
La procureur g�n�ral de San Francisco riposte apr�s que le PDG de Salesforce ait sugg�r� � Donald Trump d'envoyer la Garde nationale dans la ville. Mark Benioff affirme qu'il soutiendrait le pr�sident Trump s'il d�cidait d'envoyer la Garde nationale � San Francisco. La procureur g�n�ral Jenkins a r�pondu sur X, �crivant qu'elle ne pouvait plus rester silencieuse sur l'application des lois en mati�re d'immigration et le d�ploiement de la Garde nationale. � Franchement, je suis de plus en plus en col�re face � ce que je vois se passer. �
D�but septembre, Marc Benioff, PDG de Salesforce, a d�clar� que le g�ant des logiciels de San Francisco avait r�duit son personnel d'assistance de pr�s de moiti�. � Je suis pass� de 9 000 employ�s � environ 5 000, car j'ai besoin de moins de personnel �, a-t-il d�clar�. Le PDG, qui a cofond� Salesforce en 1999, a qualifi� les huit derniers mois de � plus passionnants � de sa carri�re, m�me si l'entreprise a supprim� des milliers d'emplois.
Il a d�clar� que la r�organisation avait �galement permis � Salesforce de r�affecter ses employ�s vers des domaines en pleine croissance. � J'ai r��quilibr� mes effectifs de soutien comme je l'avais dit, afin de pouvoir d�sormais affecter ces personnes aux ventes �, a d�clar� Benioff. � J'ai donc augment� ma capacit� de distribution. � Salesforce reste le plus grand employeur priv� de San Francisco, avec environ 76 000 employ�s dans le monde entier.
Cependant, une r�cente d�claration de Marc Benioff a suscit� la contreverse. En effet, la procureur g�n�ral de San Francisco, Brooke Jenkins, a r�pondu au PDG de Salesforce, Marc Benioff. Jenkins s'oppose aux commentaires de Benioff publi�s dans le New York Times dans une interview accord�e avant sa conf�rence annuelle Dreamforce. Dans cette interview, le milliardaire du secteur technologique affirme qu'il soutiendrait le pr�sident Trump s'il d�cidait d'envoyer la Garde nationale � San Francisco. Benioff d�clare : � Nous n'avons pas assez de policiers, donc s'ils peuvent faire office de policiers, je suis tout � fait pour. �
La procureur g�n�ral Jenkins a r�pondu sur X, �crivant qu'elle ne pouvait plus rester silencieuse sur l'application des lois en mati�re d'immigration et le d�ploiement de la Garde nationale. La procureure g�n�rale a promis que si les forces de l'ordre f�d�rales �taient envoy�es � San Francisco, elle n'h�siterait pas � les tenir responsables si elles enfreignaient la loi. � Nous n'avons pas besoin de votre aide ici. Le taux de criminalit� � San Francisco est en baisse depuis trois ans. Nous avons atteint des niveaux historiquement bas dans de nombreux domaines �, a d�clar� Jenkins.
La r�ponse virulente de Jenkins contraste avec la mani�re dont d'autres dirigeants municipaux ont tent� de traiter avec Washington. Le maire Lurie a adopt� une approche prudente vis-�-vis de l'administration Trump et est souvent rest� silencieux sur de nombreuses questions. Cette tactique lui a valu de nombreuses critiques de la part de certains habitants de la ville. Jenkins affirme qu'elle n'est pas n�cessairement en d�saccord avec l'approche du maire et d�clare que leur relation de travail reste solide.
Cependant, elle se sent oblig�e de s'exprimer et de d�fendre les personnes qui, selon elle, ne peuvent pas le faire elles-m�mes. � Chaque jour, je vois des habitants de San Francisco qui ont peur. Ils ont trop peur pour emmener leurs enfants � l'�cole, pour aller travailler, pour laisser leurs enfants faire du sport, car ils ne savent pas ce qui va se passer �, explique Jenkins.
Mais quel pouvoir aurait Jenkins si la Garde nationale �tait envoy�e � San Francisco ? Margaret Russell, professeure de droit constitutionnel � l'universit� de Santa Clara, explique : � Si je comprends bien ses propos, elle affirme, revendique, ne renonce pas au pouvoir que ceux de Chicago, Portland et d'autres villes n'ont pas abandonn�. � savoir maintenir le contr�le et l'ordre public sur les gouvernements locaux �.
Jenkins dit �tre consciente que ses d�clarations pourraient �tre risqu�es et attirer l'attention du pr�sident. Quant � Benioff, elle a d�clar� : � Inviter le chaos dans notre ville. Non, Benioff doit savoir que ce n'est pas la solution. Et je veux que le pr�sident sache que nous ne voulons pas de sa version de l'ordre public �.
En janvier, Marc Benioff avait d�j� fait part de ses pr�dictions sur l'avenir du travail. Les chefs d'entreprise d'aujourd'hui sont la derni�re g�n�ration � g�rer des effectifs enti�rement humains alors que les entreprises adoptent de plus en plus l'intelligence artificielle, a d�clar� Benioff. � � partir de maintenant, nous g�rerons non seulement des travailleurs humains, mais aussi des travailleurs num�riques �, a-t-il d�clar�.
Il avait notamment affirm� que les technologies de pointe ont pour but d'aider les employ�s et non de les remplacer. Il pr�dit que l'IA et les humains travailleront ensemble � pour atteindre un niveau de r�ussite plus �lev� �, car la technologie � devient notre partenaire pour nous aider � g�rer nos vies, � g�rer nos entreprises, � atteindre un nouveau niveau de productivit� �. Pourtant, l'entreprise a supprim� des milliers d'emplois quelque mois plus tard.
Source : Mark Benioff, PDG de Salesforce, dans une interview accord�e au New York Times
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