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Quels sont les freins � l'adoption du Cloud par les d�veloppeurs francophones ?
Pourquoi semblent-ils les plus r�ticents � ces technologies ?

Le , par Gordon Fowler

69PARTAGES

2  0 
Microsoft souhaite �tre "le meilleur" dans la s�curisation du Cloud
Et affirme que la confidentialit� est la principale cause des r�ticences � son adoption

Mise � jour du 22.06.2010 par Katleen

La confidentialit� des donn�es a toujours �t� un souci majeur � l'adoption du Cloud Computing par les entreprises, � cause des inqui�tudes qu'elle engendre.

En effet, les professionnels h�sitent � faire sortir leurs informations confidentielles et/ou professionnelles des serveurs de l'entreprise ; par peur de pertes ou de fuites.

Microsoft s'est exprim� � ce sujet il y a quelques jours, d�clarant que l'industrie informatique se devait de prendre tout cela en compte du fait de l'explosion des nouveaux mod�les de stockage et de partage d'informations personnelles, d'entreprise et bancaires.

La firme cible la confidentialit� comme pr�occupation majeure et profonde des utilisateurs ; et ajoute qu'elle pourrait, dans le cadre du cloud, "augmenter les risques li�s � la protection des donn�es, et les probl�mes juridiques".

Pour Microsoft, "la fiabilit� est plus qu'un concept important dans ce monde o� la croissance des flux de donn�es est exponentielle. C'est un principe fondamental que les organisations doivent int�grer."

Il faut dire que les actualit�s r�centes ne manquent pas d'exemples illustrant ce qui se passe lorsque cet avertissement n'est pas respect� (le mic mac des param�tres de Facebook, les donn�es vol�es par les Google Cars, etc.).

Ces erreurs sont per�ues comme des manquements par l'opinion publique, ce qui affecte sa confiance au Net et envers des services � distances comme le cloud.

Car dans le cloud, les informations sont h�berg�es par des professionnels qui poss�dent des milliers de serveurs diss�min�s un peu partout sur la plan�te ; autrement dit, les donn�es peuvent potentiellement se situer partout dans le monde.

Un "flou" et une distance qui inqui�tent.

En tant que fournisseur de services Cloud Microsoft se sent concern� par ces probl�mes.

A tel point que le CEO de la compagnie en personne, Steve Balllmer, a abord� ce sujet r�cemment en public (� l'Universit� de Washington d�but Mars) : "C'est une dimension du Cloud qui n�cessite toute notre attention. En tant que grande entreprise, nous pensons que nous devons �tre les meilleurs au niveau de la confidentialit�".

Mais l'enjeu est plus grand encore et concerne tous les acteurs du milieu. "Il s'agit r�ellement de probl�mes collectifs, qu'aucune compagnie ou industrie ne peut r�gler seule.", explique-t-on � Redmond, avant de conseiller la mise en place de dialogues durables entre tous les concern�s aux quatre coins du globe.

Source : D�clarations de Peter Cullen, Responsable de la strat�gie confidentialit� pour Microsoft, lors de la keynote d'ouverture de la conf�rence CFP (Computers, Freedom and Privacy) � San Jose

Pensez-vous que le cadre juridique soit suffisant pour de telles technologies ?

Les risques du Cloud Computing sont plus grands que ses avantages
Pour les responsables IT interrog�s par l'ISACA

Mise � jour du 08/04/10

Pr�s de la moiti� (45%) des responsables IT interrog�s dans une �tude de l'ISACA (la Information Systems Audit and Control Association) consid�rent que les risques li�s au Cloud Computing sont plus importants que ses avantages, 38% pensent que risques et b�n�fices s'�quilibrent, et seulement 12% pensent que les avantages l'emportent sur les d�sagr�ments g�n�r�s par ce type de solution.

Ce r�sultat concerne exclusivement les Etats-Unis mais il recoupe le scepticisme des d�veloppeurs francophones, toujours tr�s mitig�s face au Cloud Computing (lire ci-avant).



L'�tude, qui porte sur quelques 1.800 professionnels adh�rant � l'association, arrive �galement � la conclusion que seuls 10% d'entre eux seraient pr�ts � utiliser (ou utilisent) les services h�berg�s pour des missions "critiques". Ce chiffre passe faiblement � 15% pour des missions "� faibles risques".

A l'oppos�, 26% ne veulent pas entendre parler du Cloud.

Pour Chris Capossela, Senior Vice President chez Microsoft, il apparait clairement que le Cloud est vu de mani�re beaucoup plus positives par les utilisateurs - qui en tirent les b�n�fices - que par les professionnels IT - qui en vivent les contraintes.

Lors d'une d�claration � la presse ce mercredi, Capossela n'a pas critiqu� cette attitude. Il avoue m�me comprendre que la perte de contr�le, par exemple sur les date d'upgrade d'une version d'un produit vers une autre, peut �tre mal accept�e.

Mais pour lui, il serait dommage de rejeter en bloc ces solutions.

Et de regretter, � demi-mots, les d�rapages lors du lancement de Google Buzz, les d�clarations du PDG de Google et celles de celui de Facebook (qui h�rissent �galement le Pr�sident de Mozilla Europe). Autant de d�rapages qui ternissent immanquablement l'image du Cloud en jetant la suspicion sur les intentions des acteurs du secteur.

Des d�rapages qui, s'ils venaient � se r�p�ter, pourraient bien, � terme, rendre l�gitimes les craintes des professionnels IT sur la perte de contr�le de leurs donn�es et de leurs applications.

Source : L'�tude annuelle de ISACA (pdf)

Et pour vous ? :

Les risques du Cloud sont-ils plus importants que ses avantages ? Ou ses avantages plus importants que ses risques ?

MAJ de Gordon Fowler

Quels sont les freins � l'adoption du Cloud Computing par les d�veloppeurs francophones ?
Pourquoi semblent-ils les plus r�ticents � ces technologies ?

Mise � jour du 18/02/10

Les entreprises fran�aises entrent progressivement dans l�univers du Cloud Computing. C'est ce qui ressort d'une �tude de CA (entreprise qui fournit des solutions de ce type), �tude qui montre que la virtualisation des serveurs conna�t une diffusion croissante.

Il n'en reste pas moins, poursuit le rapport, que les entreprises fran�aises attendent une d�monstration beaucoup plus convaincante des avantages concrets du Cloud Computing avant d�aller plus loin.

Pour autant, il ressort surtout que seuls 30 % des personnes interrog�es consid�rent le Cloud Computing comme un � effet de mode � � court terme.

Les d�tracteurs de l'informatique dans les nuages souligneront que cette analyse a �t� r�alis�e par le m�me cabinet que celui mandat� par Microsoft. Ce pr�c�dent rapport concluait d�j� que les PME qui utilisent des services h�berg�s affichaient de meilleures performances financi�res (lire ci-avant).

Les contributions sur les sujets � Cloud � du forum montrent que les d�veloppeurs francophones sont tr�s m�fiants, voire totalement r�ticents � ces solutions. Une position � l'oppos� des d�veloppeurs am�ricains par exemple.

Le lien entre ces technologies et la productivit� est �galement souvent remis en cause dans les commentaires. Pourtant, "selon notre exp�rience de terrain, les entreprises recourent � la virtualisation pour r�duire les co�ts de leurs data centers", souligne Bjarne Rasmussen, Chief Technology Officer de CA.

Mais m�me ce constat semble contest� par les francophones.

Bjarne Rasmussen admet n�anmoins que des probl�mes - aussi soulev�s par les membres de D�veloppez � comme les modalit�s d�administration ou la s�curisation des environnements virtualis�s, doivent encore �tre r�gl�s.

"Tant que ces probl�matiques ne sont pas solutionn�es, il est effectivement difficile de pleinement b�n�ficier des avantages de la virtualisation � qui vont bien au-del� des �conomies li�es � la consolidation de serveurs".

Le Cloud serait donc en plein devenir.

Critiquer ses d�fauts sans essayer de participer � les solutionner reviendrait � louper la future �tape importante du d�veloppement �conomique de l'informatique. Une fois encore, une position que de nombreux d�veloppeurs francophones ne partagent pas, voyant plus le Cloud comme une regrettable r�gression vers un "Minitel 2.0".

Pourquoi ?

Principalement parce que les avantages du Cloud Computing restent trop peu explicites pour les entreprises, r�pond l'�tude.

Elles ne relieraient pas encore clairement les b�n�fices technologiques � ses avantages m�tier : �conomies de co�ts, disponibilit� sup�rieure, d�ploiement acc�l�r� de nouveaux services, etc.

"Il est par exemple instructif de noter que seulement 16 % des sond�s consid�rent la m�trologie (NDR : mesure de l'utilisation) des services [...] comme un v�ritable avantage".

Le Cloud serait donc mal aim� parce que mal connu ?

Pas seulement, reconna�t CA. En plus des inconv�nients d�j� cit�s, le sentiment partag� par 60 % des sond�s est de ne pas disposer des comp�tences internes requises pour impl�menter une infrastructure de Cloud Computing.

Une aubaine pour l'emploi des cadres en informatique dans un contexte mitig� ? La question reste ouverte.

Bjarne Rasmussen en conclut qu'"il appartient aujourd'hui � l�industrie de mettre en lumi�re les meilleurs cas d�application du Cloud Computing, mais surtout, de pr�senter les technologies de support qui garantiront aux clients une transition harmonieuse et r�ussie".

Autrement dit, de ne pas balayer les probl�mes du Cloud d'un revers de main.

Mais de ne pas non plus en minimiser les avantages.

Un message subliminale pour les d�veloppeurs francophones ?

Source : L'�tude "Unleashing the Power of Virtualization 2010� de CA

Et vous ?

A votre avis, pourquoi les d�veloppeurs francophones semblent-ils les plus r�ticents face au Cloud Computing ?

Pourquoi les d�veloppeurs US semblent largement plus concern�s par ces technologies ?

MAJ de Gordon Fowler

Les PME qui utilisent des services h�berg�s afficheraient de meilleures performances financi�res
Selon une �tude de Microsoft, l'int�r�t des professionnels pour le Cloud s'accro�t

L�int�r�t vis-�-vis des services h�berg�s semble s�accro�tre dans les PME : 65 % d'entre elles utilisent au moins un logiciel h�berg� et 73 % l�envisagent. Elles n��taient que 44 % en 2008.

Dans ce contexte, l'�tude "SMB IT and Hosted IT Index 2010", commandit�e par Microsoft, analyse le lien entre l�utilisation de l�informatique et la performance des petites et moyennes entreprises.

Cette �tude r�v�le que la performance financi�re des entreprises est directement corr�l�e � la performance de leur syst�me d�information et que l�utilisation de services h�berg�s a un impact positif direct.

Les PME commenceraient donc � r�colter les fruits de leur choix en mati�re de cloud computing.

Les entreprises ayant fait ce choix qui ont �t� interrog�es constatent d'une part la r�duction de leurs co�ts d'administration et de maintenance informatique et d'autre part un accroissement de comp�titivit�.
En conclusion directe, 40% des PME se tournant vers le Cloud Computing signalent une augmentation de 30 % ou plus de leur chiffre d�affaires.

C'est en tout cas le message de Microsoft au moment du lancement de sa plateforme Cloud � Azure � notamment en France o� Redmond propose des licences particuli�res aux... PME.

"Au cours des cinq derni�res ann�es, nous avons constat� une croissance de 40 % dans l�utilisation de services h�berg�s", conclue Michael Korbacher, directeur EMEA de Software plus Services dans le secteur Communications chez Microsoft.

L�offre SaaS Microsoft Online Services (messagerie, portail collaboratif, t�l�phonie sur IP, Vid�o-conf�rence) a atteint 1,2 million d�utilisateurs payants dans le monde, dont 40 000 en France.

Source : L��tude de Vanson Bourne disponible sur simple demande

Lire aussi :

La difficile d�finition du Cloud fait d�bat
Microsoft Office 2010 : une version Cloud gratuite financ�e par la pub vient d'�tre annonc�e au TechDays
Quels sont les risques li�s au Cloud Computing ? 40% des entreprises fran�aises h�sitent � cause de la s�curit� d'apr�s Forrester

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Voir aussi :
La rubrique cloud computing : https://cloud-computing.developpez.com
Les cours et tutoriels pour bien apprendre le cloud computing : https://cloud-computing.developpez.c...urs-tutoriels/
Le forum cloud computing : https://www.developpez.net/forums/f1...oud-computing/

Et vous ?

Pensez-vous qu'il existe une r�elle corr�lation entre l'utilisation du Cloud et de bons r�sultats financiers ?
Face � la concurrence (Google Apps, Amazon, voire SalesForce), pensez-vous que Microsoft arrive trop tard sur ce march� ou au contraire, que la soci�t� a pris le temps n�cessaire pour peaufiner une offre qui va faire d'elle un leader du Cloud Computing?
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Avatar de bering
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 27/01/2011 � 20:42
...mais quels risques derri�res ?

Apr�s avoir parcouru l'ensemble de cette discussion, j'ai encore du mal � arbitrer entre le "pour" et le "contre" pour une PME.

Ayant d�j� v�cu des phases de r�versibilit� difficiles, alors que les donn�es n'�taient pas �parpill�es sur de nombreux serveurs, je dois avouer que la dispersion m'effraie un peu.
3  0 
Avatar de lilington
Membre chevronn� https://www.developpez.com
Le 17/04/2010 � 10:05
Excusez-moi mais le Cloud je le vois comme le demon, satan aussi bien en developpeur qu'en utilisateur:
Voyez vous meme, mes donn�es elles sont Ou? chez qui? le logiciel il n'est pas chez moi il est chez un autre et la question de savoir si le logiciel n'envoie pas des donn�es confidentiel ne se pose plus car le dit logiciel n'est pas sur ma machine. J'ai pas confiance en les multinationnales, ce sont des gens de peu de crupules. Tout est bon pour gagner encore plus. �a c'est le point de vu d'utilisateur.
Point de vu de d�veloppeur et/ou entreprise disons que si j'ai un produit je ne peux plus le vendre directement � mes clients car j'ai pas de client direct cf Apple store, je dois passer par un plus gros qui lui a son pourcentage et impossible de ne pas passer par lui car il a d�j� tout fait pour bloquer, verouiller le syst�me pour emp�cher la naissance d'autres concurrents. Alors je d�voloppe pour qui? Pour moi meme, et encore si les OS aussi deviennent clouder??? On d�velopple plus du tout si ce n'est au sein d'un bo�te de cloudeurs.
Nein, c'est pas pour moi merci. Moi mes softs restent chez moi, mes donn�es chez moi.
2  0 
Avatar de StreamEarth
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 01/07/2010 � 8:30
Moi, je soutiens � 200% dvdbly. Il est cat�goriquement impensable pour un particulier et une entreprise de n'importe quelle taille � laisser ses donn�es � la merci de tous (et du premier pirate venu).

Pour le peu qu'internet plante, tu l'as dans l'os !!!

Apr�s j'ai pu lire le probl�me pour le partage de donn�es, en faisant appel � un prestataire r�seau/admin, s'il connait son m�tier, �a ne sera pas dur pour lui de faire tout ce que le chef d'entreprise demande (notamment les payes).

(exemple tout b�te: Je veux faire partager le dossier A � lui mais pas � lui, et bien sous l'OS, le prestataire fait de sorte � r�gler le partage r�seau par utilisateur/mot de passe X sur ce dossier, un dossier B pour un/des autre(s) utilisateur/mot de passe Y sur ce dossier B.)

Puis faut pas rigoler, les ordinateurs de maintenant ne sont plus les ordinateurs des ann�es 90->2006.... Un dual core est tr�s abordable et virtualisable (pour les probl�mes logicielles notamment).

Pour ce qui est de la panne informatique, les serveurs h�berg�s des clients "clouded" ne sont pas immunis�s contre les crashs disques...

En faite le clouding peut servir pour les donn�es non capitales uniquement.

Enfin, ce n'est que ma pens�e, mais les entreprises et personnes qui mettent en jeu leurs donn�es personnelles et professionnelles sont inconscientes, tout simplement. Pour moi le clouding c'est non, sans appel, re avoir un minitel plus performant cela ne sert pas � grand chose...
2  0 
Avatar de Skefrep
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 09/12/2010 � 14:35
Tant que je passe par l�, j'avais une petite question en ce qui concerne le cloud, au niveau application. Si on prend un serveur, 10 fois plus puissant qu'un poste local, et qu'on y connecte 200 utilisateurs, y a-t-il toujours un gain en puissance pour un utilisateur lambda par rapport � son poste local ?
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Avatar de Rams7s
Membre �clair� https://www.developpez.com
Le 09/12/2010 � 16:20
La c'est au cas par cas.

C'est rien de plus que des statistiques, comme le surbooking des avions, ou la probabilite d'avoir une ligne telephonique libre avec les vieux telephones.
Des fois ca peux, des fois moins, tout depend de la marge d'erreur qu'on se laisse pour evaluer les fois ou tout le monde a besoin de plus de puissance que d'habitude.
2  0 
Avatar de wiztricks
Expert �minent s�nior https://www.developpez.com
Le 11/02/2010 � 21:24
Pensez-vous qu'il existe une r�elle corr�lation entre l'utilisation du Cloud et de bons r�sultats financiers ?
Dans l'absolu oui
C�t� infrastructure technique, cela permet de:
- payer un loyer plut�t que de faire des investissements dont les retours sont risqu�s
- r�duire les co�ts de gestion et d'�volution.
=> Si les r�sultats financiers sont "la marge" d�gag�e, potentiellement �� peut faire quelque chose.

Ceci dit, les PME ont parfois des structures artisanales et aligner le syst�me technique avec des solutions du march� peut impliquer des changements internes difficiles � supporter - ne serait-ce que parce qu'on va immobiliser des ressources qui pendant ce temps ne vendront pas, ne produirons pas...

Une PME ne peut que faire confiance � ses prestataires informatiques sans forc�ment avoir les capacit�s de jauger/juger de la pertinence des solutions propos�es...

Maintenant, tout ce qui tourne autour de la collaboration (mails, �changes de documents,...) ne devrait pas trop poser de probl�mes c�t� "alignement"... Mais:

Une PME n'a pas de juristes � sa disposition pour �viter de signer n'importe quel contrat.

Une PME face � Google ou Microsoft se retrouve dans la m�me situation que l'abonn� d'Orange/Bouygues/SFR qui pour une raison X, Y, ... se retrouve mal servi: vous pouvez toujours gueuler... un abonn� en plus ou en moins.
Vous pouvez changer d'op�rateur...
Ca vous co�tera des sous, mais c'est pas mortel...
Pour la PME, vous avez confi� vos donn�es � un g�ant pour lequel vous n'�tes rien... �� peut �tre grave.

Face � la concurrence (Google Apps, Amazon, voire SalesForce), pensez-vous que Microsoft arrive trop tard sur ce march� ou au contraire, que la soci�t� a pris le temps n�cessaire pour peaufiner une offre qui va faire d'elle un leader du Cloud Computing?
Pour l'instant le Cloud est suffisamment brumeux pour qu'il y ait de la place pour tout le monde, diff�rents types de services pour diff�rents clients.
Pour les soucis mentionn�s ci dessus, je ne suis pas certain que ce soit un choix raisonnable pour toutes PME - une startup probablement....

Il y a certainement la place pour des sortes de "coop�ratives" qui pourraient �tre � l'interface entre nombre de PME d'une r�gion ou d'un secteur particulier (exploitants agricoles, production de vins, h�tels, ...) et les g�ants du "Cloud".

- W
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Avatar de Gordon Fowler
Expert �minent s�nior https://www.developpez.com
Le 18/02/2010 � 17:01
Quels sont les freins � l'adoption du Cloud Computing par les d�veloppeurs francophones ?
Pourquoi semblent-ils les plus r�ticents � ces technologies ?

Les entreprises fran�aises entrent progressivement dans l�univers du Cloud Computing. C'est ce qui ressort d'une �tude de CA (entreprise qui fournit des solutions de ce type), �tude qui montre que la virtualisation des serveurs conna�t une diffusion croissante.

Il n'en reste pas moins, poursuit le rapport, que les entreprises fran�aises attendent une d�monstration beaucoup plus convaincante des avantages concrets du Cloud Computing avant d�aller plus loin.

Pour autant, il ressort surtout que seuls 30 % des personnes interrog�es consid�rent le Cloud Computing comme un � effet de mode � � court terme.

Les d�tracteurs de l'informatique dans les nuages souligneront que cette analyse a �t� r�alis�e par le m�me cabinet que celui mandat� par Microsoft. Ce pr�c�dent rapport concluait d�j� que les PME qui utilisent des services h�berg�s affichaient de meilleures performances financi�res (lire ci-avant).

Les contributions sur les sujets � Cloud � du forum montrent que les d�veloppeurs francophones sont tr�s m�fiants, voire totalement r�ticents � ces solutions. Une position � l'oppos� des d�veloppeurs am�ricains par exemple.

Le lien entre ces technologies et la productivit� est �galement souvent remis en cause dans les commentaires. Pourtant, "selon notre exp�rience de terrain, les entreprises recourent � la virtualisation pour r�duire les co�ts de leurs data centers", souligne Bjarne Rasmussen, Chief Technology Officer de CA.

Mais m�me ce constat semble contest� par les francophones.

Bjarne Rasmussen admet n�anmoins que des probl�mes - aussi soulev�s par les membres de D�veloppez � comme les modalit�s d�administration ou la s�curisation des environnements virtualis�s, doivent encore �tre r�gl�s.

"Tant que ces probl�matiques ne sont pas solutionn�es, il est effectivement difficile de pleinement b�n�ficier des avantages de la virtualisation � qui vont bien au-del� des �conomies li�es � la consolidation de serveurs".

Le Cloud serait donc en plein devenir.

Critiquer ses d�fauts sans essayer de participer � les solutionner reviendrait � louper la future �tape importante du d�veloppement �conomique de l'informatique. Une fois encore, une position que de nombreux d�veloppeurs francophones ne partagent pas, voyant plus le Cloud comme une regrettable r�gression vers un "Minitel 2.0".

Pourquoi ?

Principalement parce que les avantages du Cloud Computing restent trop peu explicites pour les entreprises, r�pond l'�tude.

Elles ne relieraient pas encore clairement les b�n�fices technologiques � ses avantages m�tier : �conomies de co�ts, disponibilit� sup�rieure, d�ploiement acc�l�r� de nouveaux services, etc.

"Il est par exemple instructif de noter que seulement 16 % des sond�s consid�rent la m�trologie (NDR : mesure de l'utilisation) des services [...] comme un v�ritable avantage".

Le Cloud serait donc mal aim� parce que mal connu ?

Pas seulement, reconna�t CA. En plus des inconv�nients d�j� cit�s, le sentiment partag� par 60 % des sond�s est de ne pas disposer des comp�tences internes requises pour impl�menter une infrastructure de Cloud Computing.

Une aubaine pour l'emploi des cadres en informatique dans un contexte mitig� ? La question reste ouverte.

Bjarne Rasmussen en conclut qu'"il appartient aujourd'hui � l�industrie de mettre en lumi�re les meilleurs cas d�application du Cloud Computing, mais surtout, de pr�senter les technologies de support qui garantiront aux clients une transition harmonieuse et r�ussie".

Autrement dit, de ne pas balayer les probl�mes du Cloud d'un revers de main.

Mais de ne pas non plus en minimiser les avantages.

Un message subliminale pour les d�veloppeurs francophones ?

Source : L'�tude "Unleashing the Power of Virtualization 2010� de CA

Et vous ?

A votre avis, pourquoi les d�veloppeurs francophones semblent-ils les plus r�ticents face au Cloud Computing ?

Pourquoi les d�veloppeurs US semblent largement plus concern�s par ces technologies ?
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Avatar de manudwarf
Membre �clair� https://www.developpez.com
Le 23/06/2010 � 8:42
Question : imaginons que l'entreprise Dupond souscrit � une offre de cloud pour un ERP. Au d�but tout se passe bien, mais au bout de quelques ann�es de bons et loyaux services Dupond d�cide de jeter un �il � la concurrence et se rend compte qu'un autre propose de meilleurs services pour moins cher.

Qu'est ce qu'il dit � son fournisseur actuel ? Je veux une copie de la BDD pour aller chez le concurrent ?
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Avatar de ILP
Membre confirm� https://www.developpez.com
Le 23/06/2010 � 9:22
Citation Envoy� par manudwarf Voir le message
Qu'est ce qu'il dit � son fournisseur actuel ? Je veux une copie de la BDD pour aller chez le concurrent ?
Le probl�me est le m�me pour les progiciels utilis�s en interne. Si le mode de fonctionnement est ferm�, changer de syst�me est un vrai casse t�te.
Et peu de fournisseurs font en sorte que �a soit simple, malgr� les obligations.
J'ai eu le cas de bases de donn�es d'autres progiciels � importer. L'ancien fournisseur m'avait juste indiqu� dans quel dossier se trouvaient les fichiers Access, mais sans me donner les mots de passe, ni la structure .
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Avatar de Palca
Membre actif https://www.developpez.com
Le 23/06/2010 � 10:38
Citation Envoy� par manudwarf Voir le message
Qu'est ce qu'il dit � son fournisseur actuel ? Je veux une copie de la BDD pour aller chez le concurrent ?
A mon avis tu paies la transaction de rapatriement de la BDD, je ne vois pas en quoi �a peut �tre un probl�me.
Par contre c'est plut�t le co�t de la conversion vers le nouveau syst�me qui doit �tre r�dhibitoire, je doute que les services de Cloud soient vraiment inter-op�rables
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