ils avaient d�j� bcp d'�l�ments que nombreux d�j� d'il y a quelques ann�es, mais aussi d'aujourd'hui, ne voient et ne savent pas. Ausculter se r�sume � �couter la respiration, prendre la tension etc. (avec un appareil). Ils ne savent plus rien voir, � part des tr�s rares exceptions. Et on en est qu'au d�but...😅

    Quand j'avais tent� de faire un CS pour me reconvertir dans le conseil... (mais loup�, car le but de ce CS n'�tait en fait pas de bien nous former mais, comme ils nous l'ont montr� � la fin, que l'organisme rentre dans ses sous et maintiennent leurs propres postes d'emploi... A nous avoir fait signer des actes de pr�sence quand en r�alit� cours et TP annul�s pour s'occuper des salari�s d'une entreprise et donc percevoir double revenu: ceux de l'Europe + ceux de l'entreprise qui nous piquaient la place. Un peu comme proc�de aussi aujourd'hui le BTP avec les chantiers: ils prennent + qu'ils ne sont en mesure � en g�rer en salari�s-int�rimaires, ils d�butent les travaux, puis les stoppent et alternent d'un chantier � l'autre...), une des enseignantes en exploitation/production, m'avait demand� de m'occuper exceptionnellement de ces BTS, ceux qui allaient avoir le dipl�me que je poss�dais d�j�. Sans rien me dire de +, alors qu'ils allaient passer avant la fin de semaine leur �preuve finale.
    Donc j'ai eu le r�flexe de leur poser des questions comme celles que j'avais eues quand moi-m�me � passer mon BTS: pourquoi vous faites �a? Et si je modifie tel param�tre, �a provoque quoi? Vous r�ajusteriez comment?
    Ils m'ont tous regard�e comme choqu�s, et � me dire qu'on ne leur demande jamais d'�tre en mesure de r�pondre � de telles questions.
    J'ai re-discut� derri�re avec leur enseignante et elle m'a dit "tu vois? C'est dingue quand m�me..."
    Le BTS actuel �quivaut � un Bac pro d'autrefois au grand maxi. Whaou.

    Et les personnes comme moi, on refuse aujourd'hui de les former...

    Si quelqu'un d'une autre plan�te venait me dire que ma civilisation, mais cette fois mondiale... venait � finir comme les Incas, Azt�ques, Mayas, Chinois d'autrefois, Egyptiens d'autrefois, etc. (Atlantes?) Je ne serais nullement surprise. Vraiment.
    A chaque fois, notre narcissisme, vanit�, etc. nous a fait m�priser nos anciens, tout virer plut�t que trier et conserver l'avant en + du maintenant (un supermarch� qui a une panne d'�lectricit� durable est totalement bloqu�e... elle n'a aucun plan B d'autrefois... et o� elle pourrait ensuite, dans le "temps libre" r��crire derri�re ce qui a �t� vendu..., etc.)
    On ne sait ou ne saura plus ET programmer etc. et traire une vache, faire un fromage manuellement, calculer de t�te, reposer une division, etc. Ou tr�s peu (ceux qui aiment pouvoir avoir le tout et ses pieds et une voiture qu'il a le permis pour)

    On le paiera. Probablement pire car on a atteint la mondialisation et on suit tous le m�me chemin.

    On peut tjrs dire. Je ne vois pas pourquoi, � chaque civilisation, g�n�ration, il n'y aurait pas eu des personnes pour alerter... et qu'on n'�coute, au fond, jamais, car d�pourvu d'humilit�, d'esprit de prudence.

    En +, aujourd'hui, on �value... les connaissances... (disque dur) l'intelligence (processeur)... comme pour les robots. Mais la sagesse?

    Bonne journ�e et bonne continuation � vous.

  17. #17


    Femme Profil pro
    �tudiant
    Inscrit en
    Avril 2022
    Messages
    6
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Femme
    Localisation : France, Haute Savoie (Rh�ne Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activit� : �tudiant

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2022
    Messages : 6
    Par d�faut
    Citation Envoy� par calvaire Voir le message
    non ce n'est pas ce que je dis:


    quelle int�r�t de faire des �tudes qui d�bouche sur rien derri�re ? J�appelle juste a �tre tr�s vigilant avant de se lancer sur les d�bouch�s apr�s les �tudes et les salaires r�els (pas les salaires surgonfl�s donn� par l'�cole qui a pour but de remplir toutes les places ou les profs qui n'y connaissent rien)

    Les �tudes, un dipl�me ne donne aucune garantie d'un salaire. Il faut bien �tudier le march� du travail et en pr�dire les tendances d'ici 5ans.
    On peut faire des �tudes plus courte dans d'autres domaine bien plus r�mun�rateur (cap �lectricien par exemple)

    Le bac+5 dans la tech n'est plus un eldorado tranquille d�sormais, le secteur et en crise et faut bien r�fl�chir post bac a aller ou pas dans la tech.
    Disons que, parfois, les connaissances peuvent ouvrir l'esprit. C'est d'autant + int�ressant quand on picore un peu dans tout. On r�alise (malheureusement quelque part) + de choses.

    Les �tudes: c'est vrai que la base �lectrique est int�ressante. Mais il faut aussi pouvoir physiquement. L'avantage du num�rique, c'est qu'il ne demande pas forc�ment un physique, et la personne peut �tre autonome d�s le d�part, sans doute + qu'un �lectricien.

    C�t� �lectrique: � moins que fait expr�s, y'a des progr�s � faire, vu le nombre d'incendies d�s � des dispositifs �lectriques pourtant pas ancestraux. Certains + anciens � moins d�clencher d'incendie (aussi surprenant que �a puisse paraitre) que des + r�cents o�, justement, des personnes sont intervenues...!!!

    Quand aux tarifs: les prix sont parfois sont si r�hibitoires que sans doute moins de chantier que ce qui pourrait �tre!

  18. #18
    Membre �prouv�

    Homme Profil pro
    D�veloppeur informatique
    Inscrit en
    Octobre 2013
    Messages
    1 127
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Paris (�le de France)

    Informations professionnelles :
    Activit� : D�veloppeur informatique
    Secteur : Conseil

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2013
    Messages : 1 127
    Par d�faut
    Je me suis retrouv� en fili�re professionnelle, apr�s le coll�ge pour pleins de raisons raison de sant�, d�couragement, harc�lement scolaire et les profs qui en avait rien � faire ou �taient complices,validisme...
    Je voulais d�j� faire du d�veloppement.
    J'aurai du plus �tudier plut�t que faire de l'assembleur sur mon amiga 500 c'est ma faute donc en partie.

    Je me suis orient� un peu au pif, surtout pas de m�tiers incompatibles avec mes probl�mes de vue, ma prof principale qui ne m'aimait pas voulait m'envoyer en "�lectronique, mais on avait beau lui expliquer que manipuler un fer � souder ce n'�tait pas une bonne id�e. C'est pourquoi j'ai �t� en tertiai

    J'ai pass� un BEP en comptabilit�, j'ai eu le CAP en cadeau car � l'�poque on pouvait le passer en m�me temps pour un timbre fiscale en plus, c'�tait juste un double bar�me pas d'�preuve en plus. Le pire est que ceux qui en aurait eu le plus besoin ne le faisait pas, c'est � dire ceux qui n'avait pas le niveau pour d�crocher le BEP, et qi allaient se faire jeter car il y avait une classe de bac pro pour deux classe de bep et pas de possibilit� de redoublement une place ou deux, et en plus en fin de BEP tu avais 16 ans si tu n'avais pas redoubl� donc l'�cole n'�tait plus obligatoire comme maintenant. Mais c'�tait cher ce timbre en plus pour beaucoup, et pourtant je n'�tais pas dans une zone super d�favoris�e. On voyait bien que les in�galit�s faisaient la diff�rence et ils y en avaient beaucoup qui travaillaient � c�t�.
    Donc ce CAP n'avait pas tant de valeur.

    Le niveau �tait tr�s disparate , en tant que recal� du g�n�ral je m'en sortait bien, je me suis affich� quand j'ai eu 20 au premier contr�le de math et que certain se plaignaient que le contr�le �tait dur. On m'a demand� pourquoi je n'�tait pas all� en g�n�ral.

    En bac pro j'ai fait la m�me chose qu'en BEP avec des approfondissements et pas beaucoup de choses en plus. On attendait de nous de travailler plus en autonomie.
    Et je dois reconna�tre que m�me les glandeurs �taient op�rationnels pour le travail en entreprise, ils glandaient surtout dans les mati�res g�n�rales car pour eux �a n'avait pas d'int�r�t.
    Le truc dingue c'�tait que une majorit� ne voulait pas faire de comptabilit� apr�s 4 an � l'�tudier.
    Moi j'y suis all� par d�faut mais je m'y suis tenu en partie
    Mais le bac pro pr�parait bien pour le monde du travail, dans ma fili�re en tout cas.

    On �tait une poign�e � vouloir poursuivre, on �tait pas encourag� par les profs et le syst�me .
    Les profs et la conseill�re d'orientation qui �tait venu pour une r�union d'informations sur la poursuite d'�tudes apr�s le bac pro, nous a dit texto "si vous vouliez faire des �tudes longues il ne fallait pas venir ici".

    J'ai postul� a plusieurs BTS, j'ai eu droit � un disscours m�prisant et condescendant car je venais de bac pro et en partie � cause du handicape, puisqu'une amie qui avait un niveau inf�rieur et passait son entretien le m�me jour, a eu un discours plus polie.

    Finalement j'ai trouv� un bts de comptabilit� uniquement pour bac pro � 3heures de transport par hasard , bravo la conseill�re d'orientation, qui n'�tait pas au courant, "ah bon �a existe".
    Il y avait des heures en plus en fran�ais en math et anglais.
    8h 17h sauf le mercredi j'�tais sur les genoux en fin de journ�e et de semaine, le samedi matin je pion�ait.
    Je l'ai eu, je n'y croyait pas en consultant le minitel, ils se sont tromp�.
    J'ai eu un stage pourri, mon patron voulait un employ� de bureau polyvalent mais ne voulait pas pay� un int�rimaire, et donc un rapport naze, pas d'aide du lyc�e quand j'ai appel� pour le signaler et demand� un stage de secours, ils m'ont d�panner l'ann�e d'apr�s en me casant au lyc�e pour que j'aide l'administration � installer un logiciel.
    Je me suis plant� comme tout le monde � l'�tude de cas, coef 6 il n'y avait pas de comptabilit� juste une �criture de d�claration de TVA, un sujet de contr�le de gestion qui ressemblait pas � ce qu'on avait fait en cours et un sujet d'analyse financi�re tordu.
    Bref les trois quart de la classe sanctionn� sur des domaines dont ils n'auraient pas besoin en entreprise, sur 28 on a �t� 6 � l'avoir dont les 4 redoublants
    Un connard frustr� de ma classe a dit que je l'avais eu gr�ce au tiers temps et que ce n'�tait pas juste, il aurait du bosser les mati�res g�n�rales.

    Je pense que le BTS ne m'a pas apport� beaucoup vis � vis du Bac Pro, car ce qu'il y avait en plus contr�le de gestion et analyse financi�re concernait surtout ceux qui voulait poursuivre, moi s'�tait surtout pour avoir un meilleur CV.
    Et je pense que ceux qui venaient du g�n�ral �taient moins arm� que les bac pro pour travailler.

    Mon premier poste chez France Telecom �a ressemblait pas � mes cours, de comptabilit� mais en m�me temps c'�tait tellement particulier, il sp�cialise tellement les postes, que l'on ne peut pas correspondre.
    Mes autres poste en comptabilit� �a allait �a ressemblait mais il fallait s'adapter � chaque fois au logiciel de comptabilit� � chauqe fois.
    Si ma formation ne correspondait pas elle m'avait donn� les clefs pour comprendre et m'adapter, c'est pour �a que je ne suis pas d'accord sur ce point avec ce qui a �t� dit.

    J'ai voulu tenter ma chance en alternance en BTS informatique en 2000, mauvaise id�e. ;D
    Je n'ai pas trouv�, c'�tait la crise des startup, en plus ils voulaient des alternant d�j� form�s. arff

    J'ai �t� contact� par une �cole priv� pas tr�s honn�te � R�publique, ils ont contact� des recal� de l'alternance, et proposaient de faire payer la formation par la bourse.
    J'ai pay� avec mes �conomies, car je '�tais pas �ligible � la bourse.
    Sauf que les cours �taient un peu au rabais, ils ont vir� une partie de la classe et comme ils ne restait plus asses de monde ils nous ont jet� aussi en fin de premi�re ann�es, on a du se recaser dans une autre �cole.
    On sous-estime les arnaques dans l'�ducation priv�s.
    Mais j'ai eu mon deuxi�me BTS, j'ai pu profiter d'�quivalence aussi.

    Par contre j'ai fait du c/C++ � minima pour apprendre la programmation, �a suffisait mais pas pour trouver un poste, m�me tout le PHP fait en stage et par moi-m�me.
    L� j'ai ram� pendant 3 ans avant de retourner � la comptabilit�.
    J'ai du faire une formation en comptabilit� Pole Emploi, �a s'appelait comme �a � l'�poque pour inspirer confiance aux recruteur.
    J'ai du prendre une formation pour d�butant, car les formation au-dessus �taient trop s�lectives.
    Je devais faire un stage que je n'ai pas trouv�. C'�tait un stage � temps partiel �a ne convenait pas aux entreprise.
    Si il y en a une qui voulait que je reste plus longtemps en stage non r�mun�rer
    Je me suis un peu ennuy�, j'ai aid� ma voisine de cours juriste.
    La formation avait une place r�serv� pour une personne handicap�e, �a arrangeait la responsable qui ne cherchait pas � respect� le quota, mais comme j'�tais l� elle � pu se montrer vertueuse

    Quand je cherchait un poste en informatique on m'a propos� de venir aussi gratuitement de m'inscrire dans une �cole pour avoir une convention de stage.
    Les entreprises profitent aussi de la situation.

    En informatique c'est toujours compliqu� ils cherchent toujours un mouton � 50000 pattes
    Consultez mes articles sur l'accessibilit� num�rique :

    Comment rendre son application SWING accessible aux non voyants
    Cr�er des applications web accessibles � tous

    YES WE CAN BLANCHE !!!

    Rappelez-vous que Google est le plus grand aveugle d'Internet...
    Plus c'est accessible pour nous, plus c'est accessible pour lui,
    et meilleur sera votre score de r�f�rencement !

  19. #19
    Membre �prouv�
    Homme Profil pro
    ing�nieur qualit�
    Inscrit en
    Mars 2015
    Messages
    1 621
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Belgique

    Informations professionnelles :
    Activit� : ing�nieur qualit�
    Secteur : A�ronautique - Marine - Espace - Armement

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2015
    Messages : 1 621
    Par d�faut
    Citation Envoy� par CoderInTheDark Voir le message
    Je me suis retrouv� en fili�re professionnelle, apr�s le coll�ge pour pleins de raisons raison de sant�, d�couragement, harc�lement scolaire et les profs qui en avait rien � faire ou �taient complices,validisme...
    Je voulais d�j� faire du d�veloppement.
    J'aurai du plus �tudier plut�t que faire de l'assembleur sur mon amiga 500 c'est ma faute donc en partie.
    Tu avais quel �ge 14-15-16 ans?
    Comment peut on penser qu'on est (m�me partiellement) responsable de mauvais choix � ce moment?
    Surtout quand on voir ce que tu dis avant, sant�, harc�lement (y compris des profs). Tu as eu toutes les raisons de "fuir" le syst�me.
    Perso j'ai d�cid� de l'affronter, le r�sultat est peut �tre plus concluant, mais � quel prix? Je ne conseillerais � personne de suivre mon parcours, j'ai v�cu des choses que je ne souhaite � personne et qui m�ne beaucoup de jeune en d�scolarisation.
    L'essentiel du fait que j'ai tenu est que j'ai une r�sistance � la souffrance anormalement �lev�e (je me grattais jusqu'au sang pendant certains cours pour faire diversion des brimades, j'ai pass� de 10aine de minutes cons�cutives au tableau � me faire humilier par le prof - et � voir des camarades en chialer etc)

    Il n'y a que deux raisons pour lesquelles j'ai �t� bien orient� : mon p�re et ma m�re qui ont d�cid� de se renseigner et de faire les d�marches administratives d'eux m�me pour m'aider.
    Contre l'avis de l'�cole et des conseillers d'orientation.
    Le tout en �tant d�l�gu� de classe donc � b�n�ficier des moqueries entre profs - vex�s que leur pr�pa soit mon dernier choix ("bah oui, si personne ne veut de moi vous ne pourrez pas me refuser ")

  20. #20
    Communiqu�s de presse

    Homme Profil pro
    R�dacteur technique
    Inscrit en
    Avril 2025
    Messages
    268
    D�tails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Paris (�le de France)

    Informations professionnelles :
    Activit� : R�dacteur technique

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2025
    Messages : 268
    Par d�faut La g�n�ration Z confront�e � une � apocalypse de l'emploi � alors que les entreprises privil�gient l'IA
    La g�n�ration Z confront�e � une � apocalypse de l'emploi � alors que les entreprises privil�gient l'IA plut�t que les nouvelles recrues et acc�l�rent l'int�gration de l'IA pour r�duire les co�ts

    La g�n�ration Z confront�e � une � apocalypse de l'emploi � alors que les entreprises privil�gient l'IA plut�t que les nouvelles recrues et acc�l�rent l'int�gration de l'IA pour r�duire les co�ts au d�triment des postes de d�butants, selon un rapport du BSI. Une image sombre se dessine � mesure que les outils d'intelligence artificielle s'imposent dans le monde du travail � l'�chelle mondiale.

    L'arriv�e massive de l'intelligence artificielle (IA) dans les entreprises bouleverse profond�ment le rapport de la g�n�ration Z (n�s entre 1997 et 2012) � l'�ducation sup�rieure. Une �tude r�v�le une tendance inqui�tante : un nombre croissant de jeunes dipl�m�s estime d�sormais que leur parcours universitaire a �t� une perte de temps et d'argent, face � une IA toujours plus comp�titive sur le march� du travail. Initialement encourag�s par leurs parents et enseignants � poursuivre des �tudes sup�rieures co�teuses, ils constatent aujourd'hui avec amertume que leurs comp�tences durement acquises peuvent �tre rapidement surpass�es par des syst�mes d'IA sophistiqu�s, capables d'effectuer des t�ches complexes � moindre co�t et en moins de temps.

    En outre, plusieurs analyses montrent que les promotions actuelles de dipl�m�s se heurtent � des difficult�s sans pr�c�dent pour d�crocher leurs premiers emplois, marquant ainsi le pire march� de l'emploi de niveau d'entr�e depuis des ann�es. Cette situation est exacerb�e par une s�rie de facteurs �conomiques, mais l'ombre la plus pr�occupante est sans aucun doute l'iIA et la perspective imminente qu'elle finisse par automatiser de nombreuses t�ches actuellement d�volues aux employ�s d�butants.

    Du c�t� des employeurs, un rapport a r�v�l� que de plus en plus d�employeurs privil�gient l�IA � l�embauche de jeunes dipl�m�s appartenant � la G�n�ration Z. Environ 37 % des employeurs ont d�clar� qu'ils pr�f�raient embaucher l'IA plut�t qu'un jeune dipl�m�, et au total, 89 % d'entre eux ont d�clar� qu'ils �vitaient d'embaucher des jeunes dipl�m�s. En ce qui concerne les raisons pour lesquelles ils ne veulent pas embaucher de jeunes dipl�m�s, 60 % d'entre eux d�clarent que les travailleurs n'ont pas d'exp�rience pratique et 55 % qu'ils ne travaillent pas bien au sein d'une �quipe.

    Alors que l'int�gration de l'IA continue de remodeler les op�rations commerciales, de plus en plus d'entreprises dans le monde renoncent � la main-d'�uvre humaine et privil�gient l'automatisation bas�e sur l'IA afin de r�duire leurs effectifs et leurs co�ts op�rationnels, selon une nouvelle �tude publi�e par la British Standards Institution (BSI). Apr�s avoir interrog� plus de 850 entreprises dans sept pays, dont les �tats-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Chine, le rapport du BSI, intitul� � Flourishing in the AI Workforce �, a r�v�l� que les entreprises ont acc�l�r� l'int�gration de l'IA pour combler les lacunes en mati�re de comp�tences et r�duire les co�ts au d�triment des postes de d�butants.

    Nom : 1.jpg
Affichages : 10272
Taille : 41,0 Ko

    C'est une mauvaise nouvelle pour les jeunes, en particulier les jeunes dipl�m�s, qui cherchent � lancer leur carri�re. Selon l'�tude, pr�s d'un tiers des cadres d�clarent que leur entreprise envisage d�sormais des solutions d'IA avant d'embaucher de nouveaux employ�s, tandis que 39 % admettent que les postes de d�butants ont d�j� �t� r�duits ou supprim�s en raison de la rationalisation de l'IA.

    En outre, un quart des dirigeants interrog�s estiment que la plupart ou la totalit� des t�ches traditionnellement effectu�es par les jeunes employ�s peuvent �tre prises en charge par l'IA, ce qui t�moigne d'un changement profond dans la trajectoire traditionnelle du d�veloppement des comp�tences au sein des entreprises.

    BSI a baptis� cette disruption qui bouleverse les carri�res � l'�mergence de la g�n�ration blas�e �, abr�viation de � emplois automatis�s, r�ves �rod�s �, afin de rendre compte du co�t �conomique et �motionnel auquel sont confront�s les jeunes travailleurs lorsqu'ils entrent sur un march� du travail en pleine mutation sous l'effet de l'IA. Ce foss� grandissant entre le d�veloppement de la main-d'�uvre et les progr�s technologiques est �vident dans le rapport, dont l'analyse r�v�le que le mot � automatisation � appara�t pr�s de sept fois plus souvent que des termes tels que � am�lioration des comp�tences � ou � reconversion �.

    � L'IA repr�sente une �norme opportunit� pour les entreprises du monde entier, mais alors qu'elles recherchent une productivit� et une efficacit� accrues, nous ne devons pas perdre de vue que ce sont finalement les personnes qui sont le moteur du progr�s �, a d�clar� Susan Taylor Martin, PDG de BSI, selon le Guardian. Elle a ajout� : � Nos recherches montrent clairement que la tension entre tirer le meilleur parti de l'IA et permettre � la main-d'�uvre de s'�panouir est le d�fi d�terminant de notre �poque. Il est urgent de r�fl�chir � long terme et d'investir dans la main-d'�uvre, parall�lement � l'investissement dans les outils d'IA, afin de garantir des emplois durables et productifs. �

    Nom : 2.jpg
Affichages : 2418
Taille : 58,8 Ko

    L'�tude du BSI rapporte que plus de la moiti� des chefs d'entreprise interrog�s se disent chanceux d'avoir commenc� leur carri�re avant la g�n�ralisation de l'IA. Pourtant, 53 % d'entre eux sont optimistes et pensent que les avantages de l'IA l'emporteront sur ses perturbations, soulignant l'ambivalence qui existe entre l'utilisation valorisante de l'IA et la menace potentielle qu'elle repr�sente pour la main-d'�uvre.

    Les grandes organisations, cependant, vont de l'avant et r�coltent les fruits de leurs investissements pr�coces dans les technologies d'automatisation, en particulier dans des secteurs rentables tels que l'industrie manufacturi�re et la finance. Quarante et un pour cent des chefs d'entreprise ont d�clar� que l'IA leur permettrait de r�duire leurs effectifs, tandis que 76 % s'attendaient � voir des avantages mesurables gr�ce � ces outils dans un d�lai d'un an.

    Pour les petites et moyennes entreprises qui ne disposent pas des capitaux n�cessaires pour investir dans des plateformes d'IA et des infrastructures de donn�es avanc�es, les gains sont beaucoup plus lents � se concr�tiser, ce qui creuse encore davantage le foss� entre les industries de haute technologie et les employeurs traditionnels.

    Pour contrer ce que les sp�cialistes du secteur technologique appellent une � job-pocalypse � (apocalypse de l'emploi), le rapport pr�conise une action coordonn�e entre les gouvernements, les entreprises et les �tablissements d'enseignement afin de promouvoir l'emploi durable parall�lement � l'innovation en mati�re d'IA. Outre le plaidoyer en faveur de l'investissement dans la reconversion professionnelle, la culture num�rique et l'apprentissage tout au long de la vie afin de pr�parer les travailleurs de tous �ges � l'�volution de leurs r�les, le rapport appelle �galement � int�grer l'�thique, la transparence et la planification de la main-d'�uvre dans les strat�gies d'IA des entreprises.

    Nom : 3.jpg
Affichages : 2412
Taille : 37,1 Ko

    Une situation qui modifie le choix de carri�re des jeunes. En 2023, un rapport a r�v�l� que 57 % des membres de la g�n�ration Z ont d�clar� que leur principal objectif de carri�re �tait de devenir une sorte d'influenceur. En moyenne, 41 % des adultes am�ricains ont d�clar� qu'ils aimeraient devenir des influenceurs, mais pour la g�n�ration Z, on constate un �cart massif de 16 points. 53 % des membres de la g�n�ration Z ont �galement d�clar� qu'ils consid�raient l'influence comme un choix de carri�re respectable et viable. 30 % ont m�me admis qu'ils seraient pr�ts � investir leur propre argent parce que cela servirait d'investissement pour stimuler leur carri�re.

    Un autre rapport avait d�j� montr� que les employ�s de la g�n�ration Z ont du pain sur la planche pour gagner la confiance de leurs patrons. Les employeurs affirment que de nombreux travailleurs de la g�n�ration Z ne sont pas pr�par�s au monde du travail. Une entreprise sur six h�site � embaucher de jeunes dipl�m�s de l'enseignement sup�rieur, invoquant des pr�occupations � l'�gard de leur pr�paration, leurs comp�tences techniques et leur professionnalisme. Plus de la moiti� (55 %) des r�pondants pensent que les jeunes dipl�m�s manquent d'�thique de travail.

    Source : "Flourishing in the AI Workforce"

    Et vous ?

    Pensez-vous que ce rapport est cr�dible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Plus de 20 000 offres d'emploi de D�veloppeur ou en Informatique

    L'IA et l'automatisation pourraient supprimer pr�s de 100 millions d'emplois aux �tats-Unis au cours de la prochaine d�cennie, selon un rapport controvers� des d�mocrates du S�nat r�alis� � l'aide de ChatGPT

    Les �conomistes s'accordent � dire que le cauchemar des embauches pour la g�n�ration Z est bien r�el. L'IA n'en serait pas la cause, simplement l'amplificateur

    Sam Altman affirme que la g�n�ration Z est la plus � chanceuse � de toute l'histoire gr�ce � l'IA, malgr� la crainte croissante de perte d'emplois et d'une g�n�ration de programmeurs illettr�s

Discussions similaires

  1. [XL-2010] S�lectionner une feuille suivant son emplacement alors que son nom varie
    Par Vad_18 dans le forum Macros et VBA Excel
    R�ponses: 7
    Dernier message: 29/11/2015, 17h33
  2. R�ponses: 7
    Dernier message: 23/04/2015, 10h27
  3. [XL-2003] Formulaire, copier une textbox dans la m�me ligne que les autres
    Par jbelleng dans le forum Macros et VBA Excel
    R�ponses: 6
    Dernier message: 30/08/2011, 13h25
  4. R�ponses: 5
    Dernier message: 29/12/2010, 15h13
  5. R�ponses: 0
    Dernier message: 09/11/2010, 11h01

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo