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Le Danemark envoie des voiliers robots pour surveiller la flotte fant�me russe


Sujet :

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  1. #1
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    Par d�faut Le Danemark envoie des voiliers robots pour surveiller la flotte fant�me russe
    La rupture de deux c�bles Internet sous-marins en mer Baltique perturbe les communications et suscite des pr�occupations en mati�re de s�curit�
    certains responsables europ�ens �voquent une � guerre hybride �

    Deux c�bles Internet sous-marins situ�s dans la mer Baltique ont �t� sectionn�s � moins de 24 heures d'intervalle. Le premier c�ble relie la Finlande � l'Allemagne et le second relie la Lituanie et la Su�de. Bien qu'il arrive que des c�bles sous-marins soient endommag�s accidentellement, les experts soulignent qu'il s'agit d'�v�nements rares. Pour certains politiques europ�ens, la rupture soudaine et presque simultan�e de deux c�bles est le signe d'un sabotage. La piste d'une rupture accidentelle n'est toutefois pas totalement �cart�e. Les d�g�ts caus�s par l'incident ne sont pas clairs ; certains op�rateurs ont �voqu� des perturbations limit�es.

    Perturbation des communications apr�s la rupture de deux c�bles en mer Baltique

    Les c�bles sous-marins sous-tendent les services et les communications Internet, ainsi que plusieurs autres aspects de la vie quotidienne souvent consid�r�s comme acquis. Environ 99 % des donn�es mondiales transitent par les c�bles sous-marins, mais ceux-ci sont vuln�rables aux attaques, dans le cadre de ce que l'on appelle la guerre hybride. Deux c�bles de t�l�communication ont �t� endommag�s entre le 17 et le 18 novembre 2024 en mer Baltique.

    Selon un porte-parole de la soci�t� de t�l�communications Telia Lithuania, un c�ble de communication entre la Lituanie et la Su�de a �t� coup� le dimanche 17 novembre vers 10 heures, heure locale. Le syst�me de surveillance de l'entreprise a identifi� la rupture apr�s une perturbation du trafic et a estim� que la cause �tait probablement un dommage physique au c�ble lui-m�me. Environ un cinqui�me de la capacit� Internet de la Lituanie a �t� r�duit.


    Mais les consommateurs ne semblent pas avoir �t� affect�s. Un autre c�ble, situ� � environ 60 miles de l� et reliant la Finlande et l'Allemagne, a �galement �t� perturb�. Le c�ble C-Lion, d'une longueur de 1174 km, est la seule connexion directe entre la Finlande et l'Europe centrale. Bien que la cause reste inconnue, les autorit�s soup�onnent qu'il s'agit d'un � dommage intentionnel �. Le ministre allemand de la D�fense, Boris Pistorius, partage cet avis.

    � Personne ne croit que ces c�bles ont �t� sectionn�s accidentellement. Nous devons savoir, sans savoir pr�cis�ment d'o� cela vient, qu'il s'agit d'une action hybride, et nous devons �galement supposer, sans savoir encore par qui, qu'il s'agit d'un sabotage �, a d�clar� Boris Pistorius. La soci�t� finlandaise Cinia, sp�cialis�e dans les t�l�communications et la cybers�curit�, a d�clar� que la r�paration des dommages caus�s pourrait prendre de 5 � 15 jours.

    La r�paration de la ligne entre la Lituanie et la Su�de devrait prendre quelques semaines. Cependant, la cause exacte de la d�faillance du c�ble C-Lion n'est pas claire ; Cinia a d�clar� dans un communiqu� qu'elle continuait � enqu�ter sur la question. Une inspection physique n'a pas encore �t� effectu�e.

    Les autorit�s allemande et finlandaise �voquent la possibilit� d'une guerre hybride

    Les ministres des Affaires �trang�res de la Finlande et de l'Allemagne ont d�clar� dans un communiqu� conjoint qu'ils sont � profond�ment pr�occup�s � par la rupture du c�ble C-Lion et ont �voqu� la possibilit� d'une guerre hybride. � Le fait qu'un tel incident soul�ve imm�diatement des soup�ons de dommages intentionnels en dit long sur la volatilit� de notre �poque. Une enqu�te approfondie est en cours �, peut-on lire dans le communiqu�.

    La Russie est bien entendu point�e du doigt. Le communiqu� pr�cise : � notre s�curit� europ�enne n'est pas seulement menac�e par la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine, mais aussi par la guerre hybride men�e par des acteurs malveillants �. Le PDG de Cinia, Ari-Jussi Knaapila, a d�clar� lors d'une conf�rence de presse le lundi 18 novembre 2024 que cette panne soudaine impliquait que le c�ble avait �t� coup� par une force ext�rieure.

    L'incident intervient quelques mois apr�s que les �tats-Unis ont averti, en ao�t 2024, qu'ils avaient d�tect� une augmentation de l'activit� militaire russe autour des principaux c�bles sous-marins. Deux fonctionnaires am�ricains ont d�clar� � CNN en septembre 2024 que les �tats-Unis pensent que la Russie �tait d�sormais plus susceptible de mener des op�rations de sabotage sur ces �l�ments d'infrastructure essentiels. Ce que la Russie d�ment.

    Ce n'est pas le premier incident de ce type � se produire en mer Baltique. En octobre 2023, un c�ble de t�l�communications entre la Su�de et l'Estonie a �t� partiellement endommag�. Les autorit�s su�doises ont indiqu� que cela s'�tait produit � peu pr�s au m�me moment que la rupture du gazoduc Balticconnector entre la Finlande et l'Estonie, au cours de laquelle un c�ble Internet adjacent reliant la Finlande et l'Estonie avait �t� endommag�.

    La rupture des c�bles intervient apr�s que la Su�de et la Finlande ont mis � jour les conseils qu'ils donnent � leurs citoyens sur la mani�re de survivre � la guerre. Des millions de foyers des pays nordiques recevront des brochures contenant des instructions sur la mani�re de se pr�parer aux effets des conflits militaires, des pannes de communication et des coupures d'�lectricit�. Les deux pays ont rejoint l'OTAN au cours des deux derni�res ann�es.

    L'ampleur des perturbations caus�es par la rupture du c�ble C-Lion de Cinia n'est pas claire. Les flux de donn�es les plus importants sont g�n�ralement achemin�s par plusieurs c�bles diff�rents, afin d'�viter une d�pendance excessive � l'�gard d'une seule liaison.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des hypoth�ses �mises dans le cadre de la rupture de ces deux c�bles Internet ?
    Quelle est la piste la plus cr�dible selon vous ? Pourquoi ?

    Voir aussi

    L'OTAN soutient une initiative qui vise � sauver Internet en redirigeant le trafic vers l'espace en cas d'attaques contre les c�bles sous-marins, mais le projet suscite le scepticisme dans la communaut�

    La Russie menace de couper l'Internet et le GPS de l'Occident, aucun plan de secours n'est disponible en dehors d'un projet de l'OTAN qui vise � rediriger le trafic vers l'espace afin de sauver Internet

    La Russie pourrait supprimer l'acc�s � Internet des pays de l'OTAN en Europe en sabotant leurs c�bles de communication sous-marins

  2. #2
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    Par d�faut
    Les clowns de l'UE accusent (encore) la Russie sans la moindre preuve. Le sabotage des c�bles Internet sous-marins a co�ncid� avec l'exercice naval de l'OTAN Freezing Winds 24 (on se rappellera que les m�mes clowns ont accus� sans apporter de preuves la Russie pour le sabotage de Nordstream 1&2). Le c�ble reliant la Finlande et l'Allemagne suit le m�me trac� que le Nord Stream. La distance qui les s�pare est de plusieurs centaines de m�tres.

    On peut remarquer que, peu de temps avant les explosions du Nord Stream dans la mer Baltique, l'OTAN a �galement organis� des exercices - Baltops 2022. Quelle coincidence.

    Selon le journaliste d'investigation, Seymour Hersh, le sabotage de Nordstream 1 & 2 est l'oeuvre des am�ricains.

  3. #3
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    Par d�faut
    Citation Envoy� par noremorse Voir le message
    Les clowns de l'UE accusent (encore) la Russie sans la moindre preuve. Le sabotage des c�bles Internet sous-marins a co�ncid� avec l'exercice naval de l'OTAN Freezing Winds 24 (on se rappellera que les m�mes clowns ont accus� sans apporter de preuves la Russie pour le sabotage de Nordstream 1&2). Le c�ble reliant la Finlande et l'Allemagne suit le m�me trac� que le Nord Stream. La distance qui les s�pare est de plusieurs centaines de m�tres.

    On peut remarquer que, peu de temps avant les explosions du Nord Stream dans la mer Baltique, l'OTAN a �galement organis� des exercices - Baltops 2022. Quelle coincidence.

    Selon le journaliste d'investigation, Seymour Hersh, le sabotage de Nordstream 1 & 2 est l'oeuvre des am�ricains.
    Et du coup Bozo, elles sont o� tes preuves ?

  4. #4
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    Citation Envoy� par Prox_13 Voir le message
    Et du coup Bozo, elles sont o� tes preuves ?
    Vous �tes infernal avec vos esprits obtus. Y'a pas plus de preuve dans un sens que dans l'autre, la personne la plus intelligente dans ce genre de situation c'est bien celle qui rejette ce que certains pr�sentent comme une �vidence, � savoir que ce serait la Russie alors que tout un faisceau d'indice tend � montrer que ce serait l'Ukraine ou bien les am�ricains.

    Vraiment, et en plus vous vous sentez m�me de taille � l'insulter. Le sage montre la lune et vous mordez le doigt.

    Quel manque de culture �galement puisque Seymour Hersh c'est un des plus grands sinon le plus grand journaliste d'investigation am�ricain : r�v�lation sur le Vietnam, Guantanamo c'est lui, j'en passe et des meilleures...

    Des preuves ? Mais si il y avait des preuves il y aurait des accusations, un proc�s, ou une r�action, ce serait un fait connu dont on ne d�battrait pas ! Ah mais pardon vous ne d�battez pas non plus des faits incertains, accuser la Russie est plus commode. Mais commence par t'informer parce que si il y a un clown ici qui soutien n'importe qui tant qu'on lui demande de le faire, c'est toi.

    M�me le rapport de l'ONU insiste la dessus... mais c'est certainement aussi des complotistes...

    Citation Envoy� par ONU
    Le diplomate russe a not� que le rapport de M. Hersh montre que lors de man�uvres de l'OTAN en mer Baltique, des plongeurs am�ricains ont pos� des charges explosives qui ont �t� d�truites par les autorit�s norv�giennes trois mois plus tard.

    La F�d�ration de Russie avait pri� l��conomiste Jeffrey Sachs, Directeur du Centre pour le d�veloppement durable de l�Universit� Columbia de New York, d�intervenir devant le Conseil de s�curit�. Celui-ci a soutenu que ces attaques contre les gazoducs n�cessitaient des moyens sophistiqu�s et un acc�s � la mer Baltique dont ne dispose pas l�Ukraine.

    D�clarant qu�� ses yeux la Russie � n�avait pas d�int�r�t � d�truire des installations dont elle devra assumer la co�teuse r�paration �, il a en revanche all�gu� que des membres du gouvernement des Etats-Unis, dont le Pr�sident Joe Biden, avaient � plusieurs reprises montr� leur hostilit� � des gazoducs qui contribuaient selon eux � la d�pendance de l�Europe envers les approvisionnements �nerg�tiques venus de Russie.

    Quant au second invit� de la r�union, l�ancien analyste de la CIA et activiste politique, Ray McGovern, il a d�fendu la v�racit� de l�article de Seymour Hersh et mis en cause la cr�dibilit� des d�n�gations des services de renseignement am�ricains sur la pr�tendue implication des Etats-Unis dans le sabotage de Nord Stream I et II, en rappelant les armes de destruction massives iraquiennes.

    Ce Conseil, qui � la demande de la Russie �tait cens� d�cider d�une enqu�te ind�pendante sur l�incident, n�a d�bouch� sur aucun vote.
    Bin c'est marrant la Russie demande une enqu�te ind�pendante et personne vote. Franchement vous �tes path�tiques, la ferme � troll qui emp�che les Fran�ais de penser c'est bien vous. On m�riterait presque la hausse des prix du gaz et de l'�lectricit� tellement ont devient *** dans ce pays.

    Les mecs nous vendaient du gaz pas cher pour faire tourner l'industrie europ�enne, les am�ricains ont toujours dit que c'�tait insupportable pour eux, et les d�biles qui se retrouvent � acheter du gaz de schiste aux USA par bateau arrivent en m�me temps � accuser la Russie et se pr�tendre �colo. 1 + 1 = 3 avec vous ?

  5. #5
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    Citation Envoy� par Jules34 Voir le message
    Vous �tes infernal avec vos esprits obtus. Y'a pas plus de preuve dans un sens que dans l'autre, la personne la plus intelligente dans ce genre de situation c'est bien celle qui rejette ce que certains pr�sentent comme une �vidence, � savoir que ce serait la Russie alors que tout un faisceau d'indice tend � montrer que ce serait l'Ukraine ou bien les am�ricains.

    Vraiment, et en plus vous vous sentez m�me de taille � l'insulter. Le sage montre la lune et vous mordez le doigt.

    Quel manque de culture �galement puisque Seymour Hersh c'est un des plus grands sinon le plus grand journaliste d'investigation am�ricain : r�v�lation sur le Vietnam, Guantanamo c'est lui, j'en passe et des meilleures...

    Des preuves ? Mais si il y avait des preuves il y aurait des accusations, un proc�s, ou une r�action, ce serait un fait connu dont on ne d�battrait pas ! Ah mais pardon vous ne d�battez pas non plus des faits incertains, accuser la Russie est plus commode. Mais commence par t'informer parce que si il y a un clown ici qui soutien n'importe qui tant qu'on lui demande de le faire, c'est toi.

    M�me le rapport de l'ONU insiste la dessus... mais c'est certainement aussi des complotistes...



    Bin c'est marrant la Russie demande une enqu�te ind�pendante et personne vote. Franchement vous �tes path�tiques, la ferme � troll qui emp�che les Fran�ais de penser c'est bien vous.
    D�sol�, j'ai lu que ta premi�re phrase, et comme tu parles de mon avis que je n'ai pas donn�, tu dois te parler tout seul je suppose ? Mais t'inqui�te, tu n'es pas path�tique �a arrive � tout le monde �a haha
    Personnellement je me suis abstenu de donner mon avis, et j'ai pas eu le culot de t'attribuer mon avis absolument d�gueu-crade pour te discr�diter. J'estime ne pas suffisamment �tre un expert pour me permettre d'insulter les autres de clown gratuitement.

    J'ai simplement retourn� l'exacte m�me pique que noremorse a utilis� sur lui-m�me; Avancer des th�ories virulentes sans savoir et insulter ceux qui font de m�me de clowns.

    C'est quand m�me fort, non ?

  6. #6
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    Citation Envoy� par Prox_13 Voir le message
    D�sol�, j'ai lu que ta premi�re phrase

  7. #7
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    Par d�faut
    Citation Envoy� par Jules34 Voir le message
    En vrai je comprends que t'as quelque chose a dire et franchement d�sol�, j'aurais pr�f�r� que tu le racontes a quelqu'un que �a int�resse

  8. #8
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    Par d�faut
    Pour couper court � la d�sinformation post�e ici par les trolls russes, il est av�r� qu'un seul bateau �tait au dessus des c�bles au moment des faits, � savoir un bateau sous pavillon Chinois mais avec un capitaine Russe, je pense qu'on peux accorder le b�n�fice du doute � un sabotage Russe, pas tr�s discret avec �a.

    Ca ressemble de plus en plus � un sc�nario de 3eme guerre mondiale, on est au bord de l'apocalypse

  9. #9
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    Par d�faut La police su�doise s'int�resse � un navire chinois soup�onn� d'avoir sabot� un c�ble sous-marin
    La police su�doise s'int�resse � un navire chinois soup�onn� d'avoir sabot� un c�ble sous-marin dans la mer Baltique.
    Vers une nouvelle �re de menaces hybrides sur les infrastructures europ�ennes ?

    Les c�bles sous-marins, qui constituent l��pine dorsale des communications internationales, sont souvent m�connus du grand public. Pourtant, ils sont essentiels pour garantir les flux num�riques globaux. R�cemment, un incident impliquant le cargo Yi Peng 3 a perturb� deux c�bles strat�giques dans la mer Baltique, C-Lion 1 et BSC, mettant en lumi�re les vuln�rabilit�s de cette infrastructure critique. Si quelques-uns avancent l�hypoth�se d�une collision accidentelle dans ce cas pr�cis, certains experts n�excluent pas la possibilit� d�un sabotage ou d�un acte d�lib�r�, compte tenu des enjeux strat�giques des c�bles dans la r�gion baltique. D'ailleurs, le gouvernement su�dois a confirm� qu'une enqu�te de police, soutenue par les garde-c�tes et les forces arm�es, �tait en cours.

    Contexte et observations

    Ces interruptions ont mis en �vidence une co�ncidence temporelle entre les dommages et la pr�sence du Yi Peng 3 dans la zone concern�e. Les enqu�teurs su�dois et danois collaborent pour d�terminer si ces actes rel�vent d�un sabotage d�lib�r� ou d'un accident.

    L�enqu�te reste ouverte, mais plusieurs hypoth�ses sont � explorer :

    Un accident maritime

    Dans ce sc�nario, il s'agirait d'une collision accidentelle avec un c�ble sous-marin, caus�e par :
    • Une ancre largu�e par inadvertance ou tra�n�e sur le fond marin.
    • Des �quipements lourds ou mal arrim�s sur le navire, pouvant endommager les c�bles en cas de contact.

    Un acte malveillant ou de sabotage

    La r�gion baltique est strat�giquement sensible, marqu�e par des tensions croissantes entre les pays de l�Union europ�enne et la Russie. Bien que le Yi Peng 3 soit un navire commercial, certains analystes n�excluent pas la possibilit� d�une action d�lib�r�e visant � perturber les communications dans une zone critique pour les flux num�riques et militaires.

    Un probl�me technique

    Une d�faillance des �quipements du Yi Peng 3, comme un dysfonctionnement de son syst�me de navigation ou de ses ancres, pourrait �galement expliquer l�incident.

    Pistes de l'enqu�te

    Ces �v�nements se produisent dans un contexte de tensions accrues entre les pays europ�ens et la Chine, ainsi que d�une vigilance renforc�e autour des infrastructures critiques depuis le sabotage pr�sum� des gazoducs Nord Stream en 2022. Les experts soulignent que la mer Baltique, dens�ment utilis�e pour les c�bles sous-marins essentiels aux communications et � l�approvisionnement �nerg�tique, est particuli�rement vuln�rable.

    L'investigation ne se limite pas au navire chinois. Elle explore �galement des causes naturelles ou accidentelles. Les enqu�teurs su�dois ont envoy� des navires militaires inspecter les sites endommag�s, tout en analysant des donn�es satellites et des journaux de bord.

    La deuxi�me enqu�te de ce type au cours des derniers mois

    Les enqu�teurs charg�s d'identifier deux c�bles de donn�es sectionn�s en mer Baltique examinent les mouvements d'un vraquier chinois. Il s'agit de la deuxi�me enqu�te de ce type au cours des derniers mois, alors que l'Europe s'inqui�te de plus en plus d'�ventuels actes de sabotage. Le Yi Peng 3, un navire immatricul� en Chine qui se rendait du port russe d'Ust-Luga � Port Sa�d en �gypte, est pass� � proximit� des c�bles su�dois-lituanien et finlandais-allemand � peu pr�s au moment o� chacun d'eux a �t� sectionn�, dimanche et lundi, selon les donn�es fournies par le groupe de suivi maritime MarineTraffic.

    Le cargo a ensuite �t� suivi de pr�s par la marine danoise, ont indiqu� des experts en renseignement de source ouverte. Le commandement de la d�fense danoise a d�clar� sur X : � La d�fense danoise peut confirmer que nous sommes pr�sents dans la zone proche du navire chinois Yi Peng 3. La d�fense danoise n'a pas d'autres commentaires � faire pour le moment �.

    De leur c�t�, les autorit�s su�doises ont confirm� qu'elles s'int�ressaient au navire, mais n'ont pas donn� plus de d�tails. La Su�de a ouvert une enqu�te sur les deux incidents et examine le r�le qu'aurait pu jouer le Yi Peng 3, ont d�clar� des personnes au fait de l'enqu�te. � Les Su�dois examinent attentivement le navire chinois �, a d�clar� une personne au fait de l'enqu�te. Le gouvernement su�dois s'est refus� � tout commentaire sur le navire chinois. Mais un fonctionnaire a d�clar� que l'enqu�te de la police examinerait ses mouvements en coop�ration avec les garde-c�tes et les forces arm�es.

    Une � identification � presque 100 % � des navires qui se trouvaient dans la zone

    Des �quipes su�doises sp�cialis�es dans les recherches sous-marines se sont rendues mercredi sur le site du c�ble finno-allemand - l'un des deux c�bles sous-marins � fibres optiques endommag�s - pour recueillir des preuves � l'intention des enqu�teurs su�dois. Un c�ble entre la Su�de et la Lituanie a �galement �t� endommag�.
    La police su�doise a d�clar� que le navire chinois naviguant au large des c�tes danoises faisait partie de ceux qu'elle examinait.

    Per Engstr�m, du National Operative Department su�dois, a d�clar� : � Il fait partie de la sph�re d'int�r�t, mais il pourrait y en avoir d'autres �. Il a pr�cis� que les garde-c�tes su�dois contribuaient � � une surveillance accrue des zones concern�es �, ajoutant : � Nous sommes pr�ts � prendre des mesures d'enqu�te pour avoir une id�e plus claire de ce qui a pu se passer �.

    Lin Jian, porte-parole du minist�re chinois des affaires �trang�res, a d�clar� : � La Chine a toujours pleinement rempli ses obligations en tant qu'�tat du pavillon et exige des navires chinois qu'ils respectent strictement les lois et r�glements en vigueur.

    La marine su�doise a d�clar� plus t�t qu'elle avait une � identification � presque 100 % � des navires qui se trouvaient dans la zone des deux ruptures de c�ble.

    Selon les donn�es de suivi de Vesselfinder, la derni�re visite du cargo, qui appartient � Ningbo Yipeng Shipping, une soci�t� enregistr�e � Ningbo, remonte au 15 novembre, � Ust-Luga, dans l'ouest de la Russie, pr�s de la fronti�re avec l'Estonie. Il s'est arr�t� pendant la nuit de mardi � mercredi dans le d�troit de Kattegat, entre le Danemark et la Su�de.

    Nom : map.png
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Taille : 53,0 Ko
    Route du cargo Yi Peng 3 en mer Baltique � proximit� des c�bles de donn�es C-Lion 1 et BCS

    La Russie a ni� toute implication dans les incidents li�s aux c�bles

    Le pilote maritime russe Alexander Stechentsev, qui �tait mont� � bord du navire pour le guider hors du port, a d�clar� que le navire n'avait rien d'anormal. L'employ� de l'autorit� portuaire d'Ust-Luga a d�clar� qu'il avait conduit le navire jusqu'� une bou�e de r�ception situ�e � 11 miles au large avant de le d�barquer. Il a d�crit le navire Yi Peng 3 comme � un vraquier standard de 225 m�tres � dont l'�quipage est compos� de ressortissants chinois.

    Il a ajout� : � Il n'y avait absolument rien d'anormal dans le comportement du navire �.

    Une base de donn�es maritime russe confirme qu'il a quitt� le navire Yi Peng 3 dans l'apr�s-midi du 15 novembre. La Russie a ni� toute implication dans les incidents li�s aux c�bles. Mercredi, le Kremlin a d�clar� que de telles accusations �taient ridicules et qu'il �tait absurde d'accuser la Russie sans preuves.

    Toute enqu�te sur ces incidents � pourrait durer des ann�es �, selon un expert juridique

    Un navire chinois a �t� impliqu� dans ce qui a �t� d�crit comme le sabotage de c�bles de t�l�communications sous-marins dans la mer Baltique, une �tendue d'eau surnomm�e le � lac de l'OTAN � en raison de sa situation entre les membres de l'alliance.

    La coupure, lundi, du c�ble C-Lion 1 , d'une longueur de 1175 kilom�tres, reliant la Finlande et l'Allemagne, et de la liaison de 210 kilom�tres entre la Su�de et la Lituanie, suscite l'inqui�tude de la communaut� internationale. Un expert juridique a d�clar� que toute enqu�te sur ces incidents � pourrait durer des ann�es � et pourrait cr�er des pr�c�dents pour de futurs incidents pr�sum�s de sabotage sous-marin.

    Le ministre allemand de la d�fense, Boris Pistorius, a qualifi� ces incidents d'actions � hybrides �, tandis que ses homologues su�dois et lituanien se sont d�clar�s � profond�ment pr�occup�s �.

    Aucun pays n'a �t� nomm�, mais ces incidents surviennent � un moment de tension avec Moscou, qui a �t� accus�e d'attiser les tensions dans la r�gion par des attaques hybrides, alors que la guerre qu'elle a d�clench�e en Ukraine continue de faire rage.

    Le journal britannique Financial Times a rapport� que les enqu�teurs sur les c�bles sectionn�s examinent les mouvements du vraquier chinois Yi Peng 3, qui faisait route vers Port Sa�d, en �gypte, depuis le port russe d'Ust-Luga. Les m�dias sociaux ont rapport� que le navire avait un capitaine russe, bien que cette information n'ait pas �t� confirm�e de mani�re ind�pendante.

    Le Yi Peng 3 est pass� � proximit� des deux c�bles � peu pr�s au moment o� chacun d'eux a �t� coup� dimanche et lundi, selon le groupe de suivi maritime Marine Traffic. Le navire a ensuite �t� suivi par la marine danoise, selon des analystes de sources ouvertes.

    � Un navire soup�onn� d'avoir endommag� deux c�bles de communication en mer Baltique a �t� arr�t� par la marine danoise �, a post� le compte OSINT auonsson sur Bluesky, qui suit les navires dans la mer Baltique. Le message pr�cise que le navire est � ancr� juste � l'ext�rieur du territoire danois et qu'il est surveill� par le navire de patrouille/plong�e Y311 S�L�VEN �.

    � La fr�gate HDMS HVIDBJ�RNEN pourrait �galement �tre pr�sente (pas d'AIS mais elle s'est rapproch�e de la situation) �, ajoute le message. Pour m�moire, le Syst�me d'identification automatique (SIA) ou Automatic Identification System (AIS) en anglais est un syst�me d��changes automatis�s de messages entre navires par radio VHF qui permet aux navires et aux syst�mes de surveillance de trafic (CROSS en France) de conna�tre l'identit�, le statut, la position et la route des navires se situant dans la zone de navigation. Sa mise en place initiale a �t� motiv�e par des raisons de surveillance et de s�ret�.

    Conclusion

    La Su�de et la Finlande enqu�tent conjointement sur ces incidents, qu'elles consid�rent comme des actes de sabotage, la Su�de menant l'enqu�te.

    Le premier ministre su�dois, Ulf Kristersson, a d�clar� mercredi : � Nous supposons qu'il pourrait tr�s bien s'agir d'un sabotage, mais nous ne savons rien pour l'instant. Les c�bles d�truits doivent faire l'objet d'une enqu�te minutieuse, � la fois par la police et au niveau international. Nous avons d�j� �t� t�moins de sabotages par le pass�, nous prenons donc cela tr�s au s�rieux �.

    Les ministres des deux pays ont fait une d�claration commune : � Les situations de ce type doivent �tre �valu�es en tenant compte de la menace croissante que repr�sente la Russie dans notre voisinage. Cela inclut un nombre croissant d'activit�s hybrides en Europe �.

    Laurynas Kasčiūnas, ministre lituanien de la d�fense, a ajout� : � Apr�s l'enqu�te, l'UE et les �tats membres doivent utiliser au mieux leur tout nouveau r�gime de sanctions pour ce type de sabotage d'infrastructures critiques �.

    Le ministre allemand de la d�fense, Boris Pistorius, a d�j� d�clar� qu' il pensait qu'il s'agissait d'un acte de sabotage : � Personne ne croit que les c�bles ont �t� endommag�s accidentellement �, a-t-il d�clar�.

    Le ministre su�dois de la d�fense civile, Carl-Oskar Bohlin, a rapidement fait le lien entre les mouvements de navires et les c�bles sectionn�s : � Il y a des mouvements de navires qui correspondent � ce crime sur la surveillance maritime �, a-t-il d�clar�.

    Le service finlandais de renseignement de s�curit� (Supo) a d�clar� qu'il �tait � trop t�t pour �valuer la cause de l'endommagement des c�bles �, mais qu'il soutenait les autres autorit�s en leur apportant son expertise. Il a indiqu� qu'environ 200 ruptures de c�bles sous-marins se produisaient chaque ann�e, la cause la plus fr�quente �tant les activit�s humaines telles que la p�che ou l'ancrage.

    Sources : Marine Traffic, auonsson

    Et vous ?

    Quels �l�ments concrets pourraient confirmer ou infirmer l'implication du Yi Peng 3 dans les dommages caus�s aux c�bles sous-marins ?

    Cet incident refl�te-t-il une mont�e en puissance de la "guerre hybride" dans la r�gion baltique ?

    Comment les tensions g�opolitiques entre l�Europe et la Chine influencent-elles la perception de cet incident ?
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  10. #10
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    Tout le monde peut se tromper

  11. #11
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    Au d�but , c'�tait les russes, maintenant ce sont les chinois, et pourquoi pas un poisson scie

  12. #12
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    Par d�faut Sabotage ou accident ? Les responsables US et EU ne s'accordent pas sur les causes des coupures des c�bles
    Sabotage ou accident ? Les responsables am�ricains et europ�ens ne s'accordent pas sur les causes des coupures de deux c�bles sous-marins,
    les enqu�teurs tentent de percer le myst�re de la coupure

    Dans un contexte de tensions g�opolitiques croissantes et de d�pendance accrue aux infrastructures num�riques, deux c�bles sous-marins essentiels reliant l'Europe et l'Asie ont r�cemment subi des coupures inattendues. L'incident a imm�diatement suscit� des sp�culations sur ses causes, opposant des analyses divergentes entre les �tats-Unis et certains pays europ�ens.

    La situation

    Les 17 et 18 novembre derniers, deux c�bles sous-marins de fibre optique ont �t� endommag�s dans la mer Baltique. Le ministre allemand de la d�fense, Boris Pistorius, a d�clar� qu'il s'agissait probablement d'un acte de sabotage. La police su�doise a d�clar� qu'un cargo chinois, le Yi Peng 3, qui se trouvait dans la zone des c�bles lorsqu'ils ont �t� sectionn�s, pr�sentait un � int�r�t �.

    La menace actuelle contre les c�bles sous-marins a pour toile de fond g�opolitique l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le comportement de la Chine � l'�gard de Ta�wan et la guerre entre Isra�l et Gaza, mais ces c�bles constituent depuis longtemps une cible �vidente.

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    Hypoth�ses divergentes : sabotage ou accident ?

    Les enqu�teurs tentent de percer le myst�re de la coupure, � quelques heures d'intervalle, de deux c�bles internet sous-marins dans la mer Baltique (le BCS East-West reliant la Lituanie et la Su�de et le C-Lion1 reliant la Finlande et l'Allemagne) , les autorit�s europ�ennes estimant qu'il s'agit d'un acte de sabotage et les autorit�s am�ricaines sugg�rant qu'il s'agit vraisemblablement d'un accident.

    Les dirigeants europ�ens n'ont pas tard� � exprimer leurs soup�ons. Le ministre allemand de la d�fense, Boris Pistorius, a d�clar� que � personne ne croit que ces c�bles ont �t� sectionn�s accidentellement �. Les ministres des affaires �trang�res de la Finlande et de l'Allemagne se sont d�clar�s, dans une d�claration commune, � profond�ment pr�occup�s � par l'incident et ont �voqu� la possibilit� qu'il s'inscrive dans le cadre d'une � guerre hybride �, mentionnant sp�cifiquement la Russie dans leur d�claration.

    Cette �valuation n'est pas le fruit du hasard. La Russie a �t� accus�e de mener une guerre hybride contre l'Europe apr�s qu'une s�rie d'incidents suspects, d'incendies criminels, d'explosions et d'autres actes de sabotage dans plusieurs pays europ�ens ont �t� attribu�s � Moscou.

    La coupure des c�bles est survenue quelques semaines seulement apr�s que les �tats-Unis ont averti que Moscou �tait susceptible de prendre pour cible des infrastructures sous-marines essentielles. Cela faisait suite � des mois de mouvements suspects de navires russes dans les eaux europ�ennes et au renforcement significatif d'une unit� marine secr�te russe charg�e de surveiller les fonds marins.

    Cependant, deux responsables am�ricains ayant connaissance de l'�valuation initiale de l'incident ont d�clar� aux m�dias que les dommages ne semblaient pas r�sulter d'une activit� d�lib�r�e de la Russie ou d'un autre pays. Au contraire, les deux responsables ont d�clar� qu'ils pensaient que l'incident avait probablement �t� caus� par la tra�n�e d'une ancre d'un navire qui passait par l�. De tels accidents se sont d�j� produits par le pass�, mais pas dans une succession rapide comme ces deux incidents.

    Le Kremlin a rejet� mercredi les suggestions � risibles � selon lesquelles il serait impliqu�, d�clarant qu'il �tait � absurde de continuer � bl�mer la Russie pour quoi que ce soit sans aucun fondement �.

    N�anmoins, les services de police su�dois et finlandais ont indiqu� qu'ils pensaient que les dommages �taient d�lib�r�s.

    Le minist�re public su�dois a d�clar� mardi qu'il avait ouvert une enqu�te pr�liminaire sur des soup�ons de sabotage. Mercredi, le Bureau national d'enqu�te finlandais a annonc� qu'il ouvrait une enqu�te criminelle sur les d�lits pr�sum�s de m�fait criminel aggrav� et d'interf�rence aggrav�e avec les communications.

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    Un int�r�t �vident pour � tout �tat d�sireux de semer la zizanie �

    Sidharth Kaushal, chercheur principal au Royal United Services Institute, un groupe de r�flexion sur la d�fense et la s�curit�, explique que les c�bles sous-marins sont essentiels � l'�conomie mondiale et qu'ils pr�sentent donc un int�r�t �vident pour tout �tat d�sireux de semer la zizanie.

    � Si l'on consid�re la quantit� de donn�es mondiales qui transitent par ces c�bles, les ramifications d'un dommage durable sont tr�s importantes �, explique-t-il.

    Toutefois, compte tenu du nombre consid�rable de c�bles install�s dans les fonds marins du monde entier, une attaque r�ellement dommageable n�cessiterait une action soutenue et tr�s publique. Selon Kaushal, l'un des avantages des attaques ponctuelles telles que l'incident de la mer Baltique r�side dans le fait qu'elles peuvent �tre ni�es de mani�re plausible. N�anmoins, selon lui, la menace �conomique qui se cache derri�re une attaque signifie qu'elle peut toujours envoyer un � signal diplomatique fort �.

    L'Occident a �t� impliqu� dans la mise sur �coute de c�bles � des fins de surveillance apr�s que des documents divulgu�s par le lanceur d'alerte Edward Snowden ont montr� que de grandes entreprises de t�l�communications avaient donn� � l'agence d'espionnage britannique GCHQ l'acc�s � des c�bles sous-marins.

    Recorded Future, une soci�t� am�ricaine de cybers�curit�, a d�clar� dans un rapport publi� l'ann�e derni�re que la Russie surveillait de pr�s les syst�mes de c�bles sous-marins. � La Russie, d�sireuse de faire souffrir l'Occident pour son soutien � l'Ukraine, a manifest� une intention accrue de cartographier le syst�me de c�bles sous-marins, tr�s probablement en vue d'un sabotage ou d'une perturbation potentiels �, a d�clar� l'entreprise.

    En 2015, le New York Times a rapport� que des sous-marins et des navires espions russes op�raient de mani�re � agressive � � proximit� des c�bles sous-marins reliant la mer du Nord � l'Asie du Nord-Est.

    La Russie n'est pas la seule � �tre soup�onn�e. Cette ann�e, un rapport du bureau national d'audit de Ta�wan a indiqu� que des navires �trangers avaient endommag� des c�bles reliant le pays � ses �les ext�rieures � 36 reprises depuis 2019, 12 incidents ayant �t� enregistr�s l'ann�e derni�re. Les dommages ont �t� caus�s par une vari�t� de navires, notamment des bateaux de p�che, des cargos et des dragueurs de sable.

    En f�vrier de l'ann�e derni�re, deux c�bles reliant Ta�wan � ses �les p�riph�riques de Matsu ont �t� endommag�s � quelques jours d'intervalle par un bateau de p�che chinois et un cargo chinois, entra�nant un ralentissement des connexions Internet et des appels t�l�phoniques interrompus, dans ce qu'un analyste a d�crit comme un essai de � blocus invisible � de Ta�wan.

    Un navire en particulier a suscit� l'int�r�t des autorit�s et des enqu�teurs en ligne

    Les donn�es de suivi des navires fournies par Kpler montrent que le navire Yi Peng 3, battant pavillon chinois, a crois� les deux c�bles � peu pr�s au moment o� ils ont �t� coup�s. Selon les forces arm�es lituaniennes, le BCS EastWest a �t� coup� dimanche vers 10 heures, heure locale, et le C-Lion 1 vers 4 heures, heure locale, lundi, d'apr�s l'op�rateur de t�l�communications finlandais Cinia.

    Le vraquier partait d'un port russe, o� il est rest� � quai pendant plusieurs jours.

    Mercredi, les forces arm�es danoises ont indiqu� qu'elles �taient pr�sentes dans la zone proche du Yi Peng 3, mais n'ont pas pr�cis� si elles avaient poursuivi le navire.

    Un responsable am�ricain et un responsable des services de renseignement occidentaux ont tous deux d�sign� le Yi Peng 3 comme le navire probablement impliqu� dans l'incident. Toutefois, selon certaines sources, les �tats-Unis n'ont pas encore trouv� de liens entre ce navire et des �tats ou des entit�s qui ordonneraient une telle activit�.

    Mercredi, Cinia a mis � jour l'endroit o�, selon elle, la coupure s'est produite - 50 milles plus � l'ouest qu'initialement pr�vu - ce qui correspond � la trajectoire du Yi Peng 3. Environ six heures apr�s la coupure du second c�ble, le navire chinois s'est arr�t� pendant environ une demi-heure avant de poursuivre sa route.

    Le Yi Pen 3 a quitt� la mer Baltique apr�s avoir fait escale dans le port de Vistino, en Russie. Les donn�es de suivi du navire montrent qu'il a crois� d'autres infrastructures sous-marines dans la mer Baltique, notamment quatre gazoducs et ol�oducs, une ligne �lectrique et un autre c�ble de t�l�communications en construction.

    La r�action de la Chine

    Interrog� sur le navire lors d'une conf�rence de presse mercredi, le porte-parole du minist�re chinois des affaires �trang�res, Lin Jian, a d�clar� qu'il n'�tait � pas au courant de la situation �. Il a ajout� que la Chine � a toujours rempli pleinement ses obligations en tant qu'�tat du pavillon et exige des navires chinois qu'ils respectent strictement les lois et les r�glementations en vigueur �.

    � Nous attachons �galement une grande importance � la protection de la s�curit� des infrastructures sous-marines et travaillons avec la communaut� internationale pour promouvoir activement la construction et la protection des c�bles sous-marins et d'autres infrastructures d'information mondiales �, a-t-il d�clar�.

    Selon Dimitris Ampatzidis, analyste chez Kpler, le Yi Peng 3 est li� � Win Enterprise Ship Management et enregistr� comme propri�t� de Ningbo YiPeng Shipping Co Ltd.

    � Au 20 novembre 2024, ni le navire ni ces entit�s ne figurent sur les listes de sanctions publi�es. Cependant, les donn�es commerciales historiques montrent que le navire a transport� du charbon thermique russe et du charbon de Mourmansk et de Nakhodka � au moins sept reprises �, a d�clar� Ampatzidis.

    Les r�parations peuvent �tre co�teuses et prendre du temps. Un c�ble sous-marin co�te environ 40 000 dollars par kilom�tre et un nouveau c�ble transatlantique co�terait entre 200 et 250 millions de dollars, selon le groupe de recherche Dgtl Infra. � leur point le plus profond, les c�bles transatlantiques atteignent environ 4 000 m�tres.

    Sources : communiqu� de presse, Dgtl Infra

    Et vous ?

    Quels �l�ments concrets appuient la th�se du sabotage par rapport � celle de l'accident ?

    Pourquoi les analyses am�ricaines et europ�ennes divergent-elles sur cet incident ? Est-ce une question de m�thodologie ou de priorit�s strat�giques ?

    Quels acteurs �tatiques ou non �tatiques pourraient avoir int�r�t � saboter ces c�bles sous-marins ?
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  13. #13
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    Comment on fait pour couper accidentellement un c�ble sous-marin ? C'est un c�ble sous-marin qui flotte ?

  14. #14
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    Comment on fait pour couper accidentellement un c�ble sous-marin ? C'est un c�ble sous-marin qui flotte ?
    Il y a plusieurs de fa�ons de couper un c�ble sous-marin, de la p�che au chalut au sabotage, en passant par les requins (si si):
    Menaces

    Les c�bles sous-marins peuvent �tre mis hors service par les chalutiers de p�che, le mouillage des navires, les courants de turbidit� (avalanches sous-marines) ou les jaillissements br�lants en provenance des dorsales.

    Ils sont �galement sujets aux morsures de requins, que celles-ci soient caus�es par la curiosit� des animaux, ou parce que ceux-ci captent les �missions �lectromagn�tiques produites par les c�bles gr�ce aux ampoules de Lorenzini pr�sentes dans leur museau, et attaquent en pensant avoir affaire � une proie comestible. Des protections sp�cifiques � base de kevlar ont �t� d�velopp�es pour prot�ger les c�bles contre les morsures de requins.

    Les coupures �taient, au d�but de la p�riode t�l�graphique, dues � l'usage de mat�riaux simples et � la pose de c�bles directement sur le fond oc�anique, plut�t que de les enterrer dans les zones vuln�rables. En temps de guerre, les c�bles sont �galement souvent coup�s par les forces ennemies.

    Les catastrophes naturelles peuvent aussi pr�senter une menace. En 2006, le tremblement de terre qui a frapp� Ta�wan a endommag� neuf c�bles, n�cessitant quarante-neuf jours � onze navires c�bliers pour les r�parer. En 2012, l'ouragan Sandy a coup� plusieurs liaisons importantes sur la c�te est des �tats-Unis. L'ensemble du r�seau entre l'Am�rique du Nord et l'Europe a �t� interrompu pendant des heures.

    En octobre 2022, trois c�bles Internet sous-marins sont endommag�s dans le sud de la France en quelques heures. Les causes sont pour l'instant inconnues.

    Environ 200 ruptures de c�bles sous-marins se produisent chaque ann�e dans le monde.

    Sabotage et espionnage

    Les c�bles sous-marins ne peuvent pas �tre surveill�s en permanence. Ainsi, ils constituent un levier d'action pour les organisations des services secrets depuis la fin du XIXe si�cle, appel� Guerre des abysses [Seabed Warfare]. Souvent, au d�but des guerres, les nations bellig�rantes coupent les c�bles des parties adverses pour rediriger le flux d'informations vers des c�bles surveill�s. Les plus grands efforts de sabotage ont lieu au cours de la Premi�re Guerre mondiale, lorsque les forces britanniques et allemandes tentent syst�matiquement de d�truire les communications internationales adverses en coupant leur c�bles avec des navires en surface ou des sous-marins.

    Durant la Guerre froide, � partir des ann�es 70 et pendant dix ans, la marine des �tats-Unis et la NSA r�ussissent � placer des mouchards sur des c�bles sous-marins sovi�tiques lors de l'op�ration Ivy Bells.

    Certains navires oc�anographiques peuvent �galement mener des activit�s d'espionnage en utilisant des mini-submersibles

  15. #15
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    peut �tre l'ukraine, ils sont sp�cialiste dans l'art de d�truire des trucs sous la mer

  16. #16
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    Merci pour la r�ponse. J'avais pas du tout pens� au chalutage.

  17. #17
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    Merci pour la r�ponse. J'avais pas du tout pens� au chalutage.
    Ouais, �a racle parfois les fonds marins. C'est un vrai massacre :/

  18. #18
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    il y'a aussi le rechargement de plage, une entreprise racle le fond pour r�cup�rer le sable pour le remettre sur la plage.
    bon sa se fait surtout dans les zones touristique comme ne Floride avec de belle plage bien chaude, en baltique j'ai des doutes

  19. #19
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    Par d�faut L'�quipage d'un navire chinois a d�lib�r�ment tir� sur son ancre pour couper des c�bles de donn�es sous-marins
    Les enqu�teurs affirment que l'�quipage d'un navire chinois a d�lib�r�ment tir� sur son ancre pour couper des c�bles de donn�es sous-marins,
    Les services secrets russes sont soup�onn�s d'�tre � l'origine de cette op�ration

    Les enqu�teurs europ�ens pensent qu'un navire commercial appartenant � la Chine a d�lib�r�ment tir� sur son ancre pour saboter les deux c�bles de t�l�communications sous-marins coup�s en mer Baltique au d�but du mois. Toutefois, des responsables occidentaux des services de police et de renseignement ont d�clar� aux m�dias qu'ils ne pensaient pas que le gouvernement chinois �tait impliqu�. L'enqu�te vise plut�t � d�terminer si les services de renseignement russes ont persuad� le capitaine du navire de mener � bien l'op�ration.

    Un navire commercial chinois encercl� par des navires de guerre europ�ens dans les eaux internationales depuis une semaine est au c�ur d'une enqu�te sur des soup�ons de sabotage qui menace de tester les limites du droit maritime et d'accro�tre les tensions entre P�kin et les capitales europ�ennes. Les enqu�teurs soup�onnent l'�quipage du vraquier Yi Peng 3, long de 225 m�tres, large de 32 m�tres et charg� d'engrais russes, d'avoir d�lib�r�ment sectionn� deux c�bles de donn�es essentiels la semaine derni�re, alors que son ancre �tait tra�n�e sur le fond de la mer Baltique sur plus de 160 kilom�tres.

    L'enqu�te se concentre d�sormais sur la question de savoir si le capitaine du navire chinois, qui a quitt� le port russe d'Ust-Luga sur la Baltique le 15 novembre, a �t� incit� par les services de renseignement russes � commettre ce sabotage. Il s'agirait de la plus r�cente d'une s�rie d'attaques contre les infrastructures critiques de l'Europe qui, selon les forces de l'ordre et les services de renseignement, ont �t� orchestr�es par la Russie.

    � Il est extr�mement improbable que le capitaine n'ait pas remarqu� que son navire avait jet� et tra�n� son ancre, perdant de la vitesse pendant des heures et coupant des c�bles en chemin �, a d�clar� un enqu�teur europ�en de haut rang impliqu� dans l'affaire.

    Le propri�taire chinois du navire, Ningbo Yipeng Shipping, coop�re avec l'enqu�te et a autoris� l'arr�t du navire dans les eaux internationales, selon des personnes au fait de l'enqu�te. La compagnie n'a pas souhait� faire de commentaires.

    Un changement dans le mode d'exploitation du navire

    Le Yi Peng 3 a op�r� uniquement dans les eaux chinoises de d�cembre 2019 � d�but mars 2024, lorsqu'il a soudainement chang� son mode d'exploitation, a d�clar� Benjamin L. Schmitt, chercheur principal au Kleinman Center for Energy Policy de l'Universit� de Pennsylvanie.

    Le navire chinois a alors commenc� � transporter du charbon russe et d'autres marchandises, faisant escale dans des ports russes tels que Nakhodka sur la mer du Japon, plusieurs voyages au port de Mourmansk dans la mer de Barents et un voyage dans la mer Baltique. Actuellement, le navire est charg� d'engrais russes, selon les donn�es de Kpler.

    � Bien que cela ne suffise pas � prouver l'implication de la Russie, le changement fondamental de la zone d'op�ration du navire vers les ports russes apr�s des ann�es d'op�ration uniquement dans les eaux chinoises devrait constituer un domaine d'enqu�te cl� pour les autorit�s europ�ennes �, a d�clar� M. Schmitt.

    Un acte d�lib�r� ? Des indices s'accumulent

    Les enqu�teurs ont accumul� plusieurs indices qui laissent penser que les dommages n��taient pas accidentels :
    • Les mouvements du navire : Des enregistrements du syst�me AIS (Automatic Identification System), utilis� pour suivre les navires, montrent des d�placements erratiques du navire, souvent associ�s � des tentatives de dissimulation d'activit�s.
    • La profondeur des d�g�ts : Les c�bles sous-marins sont prot�g�s par des couches de mat�riaux r�sistants. Les dommages n�cessitent une force significative, comme celle d�une ancre tra�n�e d�lib�r�ment.
    • Les tensions g�opolitiques : La zone affect�e est proche de territoires contest�s o� la Chine et d'autres pays ont des diff�rends sur la souverainet�. L�incident pourrait s�inscrire dans une strat�gie de pression ou d�intimidation.

    Les dommages caus�s aux c�bles sous-marins se sont produits dans les eaux su�doises les 17 et 18 novembre, ce qui a incit� les autorit�s de ce pays � ouvrir une enqu�te pour sabotage. La Russie a ni� toute faute.

    Les enqu�teurs ont �tabli que le navire a jet� l'ancre mais est rest� en route dans les eaux su�doises le 17 novembre vers 21 heures (heure locale). L'ancre tra�nante a coup� le premier c�ble entre la Su�de et la Lituanie peu de temps apr�s, selon deux personnes au fait de l'enqu�te.

    Pendant ce temps, le transpondeur du navire, qui indique ses mouvements sur le syst�me d'identification automatique, s'est �teint dans ce que l'on appelle un � incident sombre � dans le jargon du trafic maritime. Le navire a ensuite poursuivi sa route alors que l'ancre tra�nante r�duisait consid�rablement sa vitesse, selon les donn�es satellitaires et autres examin�es par les enqu�teurs.

    Les enqu�teurs affirment que le lendemain, vers 3 heures du matin, apr�s avoir parcouru environ 180 kilom�tres, le Yi Peng 3 a coup� le deuxi�me c�ble entre l'Allemagne et la Finlande. Peu apr�s, le navire a commenc� � zigzaguer, a lev� l'ancre et a poursuivi sa route. Les navires de la marine danoise se sont alors lanc�s � la poursuite du Yi Peng 3 et l'ont intercept�, le for�ant finalement � jeter l'ancre dans le d�troit de Kattegat, qui relie la mer Baltique � la mer du Nord.

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    � La probabilit� d'un mouillage accidentel de l'ancre semble minime �

    L'examen de l'ancre et de la coque du navire a r�v�l� des dommages correspondant � une ancre tra�nante et � des c�bles sectionn�s, ont indiqu� des personnes au fait de l'enqu�te.

    � Compte tenu des conditions m�t�orologiques cl�mentes et de la hauteur raisonnable des vagues, la probabilit� d'un mouillage accidentel de l'ancre semble minime �, selon une analyse de Kpler, une soci�t� d'analyse qui fournit des donn�es en temps r�el sur le transport maritime international.

    Alors que de tels incidents ont �t� trait�s de mani�re confidentielle par le pass�, les dommages caus�s aux c�bles internet la semaine derni�re ont rapidement suscit� des interventions publiques de la part des principaux dirigeants europ�ens.

    L'�quipage du Yi Peng 3, dont le capitaine est un ressortissant chinois et qui comprend un marin russe, n'a pas encore �t� interrog�, selon des personnes au fait de l'enqu�te, mais un membre d'un navire pilote danois est bri�vement mont� � bord du navire avant qu'il ne soit ancr� dans le d�troit du Kattegat.

    Plusieurs responsables occidentaux des services de police et de renseignement ont d�clar� qu'ils ne pensaient pas que le gouvernement chinois �tait impliqu� dans l'incident, mais qu'ils soup�onnaient les services de renseignement russes d'�tre � l'origine du sabotage.

    � Il s'agit d'accusations absurdes et sans fondement �, a d�clar� le service de presse du Kremlin. Les m�mes responsables occidentaux qui pointent du doigt la Russie sont rest�s silencieux lorsque l'Ukraine a fait exploser les gazoducs Nord Stream, a d�clar� le service de presse en r�f�rence au sabotage de 2022 de la voie d'acheminement du gaz russe vers l'Europe.

    Ce n'est pas la premi�re fois qu'un navire battant pavillon chinois est soup�onn� d'�tre impliqu� dans un �pisode de ce type en mer Baltique

    L'ann�e derni�re, un navire appel� Newnew Polar Bear a jet� l'ancre et coup� un gazoduc entre la Finlande et l'Estonie. Dans ce cas, les autorit�s ont permis au navire d'entrer dans les eaux internationales et d'�viter d'�tre captur�, une erreur que les responsables ont dit avoir essay� d'�viter avec le Yi Peng 3.

    � Il ne fait aucun doute que si des infrastructures essentielles de certains pays ont �t� d�truites ou gravement endommag�es et que nous devons trouver les coupables, il ne peut y avoir de situation o� l'on se contente de quitter les lieux �, a d�clar� le ministre finlandais de la d�fense, Antti H�kk�nen, apr�s que les c�bles de fibre optique ont �t� coup�s ce mois-ci.

    Les navires de l'OTAN ne peuvent pas forcer le Yi Peng 3 � entrer dans l'un de leurs ports

    Le vraquier chinois est d�sormais gard� par une petite flottille de navires de l'Organisation du trait� de l'Atlantique Nord appartenant au Danemark, � l'Allemagne et � la Su�de. Auparavant neutre, la Su�de est l'un des membres les plus r�cents de l'OTAN, ayant rejoint l'alliance militaire � la suite de l'invasion totale de l'Ukraine par la Russie en 2022.

    En vertu du droit maritime international, les navires de l'OTAN ne peuvent pas forcer le Yi Peng 3 � entrer dans l'un de leurs ports. Les autorit�s su�doises et allemandes n�gocient avec le propri�taire du navire pour obtenir l'acc�s � celui-ci et interroger son �quipage. La police allemande a �galement d�p�ch� le Bamberg, un navire de patrouille, pour enqu�ter sur l'un des incidents � l'aide de drones sous-marins. Des navires su�dois et danois ont �galement examin� les sites sur les fonds marins.

    Les autorit�s europ�ennes doivent faire preuve de prudence en raison de leur engagement en faveur de la libert� de navigation et du respect du droit international qui sous-tend le commerce mondial, selon plusieurs hommes politiques europ�ens, ainsi que des responsables de la s�curit� et de l'application de la loi au fait de l'enqu�te.

    Depuis le lancement de son invasion massive de l'Ukraine, le Kremlin a �t� accus� par des responsables occidentaux de mener une guerre de l'ombre sur le territoire de l'OTAN en Europe afin de d�stabiliser l'Occident, notamment en orchestrant des attaques contre des pipelines sous-marins et des c�bles de donn�es dans la mer Baltique et l'Arctique.

    Une le�on pour l�avenir

    Cet incident est un rappel brutal de la vuln�rabilit� des infrastructures num�riques dans un monde de plus en plus connect�. Alors que les conflits g�opolitiques s�intensifient, la protection des c�bles sous-marins devient un enjeu critique. Investir dans leur s�curisation et �tablir des accords internationaux pour leur protection pourrait bien �tre une priorit� strat�gique pour les ann�es � venir.

    En attendant, cet �pisode met en lumi�re les nouvelles formes de menaces auxquelles les nations doivent faire face, non seulement dans l�espace num�rique, mais aussi dans les profondeurs des oc�ans.

    Il faut noter qu'en septembre, les �tats-Unis ont lanc� un avertissement concernant le risque accru d'interf�rence de la Russie avec les c�bles de donn�es sous-marins.

    Source : enqu�teurs europ�ens

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ? Les indices �voqu�s par les enqu�teurs sont-ils suffisants pour pointer la Russie ou la Chine du doigt ? Dans quelle mesure ?

    Dans quelle mesure peut-on diff�rencier un accident d'une action d�lib�r�e dans ce type de cas ? Quelles preuves devraient �tre fournies pour confirmer la responsabilit� des uns ou des autres ?

    Quelle est, selon vous, l'importance strat�gique des c�bles sous-marins ? Pourquoi sont-ils si peu prot�g�s malgr� cela ?

    Quelles pourraient �tre les cons�quences � long terme de telles attaques pour l'�conomie mondiale et la cybers�curit� ?

    Cet incident refl�te-t-il une �volution des conflits g�opolitiques vers des zones grises, comme les infrastructures critiques sous-marines ?

    Les pays affect�s ont-ils les moyens technologiques et juridiques pour agir contre un �tat soup�onn� de sabotage ?
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  20. #20
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    Par d�faut
    Sp�culations sans aucune preuve concr�te

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