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  1. #781
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    Par d�faut
    Citation Envoy� par Ryu2000 Voir le message
    J'ai vu une vid�o int�ressante concernant le PDG Sam Altman.



    Le gars conduit une Koenigsegg qui coute 4 millions de $.
    Maintenant j'ai compris o� partais l'argent, elle part dans les poches de gens qui ont des salaires beaucoup trop �lev�.
    Mais mark fait �a juste pour apporter de la joie aux gens et Elon �a que pour sauver l'humanit� (en commen�ant pas les milliardaires)

  2. #782
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    Avatar de Anthony
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    Par d�faut Elon Musk qualifie OpenAI de "diabolique" apr�s qu'elle ait encourag� les investissements exclusifs
    Elon Musk qualifie OpenAI de "diabolique" apr�s qu'elle ait encourag� les investissements exclusifs, alors que Sam Altman a demand� aux investisseurs de ne pas financer ses rivaux, y compris xAI d'Elon Musk

    Elon Musk a qualifi� OpenAI de � diabolique � apr�s que le g�ant technologique ait demand� aux investisseurs des accords d'exclusivit� qui les emp�cheraient d'investir dans des concurrents tels que xAI d'Elon Musk.

    En octobre 2024, OpenAI a conclu une impressionnante lev�e de fonds de 6,6 milliards de dollars, faisant grimper sa valorisation � 157 milliards de dollars, presque le double de sa pr�c�dente �valuation de 86 milliards de dollars. Cette op�ration, parmi les plus importantes jamais r�alis�es dans le secteur priv�, renforce la position d'OpenAI parmi les startups les plus valoris�es au monde, aux c�t�s de SpaceX et de ByteDance.


    Cette lev�e de fonds s'accompagne cependant de conditions strictes : les investisseurs ont le droit de retirer leur argent si OpenAI ne r�ussit pas � passer d'une organisation � but non lucratif � une entreprise enti�rement lucrative. De plus, OpenAI a demand� � ses investisseurs, telles que Microsoft, Nvidia et Thrive Capital, entre autres, de ne pas soutenir des startups concurrentes dans le domaine de l'IA.

    Un employ� de l'entreprise a en effet d�clar� qu'OpenAI avait demand� � ses investisseurs de ne pas investir dans cinq entreprises concurrentes : Anthropic, qui a r�cemment annonc� une nouvelle fonction d'entreprise pour son LLM Claude ; Glean, une organisation d'IA ciblant sp�cifiquement les utilisateurs en entreprise ; Perplexity, qui a d�velopp� un nouvel outil pour transformer la recherche en contenu ; Safe Superintelligence, qui a �t� fond�e par l'ancien scientifique en chef d'OpenAI, Ilya Sutskever ; et xAI, qui appartient � Elon Musk et qui a r�cemment lanc� l'une des grappes d'entra�nement les plus puissantes au monde.

    Apr�s la publication de cette demande (qui n'�tait pas juridiquement contraignante), Elon Musk s'est rendu sur la plateforme de m�dias sociaux X pour qualifier l'entreprise de � diabolique �.


    Ce n'est pas la premi�re fois qu'Elon Musk et OpenAI s'opposent. La querelle entre l'entrepreneur et l'entreprise d'IA ne date pas d'hier.

    La querelle d'Elon Musk avec OpenAI et Sam Altman

    Lorsque OpenAI a �t� lanc�e en 2015, elle �tait copr�sid�e par Sam Altman et Elon Musk. Ce dernier a apport� 45 millions de dollars de financement initial � la soci�t� d'IA que Sam Altman et lui-m�me jugeaient n�cessaire pour s'opposer � la domination apparente de Google dans l'espace de l'IA.

    En 2018, alors que l'entreprise commen�ait � envisager une r�orientation vers le secteur lucratif afin de garantir la poursuite des investissements dans la recherche sur l'IA, Elon Musk a propos� deux options : soit OpenAI fusionnait avec Tesla ( dont il est propri�taire), soit il recevait le contr�le total de l'entreprise. Aucun accord n'ayant pu �tre trouv�, Elon Musk a quitt� OpenAI avec l'intention de cr�er sa propre entreprise d'IA en tant que concurrent.

    Apr�s que le conseil d'administration d'OpenAI a tent�, en vain, de r�voquer Sam Altman en novembre 2023, Elon Musk a intent� une action en justice, affirmant que la r�orientation de l'entreprise vers des objectifs lucratifs allait � l'encontre de l'accord initial conclu lors de la cr�ation de l'entreprise. La plainte a �t� d�pos�e en mars 2024, puis abandonn�e en juin 2024 par Elon Musk, qui n'a pas r�v�l� les raisons de cet abandon. OpenAI a soutenu que la plainte d'Elon Musk �tait frivole et � r�visionniste �.

    Cependant, au d�but du mois d'ao�t 2024, Elon Musk a relanc� une action en justice contre OpenAI et Sam Altman affirmant qu�il a �t� � manipul� � pour cofonder OpenAI, une organisation � but non lucratif qui est ensuite devenue une structure hybride � pour l'enrichissement personnel de Sam Altman et de ses partenaires �. Elon Musk a notamment accus� Sam Altman et d�autres dirigeants de l'avoir d�lib�r�ment tromp� en lui faisant croire que l�entreprise suivrait une voie plus ouverte et altruiste que les g�ants technologiques ax�s sur le profit. Cependant, OpenAI a finalement adopt� un mod�le commercial plus traditionnel, ce qui a suscit� les inqui�tudes d'Elon Musk quant aux dangers potentiels de l�IA.

    En dehors des proc�s, il y a eu une quantit� importante de querelles mineures, dont la plupart proviennent d'Elon Musk. Ce dernier a augment� les salaires chez Tesla, notamment parce qu'il craignait qu'OpenAI ne tente de d�baucher le personnel d'IA de l'entreprise de voitures autonomes en gonflant les salaires dans le cadre d'une guerre des talents.

    Elon Musk a �galement menac� d'interdire tous les appareils Apple apr�s l'annonce par Apple de son partenariat avec OpenAI. Elon Musk a d�clar� que tous les visiteurs de ses sites devraient laisser leurs appareils Apple enferm�s dans une cage de Faraday jusqu'� leur d�part. Apple a r�cemment choisi de ne pas participer � un r�cent tour d'investissement pour OpenAI et n'a pas comment� la question.

    Source : Elon Musk

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous la demande d'OpenAI visant � emp�cher les investisseurs de financer ses concurrents pertinente ou judicieuse ?
    Trouvez-vous que la r�action d'Elon Musk est justifi�e ou bien disproportionn�e ?

    Voir aussi :

    OpenAI l�ve plus de 6,5 milliards de dollars et atteint une valorisation de 157 milliards de dollars. L'entreprise demande aux investisseurs de ne pas soutenir la concurrence comme xAI d'Elon Musk

    Elon Musk poursuit � nouveau OpenAI et Sam Altman, affirmant avoir �t� manipul� pour cofonder OpenAI qui a �volu� en structure hybride � pour l'enrichissement personnel d'Altman et de ses partenaires �

    Elon Musk poursuit OpenAI et son PDG Sam Altman, �voquant une violation des accords contractuels initiaux des fabricants de ChatGPT qui cherchent � r�aliser du profit au lieu de se consacrer � la mission fondatrice de l'organisation
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  3. #783
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    Par d�faut De grandes entreprises de la tech US paient moins de 2 $ / heure � des travailleurs k�nyans pour former l'IA
    De grandes entreprises technologiques am�ricaines paient des travailleurs au Kenya moins de 2 $ pour former l'IA,
    une enqu�te d�nonce des pratiques de travail d�loyales

    Dans l�univers des grandes entreprises technologiques, les chiffres impressionnent : des milliards de dollars en revenus, des innovations spectaculaires et une influence globale in�gal�e. Pourtant, derri�re ce vernis de succ�s, une ombre grandissante se dessine : les conditions de travail dans les �conomies �mergentes, notamment en Afrique. Des rapports r�cents r�v�lent que certaines entreprises technologiques paient des travailleurs kenyans parfois moins de 2 dollars par heure.

    Les emplois dans le domaine de l'IA ont sembl� �tre une opportunit� en or

    � Nairobi, au Kenya, o� le taux de ch�mage des jeunes atteint le chiffre stup�fiant de 67 %, les emplois dans le domaine de l'IA ont d'abord sembl� �tre une opportunit� en or. Des travailleurs comme Naftali Wambalo, dipl�m� en math�matiques, pensaient avoir pris pied dans l'avenir technologique. Engag�s pour �tiqueter et trier des donn�es pour des g�ants mondiaux de la technologie comme OpenAI et Meta, Wambalo et ses coll�gues �taient charg�s d'entra�ner les syst�mes d'IA � tout reconna�tre, des sch�mas de circulation aux anomalies m�dicales.

    Mais la triste r�alit� s'est vite impos�e : SAMA, une soci�t� d'externalisation am�ricaine qui a embauch� pour Meta et OpenAI, employait plus de 3 000 personnes au Kenya. Les documents examin�s par 60 Minutes montrent qu'OpenAI a accept� de payer � SAMA 12,50 dollars de l'heure par travailleur, soit beaucoup plus que les 2 dollars que les travailleurs ont effectivement re�us, bien que SAMA affirme que ce qu'elle a pay� est un salaire �quitable pour la r�gion.

    Cette disparit� flagrante met en �vidence un mod�le plus large d'exploitation dans la cha�ne d'approvisionnement mondiale de l'IA, o� les travailleurs des pays en d�veloppement endurent des salaires bas et des contrats pr�caires pour alimenter les ambitions de la Silicon Valley.

    Nerima Wako-Ojiwa, militante kenyane des droits civiques, a d�clar� que le d�sespoir des travailleurs, dans un pays o� le taux de ch�mage est �lev�, a conduit � une culture de l'exploitation avec des salaires injustes et aucune s�curit� de l'emploi. � Il est terrible de voir combien d'entreprises am�ricaines agissent mal ici �, a d�clar� Wako-Ojiwa. � C'est quelque chose qu'elles ne feraient pas chez elles, alors pourquoi le faire ici ? �

    On entend souvent dire que l'intelligence artificielle va supprimer des emplois humains, mais � l'heure actuelle, elle cr�e �galement des emplois. Des millions de personnes travaillent � l'�chelle mondiale pour assurer le bon fonctionnement de l'intelligence artificielle. Il s'agit d'un travail p�nible qui doit �tre effectu� avec pr�cision et rapidit�. Pour le faire � moindre co�t, le travail est souvent confi� � des pays en d�veloppement comme le Kenya.

    Nairobi, au Kenya, est l'une des principales plaques tournantes de ce type de travail. C'est un pays qui manque cruellement d'offres d'emploi.


    Kenya : une plaque tournante pour les � humains dans la boucle �

    Le Kenya s'est activement pr�sent� comme une � Silicon Savannah � favorable � la technologie, offrant des incitations financi�res et des lois du travail moins strictes pour attirer des g�ants tels que Google, Microsoft et OpenAI. Chaque ann�e, un million de jeunes K�nyans arrivent sur le march� du travail, d�sesp�r�ment � la recherche d'un emploi. Pour beaucoup d'entre eux, les postes dans le secteur �mergent de l'IA semblaient �tre une bou�e de sauvetage.

    Dans la pratique, ces emplois - surnomm�s � humains dans la boucle � - consistaient � �tiqueter des images, des vid�os et des textes pour former des mod�les d'IA. Les travailleurs passaient des heures � examiner des contenus nuisibles et souvent explicites, notamment des images de violence et d'abus. Les soci�t�s d'externalisation employ�es par les entreprises am�ricaines ont pr�sent� ces emplois comme une voie vers un avenir meilleur, mais les conditions sur le terrain racontent une autre histoire.

    � La main-d'�uvre est si nombreuse et si d�sesp�r�e qu'elle peut payer n'importe quoi et avoir n'importe quelles conditions de travail, et il y aura toujours quelqu'un pour prendre ce travail �, a d�clar� Wako-Ojiwa.

    Les travailleurs affirment que SAMA les a pouss�s � terminer les t�ches plus rapidement que pr�vu, achevant souvent des contrats de six mois en seulement trois mois, les laissant sans salaire pour le reste du temps. Bien que SAMA nie ces all�gations, les travailleurs ont d�clar� que la seule r�compense pour leur rapidit� �tait un geste symbolique : � Ils nous remerciaient en nous offrant un soda et deux morceaux de poulet KFC �, a d�clar� Naftali Wambalo.

    Une autre entreprise, Remotasks, g�r�e par la soci�t� am�ricaine Scale AI, a fait l'objet d'accusations similaires. Les travailleurs, pay�s � la t�che, ont d�clar� que leur salaire leur �tait parfois refus�, que leurs comptes �taient brusquement ferm�s et qu'ils �taient accus�s d'avoir enfreint la politique de l'entreprise juste avant le jour de paie. � Il n'y a aucun recours ni moyen de se plaindre �, a d�clar� Ephantus Kanyugi.

    En mars, apr�s un toll� g�n�ral, Remotasks a mis fin � ses activit�s au Kenya, bloquant les comptes des travailleurs. L'entreprise a insist� sur le fait que tous les travaux achev�s et conformes � ses directives avaient �t� pay�s.


    Pratiques de travail d�loyales

    Ce qui semblait �tre un billet pour l'avenir s'est rapidement av�r� �tre tout autre chose pour certains humains dans la boucle, qui disent avoir �t� exploit�s. Les emplois n'offrent aucune stabilit� : certains contrats ne sont conclus que pour quelques jours, d'autres pour une semaine ou pour un mois, a expliqu� Wako-Ojiwa. Elle qualifie ces lieux de travail d'ateliers clandestins o� les ordinateurs remplacent les machines � coudre.

    Les travailleurs ne sont g�n�ralement pas embauch�s directement par les grandes entreprises technologiques, mais par des soci�t�s d'externalisation essentiellement am�ricaines.

    Le salaire des humains dans la boucle est de 1,50 � 2 dollars de l'heure. � Et c'est du brut, avant imp�ts �, pr�cise Wambalo.

    � Si les grandes entreprises technologiques veulent continuer � faire des affaires, elles doivent le faire de la bonne mani�re �, a-t-il d�clar�. Ce n'est pas parce que vous r�alisez que le Kenya est un pays du tiers-monde que vous dites : � Ce travail, je le paierais normalement 30 dollars aux �tats-Unis, mais comme vous �tes au Kenya, 2 dollars vous suffisent �.

    Wambalo, Nathan Nkunzimana et Fasica Berhane Gebrekidan �taient employ�s par SAMA.

    Nkunzimana a d�clar� qu'il avait accept� ce travail parce qu'il avait une famille � nourrir.

    Berhane Gebrekidan a v�cu d'un salaire � l'autre, sans pouvoir �pargner quoi que ce soit. Elle dit avoir vu des gens se faire licencier pour s'�tre plaints. � Nous marchions sur des �ufs �, a-t-elle d�clar�.

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    Naftali Wambalo

    Les cons�quences psychologiques de la formation � l'IA

    Les travailleurs affirment que certains des projets men�s pour Meta et OpenAI leur ont �galement caus� des dommages psychologiques. Wambalo a �t� charg� de former l'IA � reconna�tre et � �liminer la pornographie, les discours haineux et la violence excessive des m�dias sociaux. Il a d� passer au crible les pires contenus en ligne pendant des heures.

    � J'ai vu des gens se faire massacrer �, a expliqu� Wambalo. � J'ai vu des gens ayant des relations sexuelles avec des animaux, des gens abusant d'enfants physiquement et sexuellement. Des gens qui se suicident �.

    Berhane Gebrekidan pensait avoir �t� engag�e pour un travail de traduction, mais elle explique qu'elle s'est retrouv�e � passer en revue des contenus pr�sentant des corps d�membr�s et des victimes d'attaques de drones. � Je trouve qu'il est difficile d'avoir des conversations avec les gens �, dit-elle. � Je trouve qu'il est plus facile de pleurer que de parler �.

    Wambalo a d�clar� que les documents qu'il a d� consulter en ligne ont nui � son mariage. � Apr�s avoir vu sans cesse ces activit�s sexuelles, la pornographie au travail, que je faisais, je d�teste le sexe �, a-t-il d�clar�.

    SAMA affirme que des conseils en mati�re de sant� mentale ont �t� fournis par des � professionnels agr��s �. Les travailleurs affirment que ces services sont tout � fait insuffisants. � Nous voulons des psychiatres �, a d�clar� Wambalo. � Nous voulons des psychologues qualifi�s, qui sachent exactement ce que nous traversons et comment ils peuvent nous aider � y faire face �.

    SAMA, qui a �galement travaill� avec Meta jusqu'au d�but de l'ann�e 2023, a fait l'objet de poursuites judiciaires de la part de ses mod�rateurs pour mauvaises conditions de travail et salaires inad�quats. Les plaintes s'�tendent aux all�gations selon lesquelles SAMA a mis sur liste noire d'anciens employ�s lorsque le contrat de l'entreprise avec Meta a pris fin, les emp�chant de trouver un travail similaire aupr�s de l'entrepreneur qui l'a remplac�e, Majorel.

    Kauna Malgwi, une travailleuse, a racont� le lourd tribut que repr�sente l'examen quotidien de milliers de messages explicites : � Vous passez au crible les meurtres, les viols et les suicides. Cela vous colle � la peau �, a-t-elle d�clar�.

    Un probl�me plus large dans l'externalisation des technologies

    Le Kenya n'est pas le seul pays dans ce cas. Des centres d'externalisation similaires existent en Inde, aux Philippines et au Venezuela, o� les bas salaires et le taux de ch�mage �lev� permettent aux g�ants de la technologie de r�duire leurs co�ts. Ces pays fournissent une main-d'�uvre instruite, pr�te � effectuer les travaux minutieux dont les syst�mes d'intelligence artificielle ont besoin pour fonctionner.

    Mais les implications �thiques sont flagrantes. Alors que les entreprises technologiques vantent le potentiel de l'IA � r�volutionner les industries, le travail humain qui alimente ces syst�mes n'est souvent pas reconnu.

    Cori Crider, cofondatrice de Foxglove, une association juridique � but non lucratif qui milite pour de meilleures conditions pour les travailleurs de la technologie, a fait remarquer : Apr�s des ann�es de brimades et d'intimidations de la part des grandes entreprises technologiques, les mod�rateurs disent : � Notre travail est important �.

    Source : vid�o dans le texte

    Et vous ?

    Les g�ants de la tech ont-ils une responsabilit� morale ou seulement �conomique envers les employ�s des pays �mergents ?

    Dans le cas d'OpenAI qui verse 12 dollars par heure et par travailleur � SAMA tandis que le travailleur re�oit au final 2 dollars par heure, parfois moins, qu'en pensez-vous ?

    Peut-on justifier des �carts salariaux importants entre les travailleurs des pays d�velopp�s et ceux des pays en d�veloppement pour des t�ches identiques ?

    Le recours � des sous-traitants est-il un moyen l�gitime de r�duire les co�ts ou une mani�re de contourner les responsabilit�s ?

    Les gouvernements africains devraient-ils imposer des salaires minimums aux entreprises �trang�res op�rant sur leur territoire ?

    Quelles alternatives pourraient permettre aux grandes entreprises de r�duire leurs co�ts tout en garantissant des conditions de travail dignes ?

    Voir aussi

    OpenAI a fait appel � des travailleurs k�nyans pay�s moins de 2 dollars par heure pour rendre ChatGPT moins toxique, les experts jugent ce tarif faible en raison des "t�ches ingrates" des employ�s
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  4. #784
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    Par d�faut
    Mais ces gens ne peuvent pas cr�er de l'intelligence, seulement accumuler des donn�es ce qui n'est pas de l'intelligence. Cela rappelle le d�bat entre Montaigne et Rabelais : une t�te bien pleine ou une t�te bien faite. Je pr�che dans le vide mais je r�p�te que l'IA cela n'existe pas, c'est juste un habillage de marketing pour des algorithmes de traitement de masses de donn�es.

  5. #785
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    Par d�faut rien de neuf sous les cocotiers
    On a invent� le big data,

    On ramasse masse de donn�es comme des sangsues
    On �tiquette les donn�es � la cha�ne.
    On a trouv� un truc pour exploiter le bigdata avec quelque chose capable de requ�ter une base compil� en langage naturel.

    Comme �a semble magique on a appel �a I.A.

    Certes les LLM c'est un outil puissant, mais l'IA n'existe pas encore; change my mind


    la phase "entrainement " n'est qu'une compilation compression avec perte
    Le jour o� l'on aura un r�seau multiagent "self-aware" de son environnement capable d'encha�ner des prises de d�cision coh�rente et pas sortir une �nerie du style il y a 2 r dans strawberry on aura fait du progr�s
    en attendant, la prise de d�cision des LLM c'est un double random de lanc� de d�s entre des choix pr�existants ou hallucination le cas �ch�ant.

  6. #786
    Membre �m�rite