Bonjour,

Joseph Prusa vient de publier un appel � d�bat tr�s int�ressant sur l'open source
Et contrairement � ce que le titre donne � penser, ses propositions sont utiles pour l'open source en g�n�ral.

Voici le lien : https://blog.prusa3d.com/fr/letat-de...en-2023_76659/
En anglais : https://blog.prusa3d.com/the-state-o...in-2023_76659/

Il est clair certaines entreprises malhonn�tes profite de l'Open Source, que ce soit au niveau logiciel ou mat�riel.

M�me si c'est plus cher, j'ai achet� une Prusa Original, cela permet de soutenir Prusa, et en plus on a du mat�riel de qualit�

Ce qui est int�ressant dans cet article, c'est qu'ils expliquent aussi les contraintes de l'open source, notamment :

En raison de la popularit� de PrusaSlicer, de nombreuses personnes soumettent leurs pull requests sur GitHub, s�attendant � ce que leur code soit automatiquement ajout� � la branche principale. Cependant, PrusaSlicer est devenu un programme tr�s complexe au fil des ans, et des contributions similaires sont g�n�ralement des � poneys � un tour � � ils r�solvent un probl�me qui d�range un utilisateur particulier. Pourtant, en m�me temps, ils cassent d�autres fonctionnalit�s. Nos d�veloppeurs doivent optimiser, modifier ou m�me r��crire compl�tement la plupart du code externe pour que tout reste stable et fiable. Nous refactorisons constamment de grandes parties du code original dans PrusaSlicer, et garder tout stable n�est pas facile.

Je ne veux pas donner l�impression que je me plains de l�implication de la communaut� dans le d�veloppement � au contraire, nous sommes reconnaissants pour toutes les contributions externes. Mais le d�veloppement communautaire n�est pas la principale raison pourquoi nous proposons nos produits en open source.

Notre objectif principal a toujours �t� de rendre nos imprimantes faciles � maintenir et � modifier
Je trouve que la nouvelle proposition de licence par Prusa est pertinente :

j�ai commenc� � penser � une nouvelle licence pour aborder ces questions plus clairement. J�ai donc rassembl� quelques points de travail que j�aimerais voir dans une telle licence :

- Si vous utilisez du code ou des plans pour commercialiser des logiciels ou du mat�riel, la paternit� du code d�origine doit �tre clairement indiqu�e sur le produit ou dans le logiciel. De plus, la suppression des informations de copyright des en-t�tes et de l�historique des d�p�ts est interdite.
- La production de clones presque exactement 1:1 � des fins commerciales n�est pas autoris�e.
- La licence pour la fabrication de pi�ces de rechange est valable pour l�entretien, la modification ou � des fins �ducatives.
- Les mises � niveau et les modifications suppl�mentaires bas�es sur des pi�ces d�origine sont autoris�es et bienvenues.
- Les pi�ces pouvant �tre consid�r�es comme des consommables (par exemple, les thermistances, les blocs de chauffe, les ventilateurs, les plaques d�impression, etc.) peuvent �tre fabriqu�es et vendues commercialement apr�s v�rification par le conc�dant sur la base de la pr�sentation d��chantillons.
- Si un produit est �tiquet� par le fabricant comme obsol�te (ou ne peut pas �tre achet� ou command� pendant plus de 3 mois), la clause non commerciale est automatiquement r�sili�e si des pi�ces identiques ne sont plus produites avec le successeur du produit ou ne peuvent pas �tre achet�es s�par�ment. .
- Si le conc�dant cesse son activit�, la clause non commerciale est r�sili�e.
Le principe de l'open source est respect�, en supprimant les abus.

Cette nouvelle licence pourrait m�me favoriser le d�veloppement open source tout en permettant aux auteurs et aux entreprises cr�atrices d'�tre mieux r�mun�r�s ce qui est une tr�s bonne chose.

Car en effet, les logiciels propri�taires peuvent se transformer en pi�ge pour les utilisateurs. Il y a une personne qui est coinc�e car elle utilise une machine de gravure qui fonctionne avec un logiciel ancien dont le distributeur � mis la clef sous la porte il y a des ann�es. Non seulement ce logiciel ne tourne que sous de vielles versions de Windows (pas au del� de Windows XP), mais en plus il utilise une clef physique sur port parall�le. Bien s�r, le logiciel a cout� une fortune, et lorsque l'entreprise � mis fin � ses activit� elle n'a donn� aucun moyen � ses utilisateurs "survivants" de pouvoir continuer � travailler (ils auraient pu au moins fournir une version d�brid�e du logiciel ne n�cessitant plus la clef sur port parall�le). Cette personne ne peut changer de logiciel car toutes les pi�ces qu'il a produite sont faites avec le format de fichier sp�cifique de ce logiciel. Changer de logiciel l'obligerait � tout refaire et � perdre des ann�es de travail.

Je le vois chez mes clients : il reste facile de r�nover ou maintenir en �tat une machine ancienne qui ne comportait que des composants m�caniques et �lectrom�caniques. En revanche, lorsqu'il y a des cartes �lectroniques ou informatiques, �a devient mission impossible. Les premi�res machines num�riques des ann�es 1970 et 1980 utilisent des composants qui n'existent plus, et sont associ�es � du mat�riel informatique obsol�te. Une petite panne rend la machine inutilisable.

Ce qu'on fabrique aujourd'hui est encore plus touch� ; dans une machine industrielle il y a de l'�lectronique et des logiciels dans de nombreux composants. Bien s�r, chaque fabriquant impose ses propres standards, tout est incompatible et verrouill�. J'insiste lourdement aupr�s de mes clients (fabriquant et utilisateurs de machines) de demander et de conserver une copie de tous les param�tres et de tous les binaires, et m�me mieux, des codes sources. Lorsqu'un composant programmable tombe en panne, il ne suffit pas d'en racheter un neuf. Il faut avoir le binaire et les outils de programmation pour �crire le composant de remplacement vierge.

Cette m�saventure donne un argument suppl�mentaire en faveur des logiciels libres, ou au moins des formats de fichier ouverts. Un format de fichier propri�taire est un pi�ge. Si votre travail est sauvegard� dans un format propri�taire, en fait votre travail ne vous appartient pas, il peut vous �tre rendu inaccessible du jour au lendemain.

C'est encore pire avec les logiciels "cloud" ou les serveurs de licence. L� on s'est vraiment fait avoir !

En conservant pr�cieusement en �tat de marche un ordinateur compatible, voir avec un �mulateur, il est toujours possible de faire fonctionner les logiciels qui �taient distribu�s jadis sur disquettes et CD-ROM. Mais ces logiciels "cloud" ou avec serveur de licence peuvent �tre rendus indisponibles du jour au lendemain. Ou alors, la "location" augmente et vous n'avez pas le choix vous devez passer � la caisse. C'est notamment le cas des jeux vid�os. On peut toujours jouer � de vieux jeux sur MS-DOS ou sur Amiga. Mais des jeux r�cents ont �t� rendus inutilisables car les serveurs ont ferm�s.

Nous, les utilisateurs, devrions nous opposer � cette quasi-escroquerie informatique.

Comme disait Coluche "il suffirait qu'on ach�te pas pour que �a ne se vende pas"

Pour mon usage actuel de l'impression 3D et de l'usinage, j'utilise des outils informatique que j'ai moi-m�me programm� (donc je ne suis pas pi�g�) et les slicers et posts processeurs que j'utilisent fonctionnent avec des fichiers standards (STL, GCODE). J'ai tous les fichiers d'installation de l'environnement de d�veloppement en local mais �a aussi �a devient compliqu�...

A bient�t